Elles jouent un rôle dans l’attractivité, dans la création d’entreprises, dans la transmission, dans l’innovation, mais aussi dans l’export – on ne le rappelle pas souvent. Leur rôle est reconnu par les acteurs des territoires, et les parlementaires le savent bien. Disposant de 250 établissements et de plus de 4 milliards d’euros de budget, les CCI et les CMA constituent un maillage territorial très fort et indispensable pour le développement de nos entreprises au moment où nous faisons tous oeuvre commune pour inverser la courbe. Leur modernisation est donc un gage d’efficacité, contribuant directement au dynamisme des territoires. En 2010 une première loi a été votée à cet effet, permettant de réorganiser les chambres consulaires en accentuant leur régionalisation.
Au groupe UDI, nous n’avons pas changé de discours : nous sommes favorables à une dimension économique à l’échelle régionale, sans oublier, cela a été dit à l’instant par Jean-Claude Mathis et je sais que Pierre-Morel-A-L’Huissier et Laurent Degallaix y sont très sensibles, la proximité et l’échelon territorial.
Le nouveau texte s’inscrit donc dans la continuité en visant à adapter les réseaux des CCI et des CMA à la nouvelle carte régionale qui sort de la loi NOTRe, mais regardons les monstres qui ont alors été créés : s’il y a uniquement une représentation régionale, que faire quand on se trouve à 400 kilomètres de la capitale de la région ?