Pensez-vous, madame la ministre, que la priorité, en termes d'économies à réaliser, soit de massacrer la politique familiale ? Et, dès lors que vous avez décidé de réduire les dépenses, pensez-vous qu'offrir des cadeaux supplémentaires soit dans l'air du temps ?
Le mot « cadeau » est peut-être maladroit, d'ailleurs : je le retire, car il est rare qu'une prestation soit totalement illégitime. Mais, alors qu'existe un impératif absolu d'économies et que vous vous apprêtez à faire subir durement, rudement, à un certain nombre de nos concitoyens les économies que vous envisagez de faire sur la politique familiale, est-il indispensable d'inventer des prestations nouvelles et des droits nouveaux ?
J'ai demandé que ce texte, dans lequel l'imagination et l'invention auraient été bienvenues, privilégie le cousu main au prêt-à-porter, plutôt que de dupliquer maladroitement et de mettre dans le même dispositif ce qui, raisonnablement, eût été mieux satisfait et mieux traité avec une réponse adaptée.