Monsieur Jacob, vous étiez ministre délégué à la famille quand la loi du 18 juin 2003 a été votée. Nous l'avions initiée mais vous l'avez rendue possible. Elle place la femme et l'homme dans la même situation dans 99,99 % des cas. Vous aviez même souhaité étendre le dispositif, jugeant que la dévolution du nom paternel dans la famille naturelle était limitée par le projet de loi que vous demandiez d'adopter. Vous avez également étendu la possibilité pour les mères de donner leur nom à leur enfant. Cessez donc de dire que mon amendement bouleverse l'ordre des choses !
Si je dis que vous faites de l'obstruction et rien d'autre, c'est parce qu'il y a dix ans vous défendiez exactement la position contraire de celle que vous défendez aujourd'hui dans l'hémicycle. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)