Les amendements de Guillaume Larrivé pour ce dossier
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Mes chers collègues, lorsqu’on écoute Mme Duflot, on peine à croire qu’elle ait pu siéger au sein d’un gouvernement de la République française. Pardon de vous le dire, ma chère collègue, mais vous semblez sous l’effet d’une sorte de décalage horaire. Les propos que vous avez tenus sont une sorte de pot-pourri de tous les fantasmes gauchistes c...
Nul besoin de répéter, à ce stade de nos débats, ce que tous les Français lucides ont désormais compris : les ennemis islamistes qui menacent notre nation n’ont pas rendu les armes. Le péril est immense, nourri par la sombre concurrence que se livrent l’État islamique et Al-Qaïda, alimenté par des flux migratoires incontrôlés, favorisé par la ...
Après les minutes de silence et les démonstrations compassionnelles, l’esprit de routine n’est jamais loin. Le Maréchal Foch, dans ses Principes de la guerre, nous avait avertis contre « la faiblesse française : l’inconstance ». Dans la France de 2016, la constance de l’effort est, précisément, une nécessité vitale. C’est pourquoi nous devons ...
Certes, vous n’y êtes pour rien puisque vous venez de prendre vos fonctions, mais depuis 2012, à trois ou quatre reprises, le groupe Les Républicains a fait des propositions extrêmement précises à cette fin, qui ont toujours été rejetées par la majorité socialiste. Cela fait quatre ans, mes chers collègues de la majorité, que vous vous obstinez...
De même, vous avez tort de refuser que les agressions contre les policiers et les gendarmes soient enfin punies des peines planchers indispensables pour mettre hors d’état de nuire les individus qui s’attaquent aux forces de sécurité intérieure. Vous avez également tort d’aggraver encore le désarmement pénal en confirmant l’extension à tous le...
En disant cela, madame Untermaier, je suis au coeur du sujet qui nous préoccupe, car nous avons un devoir de cohérence et de constance. Il est tout de même tout à fait étrange que l’on appelle la représentation nationale à confier aux préfets et au ministre de l’intérieur de nouveaux pouvoirs de police administrative au moment même où les effet...
Monsieur le ministre, mes chers collègues, partout en France, dans chacune de nos villes et dans chacun de nos villages, les Français veulent que le pouvoir exerce le pouvoir.
Tâchons donc d’être à la hauteur de cette exigence. C’est en tous cas dans cet esprit que le groupe Les Républicains assume pleinement ses responsabilités : il approuvera la prorogation de l’état d’urgence sans cesser, jusqu’au terme de cette législature, c’est-à-dire au cours des 132 jours qui nous séparent désormais du premier tour de l’élect...
Réarmer l’État, aujourd’hui et demain, est une nécessité impérieuse pour sauver des vies et sauvegarder notre nation.
C’est le seul amendement que je défendrai ici après nos travaux de la nuit dernière en commission des lois. Il s’agit d’une question de principe que l’Assemblée nationale, éclairée par l’avis du Gouvernement, doit trancher. Je propose donc de rétablir l’article dans sa version issue du projet de loi, différente de celle que la commission des l...
Je ne conteste pas l’idée que l’on borne cette mesure dans le temps, mais je pense qu’il revient toujours à l’autorité administrative de la prendre, sous le contrôle ex post du juge. La version votée par la commission des lois inverse le mécanisme, puisqu’elle dispose que c’est l’administration qui doit aller voir le juge pour lui demander l’au...
J’aimerais répéter au nom du groupe Les Républicains que nous voterons contre l’amendement de M. Popelin.
Je remercie le groupe de l’Union des démocrates et indépendants d’avoir la même position. Je note en revanche que le Gouvernement s’en remet toujours à la sagesse de l’Assemblée, ce qui est bien compréhensible puisqu’il s’agit ni plus ni moins de revenir au texte initial de ce projet de loi.
Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, il faut relire Marc Bloch : « Beaucoup d’erreurs diverses, dont les effets s’accumulèrent, ont mené nos armées au désastre. Une grande carence, cependant, les domine toutes. Nos chefs ou ceux qui agissaient en leur nom n’ont pas su penser cette guerre ». Ces quelques lign...
Avons-nous tous compris, ici, que des partisans d’un islam politique nous ont déclaré une guerre totale ? Avons-nous tous compris, ici, que l’ennemi islamiste a, lui, des objectifs parfaitement clairs, hélas ? À court terme, créer la sidération par la terreur et plonger nos démocraties dans un brouillard tactique où tout devient une cible poten...
Quatrième erreur, idéologique : la résignation face à l’échec de l’assimilation. De renoncements en relâchements, de démissions en compromissions, les pouvoirs publics ont laissé grandir, sur le sol national, des ennemis de l’intérieur qui se sont armés, préparés, organisés. Ils ont recruté. Ils ont frappé. Ils n’aspirent qu’à récidiver s’ils n...
Septième erreur, tragique : l’absence de constance dans l’effort. L’effort de guerre n’a pas été mené dans la durée. Après des cérémonies d’hommage, des minutes de silence et des démonstrations compassionnelles, l’esprit de routine est trop souvent revenu. Si nous voulons vraiment la gagner, cette guerre, il est urgent de ne plus faire semblant...
Nous, députés républicains, n’avons pas à nous excuser de vouloir supprimer les mécanismes absurdes de réduction automatique des peines de prison ! Nous n’avons pas à nous excuser de vouloir fermer, partout où c’est nécessaire, les mosquées islamistes ! Nous n’avons pas à nous excuser d’exiger de vrais contrôles aux frontières pour empêcher les...
Nous n’avons pas, nous, députés républicains, à nous excuser de vouloir assigner dans des centres de rétention fermés les individus, parfaitement connus des services de renseignement, sur lesquels pèsent de lourds soupçons !
Ce n’est en rien je ne sais quel Guantánamo, car le dispositif que nous proposons serait soumis à un contrôle juridictionnel.