Ce soir, c'est la première fois que l'on voit un cavalier arriver à vélo ! (Rires et applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Les cavaliers en question ne manquent ni d'audace ni d'ardeur, et l'on peut reconnaître à MM. Baupin, Goujon et Jacquat une certaine persévérance. Simplement, ils se trompent de lieu, de débat et d'hémicycle, si je puis dire. Ils ont raison de défendre la politique du vélo, mais il faut qu'ils le fassent ailleurs et dans le cadre d'autres textes.
Je leur dirais volontiers, par provocation, que l'on pourrait tout aussi bien défendre la marche à pied et accorder aux marcheurs, qui font un plus bel effort encore que les cyclistes, les mêmes avantages fiscaux. Comment imaginer un lien entre les déplacements à vélo et la réduction des cotisations sociales ? D'abord, nous manquons d'argent. Ce n'est pas très sérieux.