Je vais tout à fait dans le sens de ce que vient de développer M. Morin. Il est regrettable que vous vous arrêtiez à mi-chemin, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur. Il y a des bonnes intentions, mais ce compromis bancal que l'on retrouve dans un très grand nombre de vos articles aboutit à une transparence très compliquée à gérer ; c'est de la transparence de coffre-fort, de la transparence de tractations de fond de préfecture, avec des conséquences qu'on n'aura beaucoup de mal à maîtriser. Il aurait bien mieux valu aller jusqu'au bout de votre raisonnement ou, au contraire, admettre de n'avoir aucune transparence. À cet égard, le raisonnement suivi pour les conflits d'intérêts est beaucoup plus simple et permet une limpidité d'exposition qui va beaucoup plus loin. Tant qu'à faire de la transparence, il ne faut pas le faire au rabais.