Les amendements de Jean Jacques Vlody pour ce dossier

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Certains propos peuvent surprendre, et même choquer. Madame Genevard, votre collègue Patrick Hetzel pourrait aussi être blessé lorsque l'on compare des langues régionales aux langues étrangères parlées par des populations d'origine étrangère qui arrivent en France. Il faut mettre un sens sur les mots : il est particulièrement outrageant et bles...

Dans l'histoire de nos populations, il existe une réalité linguistique. Cette richesse linguistique doit être reconnue. Elle l'est par la reconnaissance des langues et cultures régionales, mais elle ne l'est pas toujours en matière de pédagogie. La mise en place de classes bilingues langue régionale - langue française dès la maternelle est un m...

À La Réunion, des classes passerelles sont mises en place dès trois ans, donc dès la maternelle. Dans toutes les classes où est dispensé un enseignement bilingue français-créole bien identifié et différencié, l'apprentissage du français par les enfants est plus rapide et plus efficace que lorsque les deux langues ne sont pas distinguées. Appre...

Entendre de telles inepties ne pouvait pas me laisser sans réaction. Entendre dire que la gauche ne soutiendrait pas les langues régionales est, monsieur Le Fur, la plus grande des hypocrisies.

Dans les départements d'outre-mer, le combat pour la reconnaissance des langues régionales, qui ne sont pas patrimoniales,

mais qui sont l'essence même des populations d'outre-mer, où le bilinguisme existe depuis l'origine des temps, n'a jamais été reconnu par la droite quand elle était au pouvoir. Il a fallu attendre l'arrivée de Lionel Jospin, qui a fait reconnaître les langues régionales et créé un CAPES créole qui permet son enseignement. Dès lors, défendre u...

L'enseignement des langues régionales n'est pas un problème lié à la loi, mais à la pratique. C'est peut-être le message que vous devriez faire passer à vos amis de l'UMP. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Monsieur le ministre, le projet de loi pour la refondation de l'école, et en particulier l'article 1er, fera date dans l'histoire de notre école. Les dispositions contenues dans le rapport annexé tournent enfin la page sur ces années qui n'ont eu de cesse de creuser la dette éducative française, dette qui nous coûtera aussi cher que la dette f...

les suppressions de postes, dont nous connaissons tous l'ampleur, la dépréciation voire le mépris pour le métier enseignant à travers la destruction incompréhensible de la formation des enseignants, les laissés pour compte des élèves en difficultés. Voilà le bilan !

Le rapport annexé que nous examinons aujourd'hui montre incontestablement que la volonté de refondation de l'école dépasse le seul cadre de l'adoption de la loi. Il y a un agenda qui engage le Gouvernement et la majorité pour l'ensemble du quinquennat. Il ne s'agit pas de changements à la marge, ici ou là, mais bien d'un changement de l'école p...

Monsieur Apparu, mes chers collègues de l'UMP, sur votre copie, je mettrais « mauvaise foi, jeu politicien stérile et hors sujet. » (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Vous avez essayé, pendant trente minutes, de nous expliquer que ce texte était inconstitutionnel, mais vous n'avez à aucun moment présenté une motion de rejet. Vous avez ...

Je crains que vos efforts aient été vains, pour une simple et bonne raison : il n'y a pas le début d'un argument recevable, visible et convaincant, prouvant que l'on devrait ne pas parler d'école dans cette assemblée. Aucun discours, fût-il prononcé avec éloquence, ne pourra renverser cette évidence.

Les Français ont élu François Hollande à la Présidence de la République, avec une priorité inédite et forte : la jeunesse et l'école. La concertation nationale relative à la refondation de l'école a confirmé l'importance de faire vivre un nouveau projet éducatif français, qui doit être aussi un projet de société. Vous avez, monsieur Apparu, pa...

Je crains fort que vous n'ayez pas saisi l'urgence de la situation et que vous n'ayez pas perçu la sincérité de notre projet : il s'agit d'offrir à nos enfants la meilleure préparation possible pour leur avenir professionnel, pour leur construction en tant que femmes et en tant qu'hommes, et par là pour l'avenir de notre pays. Mes chers collèg...

Aujourd'hui encore, une nouvelle fois, vous avez réussi à l'éviter. C'est pourquoi nous autres, députés du groupe SRC, nous voterons contre cette motion de rejet, qui n'élève pas le débat sur l'éducation et l'avenir de la France. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écolgiste, DR et RRDP.)