Madame la rapporteure, madame la ministre, je me permettrai de revenir quelques instants sur l’amendement n° 640 , car vous n’avez pas répondu à la première partie de celui-ci. Il traite pourtant d’une question intéressante, qui pourrait être retravaillée au Sénat : il s’agirait de remplacer les mots « deux mois » par les mots « soixante jours », afin d’encadrer plus précisément les possibilités d’injonction.
J’en arrive à l’amendement n° 636 , qui vise à compléter l’article 7 de la loi relative au recouvrement public des pensions alimentaires par un alinéa spécifiant que les sommes perçues sont reversées prioritairement au parent créancier.
En cas de non-paiement de pension alimentaire, le recouvrement public des sommes à percevoir est effectué par les comptables publics compétents, selon les procédures applicables en matière de contributions directes. Le montant de ces sommes est majoré de 10 % au profit du Trésor à titre de frais de recouvrement. Cet amendement vise donc à faire en sorte que l’État ne soit pas le créancier prioritaire et que les sommes perçues soient reversées en priorité au foyer à qui elles reviennent.
Le 23/05/2014 à 22:25, jean louis guimberteau (retraité) a dit :
Déjà qu'un magistrat (condamnant très lourdement un enfant du divorce spolié) trouve qu'une personne née en 1959 n'a que 14 ans en 1975, si vous lui compliquez la vie en remplaçant les mots "deux mois" par les mots "soixante jours" dans une loi, nous ne sommes pas au bout de ses erreurs ! http://www.lodd.fr
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