Les amendements de Jean Lassalle pour ce dossier
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Je voudrais reprendre le fil de cette histoire qui nous mènera sans doute beaucoup plus loin que tout ce que nous avions imaginé puisque, comme je le disais hier soir et ce matin, à la suite de nombreux de mes collègues, nous sommes en train de détricoter une France multiséculaire, qui avait été actée définitivement par la Révolution et par le ...
Madame la présidente, madame la ministre, chers collègues, je comprends d’autant moins cet article que nous avions la possibilité de faire autrement. Nombreuses sont les initiatives qui sont prises non par le Gouvernement, mais dans le monde rural ; elles auraient pu faire émerger une nouvelle dynamique et inspirer une politique territoriale an...
Je prends la parole pour la dernière fois, car rien ne sert de ressasser, d’autant plus qu’on pourrait en déduire que je suis un peu aigri, ce qui n’est nullement le cas. Notre pays a besoin de paix intérieure. En ces temps très durs et très violents auxquels nous avons et aurons à faire face, ses habitants doivent être soudés et se retrouver a...
Madame la ministre, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, je ne sais pas au juste, parce que je suis arrivé en cours de discussion, ce qu’il en est du débat qui nous occupait à l’instant. Pour ma part, j’aurais tendance à faire confiance aux Corses parce qu’ils ont du bon sens.
Même s’ils se trompent un peu, ils ne se tromperont jamais autant que nous sommes en train de le faire, tous ensemble, avec cette triste loi NOTRe qui va changer totalement la France sans que nos compatriotes en soient, un tant soit peu, informés. Tout nous est devenu à peu près indifférent ! On raconte, on raconte, on lève les bras au ciel : ...
…un monde politique qui ne servira plus à rien et des communes, qui auraient pourtant pu être le creuset d’un redémarrage par le bas, qui auront disparu.
Merci, monsieur le président : je sais que je ne parle certainement pour personne d’autre que pour moi,…
Pour ma part, vous le savez, je n’appartiens à aucun groupe. Je suis, comme l’on dit, non-inscrit. Bref, je n’arrive pas à comprendre comment nous avons pu glisser au point de nous retrouver dans une telle impasse. Honnêtement, cher Germinal Peiro, je vous connais depuis si longtemps… Nous avons les mêmes parcours, nous sommes passés par les m...
Je ne sais pas si j’aurais pu glisser comme vous et tenir les propos que vous tenez. Au fond de vous-même, vous savez bien que c’est fini, les 36 000 communes, mais, pour ma part, je ne peux m’y résoudre. De même, cela fait longtemps que je connais Mme la ministre. Un sous-préfet, qui a été en poste à Oloron et l’avait été également à Morlaix,...
Alors comment peut-elle tenir le discours qu’elle tient aujourd’hui ? Comment le Parti socialiste en France peut-il à ce point… J’essaie de ne pas être trop agressif vis-à-vis des partis, parce que, de toute façon, ce sont des partis finissants. Le Parti socialiste, dans quatre ou cinq ans, ce sera le PASOK grec.
Peut-être, mais c’est mon sujet à moi ! Le Parti socialiste, disais-je, est un parti finissant. Comment avez-vous pu, mes chers amis, vous laissez influencer à ce point par les hauts fonctionnaires ? Je sais bien que la…
Je sais bien que la promotion Voltaire a beaucoup fait, mais enfin, quand on voit que ses membres sont à la Cour des comptes, à l’Inspection des finances, et qu’ensuite ils deviennent ministres, puis Président de la République...
Tout ça, c’est consanguin ! Ce n’est pas étonnant qu’il n’y ait plus aucun débat.
J’ai failli être en retard parce que j’ai reçu Laure Betbeder, une gréviste de la faim du lycée Bellefontaine de la ville de Toulouse qui a subi une sanction disciplinaire d’une férocité que je n’avais pas vue depuis longtemps. Elle est remontée à Paris aujourd’hui, malgré les conditions climatologiques qui ne facilitent pas beaucoup son action...
…mais à exprimer à nouveau mon incompréhension devant le processus auquel nous assistons depuis quatre ou cinq ans. Malheureusement, vous n’étiez pas encore président au moment où il a commencé. Si vous l’aviez été, le cours des choses aurait peut-être été changé.
Nous aurons vraiment tout vu, sans que les Français y soient préparés. Autant François Mitterrand les avait préparés à la décentralisation de 1982, autant le Général de Gaulle avait essayé de le faire dans la perspective de la régionalisation de 1969, autant M. Hollande ne les a préparés à rien.
Ainsi, nous avons été amenés à voter d’abord pour la suppression du conseil général, ensuite pour son rétablissement, avant qu’il n’échappe de justesse à une autre suppression. Nous nous sommes lancés dans la course aux régionales avec des régions tout simplement exceptionnelles, pour ne pas dire plus. Aujourd’hui, nous examinons cette fameuse ...
Je crains que l’on se mette en difficulté car cela ne peut pas bien se terminer : on ne peut pas détricoter la France sans préparer un vrai projet alternatif. Or, c’est ce que nous faisons, hélas !
Cher monsieur le président, chère madame la ministre, cher monsieur le secrétaire d’État, chers collègues, quand on dit des choses comme je peux en dire, il ne faut pas être trop long et surtout ne pas sortir du cadre…
Je voudrais, après ma récente intervention, enfoncer encore un peu plus le clou. Nous sommes en train de détricoter entièrement l’organisation interne de la France. Si encore cela nous avait permis de réduire le mille-feuille… Au contraire, nous l’avons enrichi des inénarrables communautés de communes, qui fonctionnaient bien auparavant et qui ...