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Interventions sur "mère"

624 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaudine Schmid :

...le contraire. L'article 343 du Code civil prévoit un âge minimum pour que le couple puisse adopter, ce qui constitue déjà une inégalité avec les enfants issus de couples hétérosexuels : il n'est pas rare que les parents aient moins de vingt-huit ans à la naissance de leurs enfants. Il ne faudrait pas accentuer cette inégalité en les faisant adopter par des parents ayant dépassé, du moins pour la mère, l'âge considéré comme légal de procréation. C'est pourquoi je souhaite, s'il y a un âge plancher, qu'il y ait aussi un âge limite. Cela favoriserait aussi les couples hétérosexuels, puisqu'il y aura beaucoup moins d'enfants à adopter compte tenu de la législation internationale et le fait que certains pays nous refuserons des enfants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

 « Un enfant adopté, déjà privé de sa famille d'origine, a d'autant plus besoin de stabilité sans que l'on crée pour lui, en vertu de la loi, une difficulté supplémentaire liée à son milieu d'adoption. » Et d'ajouter : « Un enfant a droit à un père et une mère

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

quel que soit le statut juridique du couple de ses parents. » Ces propos sont la preuve qu'il est souhaitable qu'un enfant puisse être adopté par un père et une mère. En l'occurrence, l'adoption par une personne seule, situation par trop exclusive, ne va pas dans l'intérêt de l'enfant. Le bien de l'enfant doit primer sur le désir d'un enfant de la part de ceux qui souhaiteraient être parents. L'enfant n'est pas un objet de droit.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Chevrollier :

Cette exception doit être la seule à un principe essentiel : donner un père et une mère à des enfants qui en ont été privés. La démarche d'adoption n'est pas faite pour donner un enfant à un couple mais pour donner une famille à un enfant qui a déjà subi, faut-il le rappeler, un traumatisme important en étant privé de son père et de sa mère. Or, en ouvrant l'adoption aux couples homosexuels, un autre principe essentiel de notre société est mis à mal : au lieu du droit de l'enfant,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Quels étaient ces propos et quelles en sont les conséquences ? Prenons l'exemple très concret d'un enfant qui a perdu son père et sa mère ; vous voulez lui faire subir un autre traumatisme, en l'éloignant au maximum de son milieu le sien, de la religion qui avait bercé son enfant, du cadre régional et local qui était le sien ? Au nom de quoi ? Au nom de quoi allez-vous ajouter un traumatisme ? Au nom de quoi allez-vous étatiser ou nationaliser l'enfant ? Vous n'êtes plus en mesure de nationaliser des biens, et vous nationalisez des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Lacroute :

... soutiennent et qui nous soutiendront encore demain. Les enfants se trouvent au coeur du débat. Mais leur avez-vous laissé la parole ? Le bien de l'enfant doit primer le désir d'enfant de ceux qui souhaiteraient être parents. L'enfant n'est pas un objet de droit : il naît d'un homme et d'une femme et il a besoin pour structurer sa propre personnalité qu'interviennent auprès de lui un père et une mère. Dans l'intérêt de l'enfant, il est donc nécessaire de limiter les possibilités d'adoption pour les célibataires aux personnes ayant une relation de parenté directe ou indirecte avec l'enfant ou ayant entretenu des liens étroits avec ses parents et ses alliés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Monsieur le président, vous avez raison de me rappeler à l'ordre. Ma bonté pour mes collègues de la majorité pourrait m'égarer. Nous avons donc abordé les questions liées à l'adoption, en particulier celle, très sérieuse, du besoin de s'identifier à une scène originelle pour des enfants adoptés, ce qui suppose la reconnaissance d'un père et d'une mère, d'un homme et d'une femme. En l'espèce, compte tenu de l'âge de l'enfant, plus de treize ans, il nous semble important qu'il puisse, non seulement consentir personnellement à son adoption, ce qui, vu son âge, ne serait pas exceptionnel, mais qu'il puisse le faire après un entretien, un échange spécifique, avec un psychologue, lequel aura une vue d'ensemble de la situation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

Mes chers collègues, il fut un temps où l'on considérait que l'enfant était une pâte vierge, une page blanche, jusqu'à un âge fort avancé par rapport aux critères d'aujourd'hui. Dès les premières semaines de vie cependant, il se noue une relation intime entre la mère et l'enfant. Cette relation intime, nous l'appelons la dyade. La gestation pour autrui est la négation même de cette dyade, de ces liens intimes qui se nouent entre la mère et l'enfant pendant la grossesse. Nombre d'entre vous ont été parents et vous avez certainement suivi les travaux récents qui montrent combien les enfants savent reconnaître les voix, par exemple lorsqu'ils sont dans le ventr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

L'amendement rappelle que l'intérêt supérieur de l'enfant commande que celui-ci, lorsqu'il est adopté par un couple et qu'il a moins de six ans, ait une mère adoptive. Cette rédaction s'inspire du Préambule de la Constitution de 1946, qui consacre le rôle de la mère. Dans un texte qui traite de l'adoption, il est important de préciser ce point. Il est préférable, en particulier pour de jeunes enfants, qu'il y ait une mère adoptive. C'est, mes chers collègues, le préambule de la Constitution de 1946 !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...s psychanalystes l'affirment également. Une fois de plus, je suis surpris que la gauche, si marquée par le mouvement psychanalytique, oublie totalement les règles élémentaires qu'il a contribué à établir. Je voudrais citer une dame qui a consacré sa vie à l'enfance en travaillant à l'Aide sociale à l'enfance. Elle évoque « le petit garçon qui, autour de trois ans, tombe éperdument amoureux de sa mère et qui aspire à maintenir à bonne distance son père. Il lui faut bien constater qu'il ne saurait évincer ce rival. Il va alors tenter de ressembler à cet homme, de s'approprier son savoir, ses goûts, ses compétences, son comportement. Ce faisant, il va développer ses connaissances, les plus diverses, s'approprier son identité sexuée et sexuelle : être comme papa pour approcher maman. Voilà qu'au ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

Je crois l'avoir déjà défendu. Je ne voudrais aucunement ralentir les travaux de notre assemblée : le rôle de la mère est important, spécialement pour les enfants de moins de six ans.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Les sous-amendements ont cet avantage qu'ils permettent de préciser la pensée des uns et des autres. Sur l'amendement de mon collègue Mariton, je suis pour l'essentiel d'accord, mais je souhaite aller un peu plus loin. Dans le sous-amendement n° 5372, j'indique que la présence de la mère s'impose jusqu'à au moins treize ans, âge auquel on atteint un certain niveau de maturité : c'est l'âge du discernement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Quant au sous-amendement n° 5376, je le retirerai dès lors que le sous-amendement n° 5372 aura été adopté, ce qui ne fait aucun doute. Il fixe la limite à onze ans, âge auquel l'enfant entre au collège : auparavant, la présence de la mère est nécessaire. (Exclamations et rires sur les bancs des groupes SRC, écologiste et GDR.) La nature peut la lui retirer, mais la nécessité sociale l'exige. Si d'aventure vous ne votiez pas ce sous-amendement, ce que personne ne comprendrait, tout au moins en dehors des arrondissements du centre de Paris (Exclamations sur les bancs du groupe SRC),...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

vous pourrez au moins adopter celui qui porte le numéro 5379, et aux termes duquel la présence de la mère est exigée jusqu'à l'âge de sept ans. Je pense que nous pourrions nous entendre là-dessus. Pour l'essentiel, je le rappelle, je suis d'accord avec l'amendement de mon collègue Mariton. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

On va encore nous dire que nous énonçons des évidences : eh bien, oui, ce sont les femmes qui donnent naissance aux enfants ! Il y a bien une primauté de la relation mère-enfant. Et parce qu'il existe une telle primauté, nous souhaitons qu'elle puisse être inscrite dans le texte de la loi. Je saisis l'occasion qui m'est donnée pour vous faire part de l'information suivante. À 18 heures 40, le président du groupe socialiste, M. Le Roux, qui a manifestement une vision très totalitaire des choses, a écrit un tweet montrant par là même qu'il accorde plus d'importa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

...sociaux et dans les conseils généraux et ce risque semble évident à la plupart d'entre eux. Alors, comment faire ? Il est important de préserver la responsabilité de personnels très compétents sur ces questions, et qui mesurent que l'adoption par des couples de même sexe si le texte est adopté rendra leur décision extrêmement difficile. Au nom de quoi priver un enfant d'avoir un père et une mère ? Reste que l'on doit à tout prix éviter une pratique de quotas dans cette politique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

L'ouverture du mariage aux couples de même sexe apporte de la confusion dans la symbolique sociale en mettant à mal la structuration de la famille. Pour satisfaire M. Roman, je répète que nous sommes contre ce projet de loi qui conduira inévitablement à priver légalement certains enfants d'un père ou d'une mère. Le mariage pour tous n'est finalement qu'un leurre et les débats sont éclairants à ce sujet, car la question principale est celle de la filiation. Avec l'adoption et le recours aux techniques d'assistance médicale à la procréation, nous sommes dans le vif du sujet, et l'on a bien senti depuis ce matin que la majorité était embarrassée et fébrile dès que l'on évoquait la PMA et la GPA. (Exclamat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Dion :

...e Buffet nous ait quittés, car elle a parlé tout à l'heure de la marchandisation du corps de la femme. Je ne doute pas qu'elle ait eu beaucoup de talent pour défendre le droit des femmes, mais c'est justement vous qui serez responsable de la marchandisation du corps de la femme. Pourquoi ? Parce qu'on sait très bien qu'une fois acquise la procréation médicalement assistée, il faudra autoriser les mères porteuses par souci d'égalité entre hommes et femmes !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Chevrollier :

Or l'enfant adopté a, plus qu'un autre, besoin d'un père et d'une mère. L'enfant abandonné cherche ses repères et aspire à retrouver ce qu'il a perdu. Plus qu'un autre, il a besoin d'une filiation biologique évidente et expliquée. Ce texte va à l'encontre de ses besoins. Il méconnaît donc les membres les plus vulnérables de notre société, que l'on doit au contraire protéger.