Monsieur le président, mesdames, messieurs les députés, je tiens tout d’abord à remercier tous les intervenants pour la qualité du travail que nous avons accompli ici. Ce texte, je l’ai dit, n’est pas une aventure isolée, mais une coconstruction. Vous y avez apporté beaucoup. Nous avons dû y consacrer quelque vingt-quatre heures de débats intenses, et 40 % des amendements que vous avez présentés ont été acceptés.
Par conséquent, je n’ai aujourd’hui qu’un souhait à formuler : que ce texte vive longtemps et que, pour répondre à ce que disait M. Geoffroy, nous n’ayons pas même à nous poser la question de l’intitulé d’un prochain texte, car nous n’en aurons pas besoin. Je vais en tout cas m’efforcer, dans les responsabilités qui sont les miennes, de lui donner effectivité très rapidement grâce aux décrets d’application qui s’imposent, et je serai très vigilante à la mise en oeuvre des mesures qui ont été votées, sachant que nous avons admis qu’il fallait les évaluer, en particulier celles qui vont transformer véritablement nos modes de fonctionnement – je pense au congé parental – ; notre volonté étant, en toutes choses, que les hommes et les femmes de ce pays vivent mieux. (Applaudissements sur tous les bancs.)