Intervention de François de Rugy

Séance en hémicycle du 23 juillet 2013 à 15h00
Transparence de la vie publique — Explications de vote

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission, mes chers collègues, alors que nous nous apprêtons à voter en deuxième lecture sur ce projet de loi tant attendu sur la transparence de la vie politique, j’ai envie de dire « enfin ! ».

Cela fait des années, en effet, que nous sommes quelques-uns et quelques-unes, sur ces bancs, à nous battre pour que les exigences citoyennes légitimes qui s’expriment sur les rapports entre argent et politique, sur la place des lobbies et l’indépendance des élus et de leurs collaborateurs, sur la moralisation des financements des partis, soient entendues et traduites dans la loi par des mesures concrètes : c’est ce que nous faisons avec ce texte. À cet égard, la transparence sur la réserve parlementaire, pour laquelle nous nous battons depuis de nombreuses années et qui a enfin été inscrite dans la loi par les sénateurs, est un progrès.

Si j’ai envie de dire « enfin ! », c’est aussi parce que le large débat qui a eu lieu dans la société et dans notre hémicycle a permis de faire le tour des questions et d’aboutir à un équilibre, certes imparfait aux yeux des écologistes, mais constituant tout de même un progrès par rapport à la situation qui prévalait jusqu’à présent. Notre exercice de ce jour n’est qu’une étape dans l’examen de ce texte, puisqu’une nouvelle navette sénatoriale, suivie probablement d’un examen en troisième lecture, sera nécessaire.

Pardonnez la métaphore, mais elle est d’actualité : décidément, l’accouchement de la transparence en politique est long – et pour certains, apparemment, douloureux.

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