Les amendements de Gilles Carrez pour ce dossier
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Ma question s’adresse également à M. le secrétaire d’État chargé des transports, de la mer et de la pêche. Le projet du Grand Paris Express, c’est-à-dire l’amélioration si nécessaire des transports collectifs en Île-de-France, a été lancé en 2010 par Nicolas Sarkozy. Ce projet a été non seulement confirmé mais complété par le gouvernement Ayra...
… tant nos conditions de transport, en particulier entre le domicile et le travail, s’étaient dégradées. Ainsi la ligne A du RER, empruntée chaque jour par un million de voyageurs, est tellement chargée que le moindre incident se transforme en cauchemar pour l’usager. Aussi, monsieur le secrétaire d’État, je souhaiterais que vous nous rassurie...
Monsieur le ministre des finances, je veux vous féliciter pour votre talent de prestidigitateur. Votre projet de budget pour 2017 est un festival de tours de passe-passe et d’astuces de comptabilité.
Tout cela pour essayer de nous faire croire que le déficit public sera inférieur à 3 % du PIB l’an prochain !
Votre montage en trompe-l’oeil est simple : d’un côté, vous gonflez artificiellement les recettes pour l’année 2017 ; de l’autre, vous repoussez les dépenses à l’année 2018. La surestimation des recettes, d’abord, due à votre prévision de croissance de 1,5 %, s’élève à plusieurs milliards d’euros ; le Haut conseil des finances publiques, présid...
La générosité dont fait preuve le président Hollande, à quelques mois des élections présidentielles, envers les agriculteurs, Alstom, et les fonctionnaires, est donc financée à crédit !
Cela pèsera sur les comptes publics surtout à partir de l’année 2018, de sorte que le déficit réel de la France en 2017 sera très certainement supérieur à 3 %. Ce n’est pas l’opposition qui vous le dit, mais le Haut conseil des finances publiques, dont le sérieux ne peut être mis en doute.
Permettez-moi de vous demander respectueusement, monsieur le ministre des finances, si vous n’êtes pas devenu l’illusionniste en chef de la maison Bercy ! Et puisqu’il me reste quelques secondes de temps de parole, monsieur le président, je voudrais dire à Mme Touraine que le rétablissement des comptes sociaux est lié à la réforme des retraite...
Le déficit public de la France est de 3,5 % du PIB en 2015, soit près de 80 milliards d’euros.
C’est l’un des plus mauvais résultats de tous les pays de la zone euro, et pourtant vous vous en glorifiez. La dette publique continue donc d’augmenter. Elle atteint 2 100 milliards d’euros et va laisser à nos enfants et à nos petits-enfants un fardeau insoutenable. Et ce mauvais résultat, cette dette qui enfle ne vous empêchent pourtant pas d’...
En quelques semaines, vous venez de décider l’augmentation du point d’indice pour 5 millions de fonctionnaires – dépense non financée ; la généralisation de la garantie jeunes
– dépense non financée. Les élections présidentielles approchent, c’est vrai. Mais est-ce une raison pour dégrader encore plus nos finances publiques ? Monsieur le ministre, il n’y a pas de cagnotte cachée pour verser des allocations clientélistes avant les élections.
Il n’y a qu’une montagne de dettes. Quand deviendrez-vous enfin sérieux et responsable dans la gestion des finances publiques de notre pays ?
Ma question s’adresse à M. le Premier ministre. Le budget pour 2015 que notre Assemblée a voté à la fin du mois de décembre dernier est devenu obsolète. C’est le constat qu’Éric Woerth et moi-même faisons. Dès janvier, il a fallu prévoir de nouvelles dépenses pour lutter contre le terrorisme.
En mars, la Commission européenne a demandé à la France un effort budgétaire supplémentaire de 4 milliards d’euros car elle estime que le déficit public est excessif. La semaine dernière, vous avez annoncé de nouvelles baisses d’impôt pour les entreprises. Puisque notre budget est désormais caduc, il faut le corriger. Or, monsieur le Premier m...
Il est vrai que nos finances publiques se portent mal, qu’il n’existe aucune réforme structurelle pour maîtriser les dépenses et que la dette s’envole.
Ce n’est pas pour autant une raison d’agir comme l’autruche en se mettant la tête dans le sable !
En outre, cela pose un véritable problème de démocratie. Je m’adresse au président de notre Assemblée, M. Claude Bartolone : à quoi sert l’Assemblée nationale, monsieur le président, si elle ne peut même pas débattre des problèmes budgétaires ?
Même votre porte-parole, M. Le Foll, souhaite un débat. Or, vous n’en voulez pas. Alors, monsieur le Premier ministre, qu’avez-vous à cacher sur nos finances publiques ?
Monsieur le président, mes chers collègues, permettez-moi tout d’abord, au nom du groupe UMP, de saluer la mémoire de cet homme exceptionnel que fut Dominique Baudis. Monsieur le Premier ministre, les résultats des comptes publics en 2013 sont calamiteux.