Je remercie l’ensemble des parlementaires pour le débat de qualité que nous avons eu, et particulièrement la rapporteure, qui n’a pas eu une tâche facile, puisqu’elle a d’abord reçu un texte long et difficile en 2013, puis une lettre rectificative du Gouvernement qui a tardé à trouver sa place au Parlement – malgré les efforts du président de la commission des lois, qui a fait beaucoup, comme chacun sait, pour que ce texte soit inscrit à l’ordre du jour.
À un moment où notre pays connaît une crise politique, mais aussi sociale, il est extrêmement important de réaffirmer que les fonctionnaires assurent la solidité, non seulement de l’État, mais aussi de la nation. Il importe de rappeler, et même de proclamer les devoirs des fonctionnaires, mais il convient aussi d’énoncer leurs devoirs. C’est une manière de donner la preuve à nos concitoyens qu’ils peuvent faire confiance à tous leurs fonctionnaires, parce qu’ils sont impartiaux et loyaux, et parce qu’ils incarnent la probité, la dignité et la laïcité ; et parce que, si l’un d’entre eux est un jour en situation de conflit d’intérêts ou de manquement, ce fait sera pris en compte.
Il est valorisant pour nos fonctionnaires que leur statut soit réécrit à une date anniversaire, même s’ils auraient souhaité que nous le fassions il y a un an. Je remercie en tout cas l’ensemble des fonctionnaires de France, parce que s’ils n’étaient pas là, dans la crise économique et sociale que nous traversons, notre pays irait beaucoup plus mal encore. Nous l’avons constaté au moment des grands accidents, mais nos concitoyens le constatent surtout au quotidien.