Les amendements de Hervé Mariton pour ce dossier

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Les Français ont le droit de savoir, vous devez être engagé par un vote. Monsieur le Premier ministre, ferez-vous, conformément à la loi, voter le programme de stabilité ?

Monsieur le Premier ministre, le Président de la République, François Hollande, a annoncé : « à partir de l’année prochaine, il n’y aura pas d’impôt supplémentaire pour qui que ce soit. »

Force de la parole présidentielle ! Ma première question sera donc la suivante : si, hélas, comme beaucoup parmi vous le pensent, ce n’est pas le cas, l’État s’engage-t-il à rembourser les Français qui payeraient davantage ?

Hélas, monsieur le Premier ministre, la réalité est celle d’une situation économique catastrophique (Mêmes mouvements), d’une croissance zéro, d’une situation dramatique du chômage, d’une dette qui absorbe la totalité de la richesse nationale, d’un budget aujourd’hui sous la tutelle de Bruxelles. Cela justifierait une action vigoureuse et juste...

Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d’État, chers collègues, le groupe UMP votera contre cette première partie du projet de loi de finances pour 2015.

Plusieurs de nos collègues, Marie-Christine Dalloz et Jérôme Chartier, notamment, ont eu l’occasion de développer de manière convaincante, pendant les débats de ces derniers jours, les raisons qui nous conduisent à ce vote. Lors de la discussion générale, je vous avais interrogé, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d’État, sur ce que ...

Elle représentait 93 % du PIB en 2013 et 95 % en 2014 ; elle s’élèvera à 97 % en 2015 et 98 % en 2016. Telle est la chronique implacable de l’évolution de la dette de la France, qui fait peser sur le budget, comme chacun sait, la lourde hypothèque d’un retournement des taux d’intérêt. Vous prenez des risques pour demain et pour après-demain, de...

Monsieur le Premier ministre, le collectif budgétaire que vous avez présenté ce matin est un moment de vérité. Votre politique économique, votre politique budgétaire sont en échec. Le Haut conseil des finances publiques, dans son avis du 5 juin, a souligné, et chacun s’en est rendu compte, que la croissance n’est pas là. Il a souligné aussi com...

Vous proposez un pacte de responsabilité qui comporte une première dimension, à laquelle nous aurions pu nous rallier, en faveur de la compétitivité des entreprises. Ça, ce sont les slogans, ce sont les mots. Il faut ensuite regarder la réalité : dans le projet de loi de finances rectificative, la seule disposition fiscale qui concerne les ent...

Le Président de la République a été lucide ce matin : il a reconnu qu’il n’avait pas été élu pour la qualité de son programme

– c’est un fait – et que beaucoup de Français étaient déçus – il a raison. Qu’est ce que les Français retiennent de ces deux années ? Ils retiennent surtout, monsieur le Premier ministre, les attaques répétées contre la famille.

Reconnaissez-le ! La politique familiale n’est plus financée, les coupes s’y multiplient, annoncées et non précisées…

Et que dire des nombreuses mesures fiscales pénalisantes, comme la baisse du quotient familial, qui affecte plus de 6 millions de Français, de la réforme des retraites, qui se fait sur le dos des familles, du développement de l’idéologie du genre

ou encore, depuis un an, de la loi Taubira, dite du mariage pour tous ? Le Président de la République a dit, à ce sujet, qu’il aurait voulu un débat plus rapide. S’il vous plaît, respectez les Français, qui sont toujours très partagés sur le mariage et toujours défavorables à la filiation pour les couples de même sexe ! Mais la majorité est to...

Monsieur Valls, vous êtes le nouveau Premier ministre et nous vous écoutons avec attention. Vous dites qu’il faut faire des économies et vous avez raison. Vous dites qu’il faut restaurer la crédibilité, la confiance et la souveraineté de la France et vous avez raison. C’est un peu sévère pour votre majorité, mais, oui, vous avez raison de le di...

Vous parlez de confiance, monsieur le Premier ministre. Il faut, pour cela, proposer un cap et donner du sens. Il faut prendre des mesures de long terme et avoir le courage de prendre des mesures structurelles.

Qu’en est-il ? Vous nous parlez retraite. Il n’y a pas de réforme structurelle, mais une désindexation. Vous nous parlez fonction publique. Il n’y a pas de réforme structurelle, mais des recrutements et la désindexation. S’agissant des prestations sociales, vous ne nous parlez ni de réformes structurelles ni de responsabilité, mais encore de dé...

Vous demandez un effort aux Français, faut-il encore qu’il ait un sens, qu’il serve à quelque chose ! Vous risquez de gaspiller cet effort. Alors, monsieur le Premier ministre, dites la vérité aux Français !

Monsieur le Premier ministre, pourriez-vous tout d’abord répondre à la question de Georges Fenech ? Mme Taubira n’y a pas répondu. Surtout, vous avez retiré le projet de loi sur la famille, qui laissait tant à craindre. J’ai cru que le Gouvernement souhaitait arrêter les frais et se concentrer sur le redressement économique et l’emploi. Je vou...

Hélas, votre majorité s’entête et prépare plusieurs propositions de loi qui sont autant d’attaques contre la famille. Vous affichez tantôt l’ambition de transformer les mentalités, tantôt de suivre les évolutions de la société, ce qui est assez contradictoire. En réalité, la famille ne va pas si mal. Arrêtez de vouloir l’abîmer ! Alors, monsie...