En l’absence de mes collègues Nilor, Azerot et Serville, qui ne pourront pas défendre leur amendement no 589 , je voudrais appeler l’attention de Mme la secrétaire d’État chargée de la famille, des personnes âgées et de l’autonomie sur les remarques qu’ils formulent concernant la définition des proches aidants par ces articles.
Mes collègues se félicitent qu’une telle définition figure dans le code de l’action sociale et des familles, mais ils souhaiteraient qu’elle ne se réduise pas aux seuls aidants familiaux, et qu’elle puisse s’étendre à la personne qui apporte une aide à la personne âgée, de manière régulière et à titre non professionnel et gracieux. En outremer, surtout dans les zones rurales, nombre de personnes apportent une aide régulière à des personnes âgées isolées, sans pour autant avoir un lien familial avec elles. Mes collègues appellent votre attention sur cette solidarité, particulièrement forte dans leurs territoires à l’égard des personnes âgées isolées, dont la famille réside souvent en métropole.
Ces gens âgés isolés reçoivent spontanément de l’aide du voisinage, tant pour les actes essentiels de la vie quotidienne que pour des démarches administratives ou médicales, ou tout simplement une présence amicale, un soutien moral. Mes collègues estiment que ces personnes méritent d’être reconnues comme des proches aidants, et qu’une telle reconnaissance encouragerait les initiatives en direction des personnes âgées isolées, dans un esprit de solidarité et d’entraide.