Interventions sur "sexe"

769 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Ollier :

...dopter qu'on ne pourrait l'espérer. Mais il y a une autre raison, madame la garde des sceaux. Vous avez expliqué cet après-midi que ce texte ne concernait que le mariage et l'adoption. Nous y sommes. Et vous avez cité il y a quelques jours, au début de ce débat, l'exemple de pays qui s'étaient engagés dans cette réforme sociétale qu'est l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples de même sexe. Or il se trouve qu'à treize heures, en revenant ici, j'ai entendu sur une radio nationale une journaliste portugaise, du journal Visão, qui expliquait qu'au Portugal, ils avaient fait voter une loi sur le mariage, mais en séparant le mariage de l'adoption. La loi portait exclusivement sur le mariage. Ils n'ont eu aucun problème de société, et aucune réaction. Si vous aviez eu la prudence d'ouvr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Alain Bénisti :

..., 85 % des pédopsychiatres ont essayé d'attirer votre attention sur ce sujet. L'INSERM, le Conseil supérieur de l'adoption, vous ont invité à réfléchir à deux fois aux conséquences de votre texte. Dans son avis du 23 octobre dernier, le Conseil supérieur de l'adoption fait état de « son inquiétude devant la difficulté de concilier un objectif d'égalité des droits au bénéfice des personnes de même sexe et le caractère prioritaire de l'intérêt de l'enfant dans le cas de l'adoption. » Vous les avez repoussés, car votre sectarisme et votre égoïsme sont plus forts, aujourd'hui, que la reconnaissance de ces réalités.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

...ver des origines, même si la filiation de substitution n'est pas la filiation biologique, et pour cause. Ils doivent pouvoir trouver des origines dans la filiation crédible d'un père et d'une mère, d'un homme et d'une femme, d'un mari et d'une épouse. Nous souhaitons donc, à l'article 343 du code civil, que les mots « deux époux », évidemment vagues et qui peuvent désigner deux personnes de même sexe, soient remplacés par les mots « un mari et une femme », pour crédibiliser cette nouvelle filiation et permettre à l'enfant de trouver ses origines dans l'altérité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Mes chers collègues de la majorité, vous soutenez que l'ouverture du mariage aux couples de personnes de même sexe sera un progrès pour toute la société. Eh bien, nous pensons le contraire, car ce projet est fondé sur la déraison et sur l'injustice. Ce texte divise profondément la France et les Français. L'adoption de cette réforme marquerait bien la victoire d'un camp sur un autre et plus jamais le Gouvernement ne pourra se présenter comme rassembleur. Le projet de loi prévoit que les occurrences « père » e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Accoyer :

Il s'agit d'un sous-amendement de précision, l'objet central de nos préoccupations étant l'enfant. Hier, Mme la ministre déléguée chargée de la famille nous a dit que le texte ne changerait rien pour les enfants. Or nous constatons, article après article, à mesure que nous progressons dans nos débats, que c'est tout le contraire. Dès lors que le mariage de personnes de même sexe donne les mêmes droits que le mariage de deux personnes de sexe différent, l'adoption deviendra possible. Puis ce sera le tour de la PMA et enfin, parce que les couples d'hommes l'exigeront avec une QPC, ce sera la gestation pour autrui qui deviendra possible. Il est donc nécessaire de souligner que nos discussions et nos votes aboutiront à changer totalement la situation des enfants, tout simpl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwann Binet, rapporteur :

...ation d'un tuteur par voie testamentaire par le dernier vivant, elle est possible et s'impose au conseil de famille, sauf si le conseil de famille estime que ce n'est pas l'intérêt de l'enfant, et sachant que le tuteur désigné n'est lui-même pas tenu d'accepter. Il n'est donc pas acceptable de vouloir interdire a priori que tout enfant privé de famille puisse être accueilli par un couple de même sexe. Quant au sous-amendement de M. Mariton, il est superflu puisque la convention internationale des droits de l'enfant s'impose à notre droit de manière globale. Il est inutile de le préciser, la France ayant ratifié cette convention. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

C'est vraiment quelque chose de grave. Dire à un enfant qu'il est né de la relation amoureuse de deux adultes de même sexe, soit, mais c'est peut-être aussi plaquer un mensonge sur son origine ; or chaque enfant, chaque jeune, est à la recherche de son origine. C'est un droit que l'on ne peut pas lui refuser. D'ailleurs, mesdames les ministres, l'Académie de médecine elle-même s'interroge, je l'ai déjà dit. Pourtant vous ne l'avez pas consultée. Pourquoi n'écouter que certains collèges et ignorer son expertise ? No...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Accoyer :

...pour sa réflexion. Car on voit bien que ce texte doit être centré autour de l'attention et de la prudence que nous devons manifester quant à l'avenir et aux droits des enfants. L'autre jour, à la tribune, j'ai rappelé qu'il n'existait aucune étude scientifique sérieuse, validée, sur les conséquences psychologiques que pouvait avoir, pour un enfant, le fait d'avoir été élevé par un couple de même sexe. Aucune.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Accoyer :

Ce sont des études militantes qui ont été publiées. Il se trouve qu'après avoir tenu ces propos, j'ai reçu de plusieurs internautes toute une série de références qui m'ont permis de consulter des études qui ont effectivement été menées aux États-Unis, sur des enfants qui avaient été éduqués par des couples de même sexe. Je ne vais pas vous dire les conclusions qu'elles comportaient, parce qu'elles ne sont pas scientifiquement validées. J'estime et tout le monde devrait faire de même que, quand des études ne sont pas scientifiquement validées, on ne peut pas en faire état. Et telle est la réalité, aujourd'hui, pour les enfants élevés par des parents de même sexe. On ne sait même pas si, au bout d'une, deux o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Chevrollier :

...'inverse. L'enfant adopté a, plus qu'un autre, besoin d'un père et d'une mère ; l'enfant abandonné cherche ses repères et aspire à retrouver ce qu'il a perdu. Or l'enfant adopté doit déjà assumer les traumatismes simultanés de l'abandon et de la double identité familiale. Plus qu'un autre, il a besoin d'une filiation biologique évidente. Il importe donc qu'il puisse s'identifier à deux parents de sexe différent. De ce fait, l'adoption par un couple homosexuel risque d'aggraver le traumatisme de l'enfant abandonné, car la chaîne de filiation serait doublement rompue : dans la réalité, du fait de son abandon, et dans la symbolique, du fait de l'homosexualité de ses parents adoptifs. À un enfant déjà blessé par son passé, a-t-on le droit d'imposer de s'adapter à la situation affective de ses par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Françoise Clergeau, rapporteure pour avis de la commission des affaires sociales :

ni de privilégier les adoptants de même sexe, qui doivent passer à travers les mêmes critères de sélection. En définitive, la seule chose qui importe, ce sont les conditions affectives, éducatives, matérielles, d'accueil de l'enfant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSergio Coronado :

Mme Bertinotti disait tout à l'heure que le point de vue défendu par l'opposition, par le biais de ses amendements, c'était le refus d'ouvrir l'adoption aux couples de personnes de même sexe. C'est un point important mais pas le seul. Je me suis demandé pourquoi notre collègue Mme Maréchal-Le Pen n'était pas présente pour défendre ses amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Herbillon :

...vous le vouliez ou non, chaque enfant naît d'un père et d'une mère, et non pas de deux parents. D'ailleurs, la philosophe Sylviane Agacinski le dit très bien. (« Ah ! » sur les bancs du groupe SRC.) Bien entendu, vous n'aimez pas qu'on la cite. On le lui dira ! Elle a déclaré : « Le schéma du rapport parentenfant vient du modèle naturel biologique Si vous créez une parentalité de parents du même sexe, vous aurez des enfants avec deux parents, un père une mère et d'autres qui auront deux parents du même sexe. C'est un principe inégal. La différence sexuelle reste fondamentale dans la filiation. » Mes chers collègues, ce projet de loi n'est pas dans l'intérêt de l'enfant. Ceux élevés au sein d'unions homosexuelles se poseront toujours la question de savoir pourquoi eux n'ont pas un père et une...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnick Lepetit :

Allons plus loin. Le texte que nous examinons depuis six jours porte sur l'ouverture du mariage aux personnes de même sexe. Or vous trouvez qu'il s'agit du bon véhicule législatif pour introduire des amendements portant sur l'adoption

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnick Lepetit :

Je poursuis ma citation : « Vous provoquerez dit-il en s'adressant au Gouvernement et à la majorité dans les années à venir la confusion des genres, le déni de la différence des sexes et la psychose. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

Les personnes des services qui traitent les adoptions n'ont pas à savoir quelle est l'orientation sexuelle des personnes qui veulent adopter. L'État ne fait pas la police des lits. Ces personnes mènent leur vie. L'incohérence réside dans le fait d'autoriser dans la loi l'adoption par des célibataires et de refuser l'adoption par des couples de personnes de même sexe. L'histoire de l'adoption par des célibataires est complexe. S'y mêlent différents éléments : notamment les conséquences de conflits et, plus proches de nous dans les années soixante, des raisons assez circonstancielles liées aux besoins de telle ou telle personnalité qui a pu provoquer une évolution de la loi. Bref, il y a une incohérence et nous l'admettons. Nous proposons de la corriger. Not...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...un sujet majeur, celui de la volonté de l'enfant mineur. Ce n'est pas un sujet anecdotique, loin de là. Nous vous proposons de progresser ensemble sur cette question, en permettant à l'enfant mineur, âgé de plus de treize ans, avec l'accompagnement d'un psychologue, d'exprimer une volonté, un souhait, de le formaliser, dans le cas très singulier d'une éventuelle adoption par des personnes de même sexe. La parole de l'enfant doit être entendue à un moment donné et nous devons mener une véritable réflexion sur ce point. Nous aurions d'ailleurs pu le faire si cette loi avait été mieux préparée. Ce ne fut pas le cas et je le regrette. Cette impréparation a du reste été manifeste tout au long de l'après-midi puisque nous avons vu la ministre chargée de la famille dire une chose, pour se faire rep...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwann Binet, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

L'article 345 du code civil se suffit à lui-même, monsieur Le Fur : s'il a plus de treize ans, l'enfant adopté doit consentir personnellement à son adoption plénière. Le préciser davantage pour les couples de même sexe ne serait pas un progrès mais une régression, une stigmatisation. Avis défavorable. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Bloche :

À l'instant, c'était la remise en cause de l'adoption par une personne seule ; à présent il s'agit, dans le cas de l'adoption par un couple de personnes de même sexe, de remettre en cause ce que le code civil reconnaît déjà, à savoir le discernement d'un enfant de treize ans, dont il est dit qu'il doit consentir personnellement à son adoption plénière. Ce qui signifie qu'il ne peut consentir sous l'influence d'une tierce personne, tout psychologue que cette personne soit.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Bloche :

En l'occurrence, puisque votre amendement tend à ce que, « Lorsqu'est envisagée son adoption par des personnes de même sexe, l'enfant de plus de treize ans doit bénéficier d'un entretien préalable avec un psychologue », j'ai très envie de vous proposer ce contre-amendement : « Lorsqu'est envisagée son intervention sur le mariage et l'adoption pour tous, le député de l'opposition doit bénéficier d'un entretien préalable avec un psychologue ». (Applaudissements et rires sur les bancs du groupe SRC. Vives exclamations ...