Peut-être pourrions-nous réfléchir utilement à tout cela ?
Décidément, les trois grands arguments que vous donnez pour défendre ce texte, monsieur le ministre, peuvent facilement être réfutés comme je viens de m’employer à le faire.
Qu’en déduire ? Vous avez, en réalité, la volonté d’affaiblir l’institution parlementaire. Je ne vois pas d’autres raisons qui vous conduisent à engager cette réforme.
Je maintiens que des députés qui, n’étant plus enracinés aussi fortement et pouvant donc craindre que le sol ne se dérobe plus facilement sous leurs pieds, seraient bien plus à la merci des appareils politiques qu’ils ne le sont maintenant. Cela vaut pour les investitures comme pour la vie de tous les jours, et peut-être même pour la liberté de vote car, en fin de compte, c’est de cela dont il s’agit.
C’est pourquoi le groupe UMP votera résolument contre ce projet de loi comme il l’a fait lors des précédentes lectures.