Comme l’a très bien rappelé Mme la ministre, l’État est là pour protéger. Il est donc de notre rôle de construire ce parcours de sortie et surtout de faciliter l’accès aux droits. Alors même que ces personnes devraient avoir des droits, elles n’y ont à l’évidence même pas accès la plupart du temps, parce qu’elles se sentent stigmatisées et qu’elles hésitent à contacter les services sociaux ou sanitaires. L’objectif de ce parcours, c’est d’abord de leur faire connaître leurs droits. Pour ma part, je ne souhaite pas, à ce stade de la discussion, parler de devoirs pour ces gens qui sont des victimes.