M. Germain a évoqué le cas de Paris. Excusez-moi du peu, mais chaque jour, 100 000 personnes utilisent Vélib' et ne le font pas par loisir : elles se déplacent tous les jours pour se rendre au travail, comme M. Goujon l'a rappelé. Certes, l'on peut ironiser sur la rapidité avec laquelle les uns ou les autres se sont rangés à cette évidence, mais mieux vaut tard que jamais.
Il existe des besoins en matière de déplacement. Nous n'entendons pas obliger quiconque à utiliser le vélo, monsieur le ministre ; nous voulons seulement faire en sorte que des dispositions qui existent déjà, et qui ont été adoptées dans le cadre d'un PLFSS, soient renforcées. Ces amendements ne constituent en rien un cavalier législatif.
S'agissant des questions de santé – qui ont un vague rapport, je crois, avec le PLFSS –, le Président de la République et le Premier ministre ont indiqué lors de la conférence environnementale que les politiques de santé ne devaient pas simplement être curatives mais aussi préventives. À cet égard, il est incohérent que des dispositions légales donnent un avantage, sous forme d'indemnité kilométrique, aux usagers de la voiture – qui est un facteur d'accidents et de pollution – et non aux usagers du vélo. Nous ne sommes pas du tout hors sujet. Nous tentons d'aborder la question de la santé du point de vue de la prévention.
(Les amendements identiques nos 317 et 564 ne sont pas adoptés.)