Interventions sur "père"

678 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...ote de l'Assemblée nationale nous semble rajouter de la complexité pour des enfants qui en avons déjà plus à gérer que d'autres. La clé d'une adoption réussie ne repose pas uniquement sur l'amour que reçoivent les enfants adoptés, mais elle repose sur l'identification des enfants à leurs parents. Ce sont nos parents, pleinement et entièrement, justement car ils représentent de manière crédible le père et la mère que nous n'avons pas eus. C'est en regardant vivre notre père, notre mère, que nous, les enfants adoptés, arrivons à nous construire en tant qu'adultes, à trouver notre place en tant que mère, femme, père et mari. » Ces propos assez troublants devraient nous conduire à bien vouloir retenir l'amendement n° 1670. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

... pas de la bonne foi de notre collègue Guedj. Mais je voudrais qu'il m'accorde quelques moments d'attention. Je ne doute pas qu'il le fera. Un enfant, ce n'est pas une page blanche, lorsqu'il naît. Et encore moins lorsque ses parents disparaissent. Je ne voudrais pas que mon propos revête une connotation exagérément personnelle, mais chacun vient ici avec son expérience. Prenons l'hypothèse d'un père ou d'une mère qui vit seul, qui est veuf ou veuve, et a de jeunes enfants. Son angoisse, c'est le devenir de ses enfants s'il venait à disparaître. Il peut être organisé, et procéder par testament, de manière écrite, comme le prévoyait l'amendement précédent. Mais il peut l'être un peu moins. Il a donné à ses enfants une éducation, certains principes et certaines valeurs. Il souhaite bien évidemm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Chevrollier :

Cet amendement très important vise à limiter strictement aux seuls couples hétérosexuels les cas d'adoption des couples mariés. L'adoption a vocation à donner une famille à un enfant, et non l'inverse. L'enfant adopté a, plus qu'un autre, besoin d'un père et d'une mère ; l'enfant abandonné cherche ses repères et aspire à retrouver ce qu'il a perdu. Or l'enfant adopté doit déjà assumer les traumatismes simultanés de l'abandon et de la double identité familiale. Plus qu'un autre, il a besoin d'une filiation biologique évidente. Il importe donc qu'il puisse s'identifier à deux parents de sexe différent. De ce fait, l'adoption par un couple homosexue...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Chevrollier :

Pour moi, tout enfant a droit à un père et à une mère, en particulier s'il a subi la perte de ses parents. Ce droit répond à un besoin de repère pour les enfants. Il convient de ne pas créer de discriminations entre les enfants adoptés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Scellier :

Cet amendement n'étonnera personne, surtout pas ceux qui, comme nous, et comme la majorité des Français Patrick Balkany l'a rappelé tout à l'heure pensent qu'il faut autant que possible à l'enfant, et en particulier à l'enfant adopté, un père et une mère. Dans la mesure où le nombre d'enfants adoptables est limité, il est évident que quand on se place au niveau de l'intérêt de l'enfant, tout doit être fait pour lui donner à la fois un père et une mère. C'est pourquoi il y a lieu, à l'article 343 du code civil, de remplacer les mots « deux époux » par les mots « un père et une mère ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Françoise Clergeau, rapporteure pour avis de la commission des affaires sociales :

S'agissant de l'intérêt de l'enfant, ce qui prévaut, c'est la procédure d'agrément, qui en est la garantie. Et les conditions d'adoption restent les mêmes pour tous les couples mariés, si bien qu'il n'est question, ni de privilégier le fait d'avoir un père et une mère ce qui n'est pas, en soi, une garantie de bonheur ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

Adopter un enfant est un défi décuplé. Que vous le vouliez ou non, un couple hétérosexuel, par son altérité, c'est-à-dire ses sensibilités complémentaires, sera toujours mieux à même de donner un équilibre psychologique à l'enfant adopté. Donnez toutes ses chances à un enfant déjà déraciné : donnez-lui une mère, un père. Vous jouez avec le feu, car ce sont des enfants que vous allez brûler.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Mais est-ce qu'au-delà ou en deçà de ces stéréotypes, il reste une différence entre un homme et une femme ? Entre un père et une mère ? Pour un enfant, un père est-il la même personne qu'une mère ? Une mère est-elle la même personne qu'un père ? Pour vous, oui ; pour nous, non.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Kossowski :

Monsieur le président, nous avons tous des enfants, je l'espère, au moins pour ceux d'entre nous qui peuvent en avoir, et nous savons que l'enfant a besoin d'une histoire crédible de sa naissance, afin qu'il puisse raconter quelque chose, même s'il a été abandonné. Si un enfant n'a pas d'histoire, s'il a été adopté par un couple homosexuel, il pourrait se demander pourquoi il n'a pas mérité d'avoir un père et une mère. (Vives exclamations sur les bancs des g...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Herbillon :

L'amendement n° 5283 vise à limiter les cas d'adoption par des couples mariés aux seuls couples hétérosexuels. Que vous le vouliez ou non, chaque enfant naît d'un père et d'une mère, et non pas de deux parents. D'ailleurs, la philosophe Sylviane Agacinski le dit très bien. (« Ah ! » sur les bancs du groupe SRC.) Bien entendu, vous n'aimez pas qu'on la cite. On le lui dira ! Elle a déclaré : « Le schéma du rapport parentenfant vient du modèle naturel biologique Si vous créez une parentalité de parents du même sexe, vous aurez des enfants avec deux parents, un p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaudine Schmid :

Merci monsieur le président, je suis heureuse de faire partie des cinq élus qui peuvent présenter un sous-amendement. Mais j'espère que tous les sous-amendements qui seront déposés ce soir pour la séance de demain auront le temps d'être examinés en commission demain matin. Je n'en doute pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnick Lepetit :

 « Il n'a jamais eu cette possibilité de savoir ce qui est faisable ou non faisable, ce qui est bien ou mal. N'y a-t-il pas une certaine contradiction poursuivait M. Dhuicq, interrogeant les ministres alors au banc du Gouvernement à soutenir un projet de loi qui va jusqu'à rayer le mot de père du code civil ? » Pourtant, le Gouvernement a passé du temps à expliquer que ce ne serait pas le cas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

Je voudrais profiter de cette intervention pour revenir sur les amalgames réducteurs odieux que propagent certains de mes collègues, qui passent leur temps à tweeter, au lieu d'écouter et d'essayer de comprendre ce qui se dit sur ces bancs, et par exemple ce que Jacques Lacan appelait les « Noms-du-Père ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

Vous faites preuve d'intolérance vis-à-vis des collègues qui s'expriment à la tribune et qui ont le droit de réfléchir et de s'interroger sur ce qui pousse des enfants de ce pays à le rejeter et à commettre le meurtre et l'assassinat. Les « Noms-du-Père » ! Si seulement vous aviez un minimum de connaissance en matière de psychiatrie et de psychologie, vous comprendriez ce à quoi je fais référence. Mais non, vous êtes tellement dans la toute-puissance ! Vous êtes tellement persuadés d'avoir le droit pour vous, à tout moment et en tout lieu de ce pays, que vous devenez totalement intolérants !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

...ssait de l'adoption par des couples déjà constitués, y compris homosexuels, nous ne pouvions trouver de réponse véritablement satisfaisante, ni pour ni contre. Pour ma part, j'ai des doutes ; voilà pourquoi, dans le doute, je n'étais pas favorable à une loi sur ce sujet. Mais en l'espèce, nous abordons le cas de l'adoption par une personne seule d'enfants qui ont perdu leurs parents. Dans leur repère identificatoire, ces enfants ont déjà connu le couple qui est à l'origine de leur vie. Par conséquent, il nous semble plus logique et plus responsable de proposer à ces enfants que la personne adoptante ait avec l'enfant un lien de parenté prouvé, expertisé. Tel est le sens de cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

 « Un enfant adopté, déjà privé de sa famille d'origine, a d'autant plus besoin de stabilité sans que l'on crée pour lui, en vertu de la loi, une difficulté supplémentaire liée à son milieu d'adoption. » Et d'ajouter : « Un enfant a droit à un père et une mère

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

quel que soit le statut juridique du couple de ses parents. » Ces propos sont la preuve qu'il est souhaitable qu'un enfant puisse être adopté par un père et une mère. En l'occurrence, l'adoption par une personne seule, situation par trop exclusive, ne va pas dans l'intérêt de l'enfant. Le bien de l'enfant doit primer sur le désir d'un enfant de la part de ceux qui souhaiteraient être parents. L'enfant n'est pas un objet de droit.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Chevrollier :

Cette exception doit être la seule à un principe essentiel : donner un père et une mère à des enfants qui en ont été privés. La démarche d'adoption n'est pas faite pour donner un enfant à un couple mais pour donner une famille à un enfant qui a déjà subi, faut-il le rappeler, un traumatisme important en étant privé de son père et de sa mère. Or, en ouvrant l'adoption aux couples homosexuels, un autre principe essentiel de notre société est mis à mal : au lieu du droit ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Scellier :

Le but de cet amendement est de ne permettre l'adoption par une personne seule que sous certaines conditions, établies dans l'intérêt supérieur de l'enfant : l'existence de liens préexistants entre l'adoptant et l'enfant, qu'il s'agisse de liens de parenté ou de liens d'alliance. C'est tout l'intérêt de l'enfant que de pouvoir maintenir ses repères. Il s'agit là d'une disposition de sagesse qui mériterait d'être adoptée.