À défaut de truffes, ils trouvent dans la terre des choses à manger et sont heureux – ou, du moins, bien traités. Aujourd’hui, la plupart des élevages de porcs ne respectent pas les impératifs biologiques des espèces. C’est vrai également pour bien d’autres animaux, comme les poules pondeuses. On observe encore d’autres aberrations, comme je l’ai récemment souligné dans une question adressée à Mme Ségolène Royal, ministre de l’environnement, en évoquant le sort des oies, plumées à vif pour récolter le duvet avec lequel sont fabriquées nos couettes, comme je l’ai découvert assez récemment.
Ces pratiques découlent directement du fait que le droit français ne considère pas que les animaux doivent être respectés dans leur intégrité et dans leurs besoins. Les « impératifs biologiques des espèces » expriment simplement le fait qu’il faut assurer la bien-traitance des animaux et respecter leurs besoins, c’est-à-dire les traiter avec tout le respect qu’ils méritent dans notre société. Nous nous honorerions en adoptant ces amendements, qui représenteraient une très grande avancée.