Si ce texte n'avait dû contenir qu'une seule mesure, c'eût été celle qui figure à cet article. En effet, si nous débattons aujourd'hui de ce projet de loi, c'est parce qu'ici même, en ces lieux, le 5 décembre 2012, M. Cahuzac, ministre, membre du Gouvernement, a menti devant la représentation nationale. Répondant à une question de Daniel Fasquelle, il a dit ici même : « je n'ai pas, je n'ai jamais eu de compte à l'étranger, ni maintenant, ni avant. »
Jamais un tel mensonge n'avait été proféré dans notre assemblée. C'est pour cette seule raison que nous sommes réunis pour débattre de ces mesures.