La responsabilité, vous l’avez rappelé M. le secrétaire d’État, est partagée. Oui, les collectivités locales ont parfois à dessein, en opportunité, contracté ces emprunts : c’est un fait. Mais le rapport de la commission d’enquête présidée par Claude Bartolone souligne la responsabilité de l’État, très nettement, et celle des banques. Les responsabilités sont donc bien partagées.
Et vous avez rappelé vous-même que ce n’est pas sous votre gouvernement, mais sous un gouvernement précédent – et je salue la présence de M. Moscovici – qu’on trouve l’origine du problème. La permanence du choix de l’État en faveur de Dexia s’est caractérisée par une recapitalisation, avec l’État belge, sous votre majorité. Il y a donc une permanence de choix et une permanence de responsabilité.
S’agissant de l’urgence, quelle est-elle quand aucune décision n’est encore définitive ? Et vous l’avez rappelé vous-même, monsieur le secrétaire d’État, à l’instant : compte tenu de la complexité des dossiers, de la charge des différents tribunaux et des différents appels possibles, nous ne serons pas fixés avant de longues années. Dès lors, quelle est l’urgence ?