Pour autant, je devine l'ardeur avec laquelle vous avez décidé de poursuivre ce travail de conviction. Nous aurons donc l'occasion de nous retrouver sur des dispositions comparables et nous verrons, à ce moment-là, s'il est possible de les accepter.
Je vous engage à essayer de travailler en amont, de sorte que l'on ait une appréciation plus exacte que celle que vous pouvez nous fournir actuellement sur les conséquences qu'aurait une politique de ce type sur les entreprises, sur les salariés et sur les finances publiques. Du reste, cela doit d'ailleurs s'intégrer – M. Baupin le sait mieux que personne – dans une politique de plan de circulation. On ne peut pas demander aux gens de changer de mode de transport et de prendre le vélo, quels que soient le temps ou la saison. Il faut également avoir un peu réfléchi aux itinéraires qui pourraient être utilisés de manière préférentielle ou exclusive. À cet égard, des remarques ont été faites sur l'accidentologie des utilisateurs de vélo à Paris. Je ne crois pas que l'on puisse écarter ces questions d'un revers de main. Bref, pour toutes ces raisons, le Gouvernement donne un avis défavorable.