Les amendements de Jean Leonetti pour ce dossier
40 interventions trouvées.
Monsieur le Premier ministre, votre gouvernement s’est engagé à ne pas légaliser la pratique des mères porteuses, que l’on appelle pudiquement la gestation pour autrui. Cette pratique est contraire au respect de la dignité de la personne humaine car elle permet de louer un utérus pendant neuf mois et de marchandiser ainsi le corps humain. Elle ...
Dernièrement, la Cour européenne des droits de l’homme a permis la transcription dans l’état-civil français de la filiation d’enfants nés de cette pratique. Cette situation va incontestablement favoriser la pratique des mères porteuses. Il convient donc de renforcer notre législation pour éviter ces pratiques. Monsieur le Premier ministre, ête...
Monsieur le Premier ministre, vous venez de demander à la représentation nationale de se rassembler autour de certaines valeurs. Voici une bonne occasion pour que Gouvernement et Parlement se retrouvent autour de cette valeur commune qu’est la dignité de la personne humaine.
Madame la ministre des affaires sociales et de la santé, le comité consultatif national d'éthique, saisi par le Président de la République, a rendu son avis sur la fin de vie. Il est conforme à celui du rapport Sicard, lui-même demandé par le Président de la République, et conforte donc la loi de 2005 votée ici même à l'unanimité. Il écarte cla...
Monsieur le Premier ministre, la force d'un grand pays est de s'exprimer d'une seule voix vis-à-vis de ses partenaires européens. Vous en avez appelé au devoir de mémoire, eh bien, nous allons nous souvenir ensemble ! Il paraît difficile de saluer la finance à la City et de déclarer, à Paris, qu'elle est notre ennemi. Il paraît difficile de s...
Il paraît difficile de s'engager à faire des réformes structurelles devant la Commission européenne à Bruxelles et de s'en offusquer dès le retour à Paris en refusant de les mettre en oeuvre.
Il paraît difficile, enfin, de prôner une gouvernance économique européenne et de mener une politique tout à fait opposée à celle de notre voisin et partenaire allemand en matière de fiscalité et de politique économique. On ne peut pas, monsieur le Premier ministre, parler comme Pierre Moscovici à Bruxelles et comme Arnaud Montebourg à Paris.
On ne peut pas, monsieur le Premier ministre, tenir un langage « caméléon » qui change de ton en fonction de l'endroit où l'on se trouve. Nos partenaires, notre pays ont besoin de clarté. Monsieur le Premier ministre, avez-vous l'intention, oui ou non, de respecter le traité européen et de mettre en oeuvre les engagements que vous avez pris de...
Puisque M. le ministre vient de nous y inviter, je vais essayer de poser ma question avec tenue, mais j'espère aussi qu'il fera preuve de tenue vis-à-vis de l'opposition. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Dans quelques instants, nous aurons un débat sur le cadre financier européen. Force est de constater que le Gouvernement a acc...
Le troisième reniement est peut-être le plus grave. Vous avez choisi de séparer la France de l'Allemagne, et vous avez trouvé de nouveaux alliés : l'Italie, l'Espagne.
Nous l'avons constaté : Angela Merkel a finalement négocié avec Cameron le budget européen que vous avez finalement accepté. Par cette politique de reniements et de renoncements successifs, vous avez fait en sorte que la France soit, en Europe, plus isolée que jamais. Vous aviez dit que vous changeriez l'Europe ; en fait, c'est l'Europe qui vo...
Dans ce contexte, la Commission européenne vous dit exactement la même chose que la Cour des comptes en France : la relance se fait par la compétitivité, par l'innovation et pas par l'impôt. Vous aviez dit que vous relanceriez le rêve européen. Eh bien, essayez de faire en sorte que la France garde sa place en Europe ! (Applaudissements sur les...
Je voudrais, monsieur le Premier ministre, poser ma question calmement et j'espère que j'aurai une réponse de votre part qui sera de même type. (Exclamations sur plusieurs bancs des groupes SRC et écologiste.) Je vous demande d'ouvrir le débat public sur les sujets de société sur lesquels vous vous êtes engagé. (Applaudissements sur les bancs ...
Ces sujets, vous le savez aussi, monsieur le Premier ministre, sont essentiels mais ils ne sont pas urgents. Je vous demande de vous donner le temps de la démocratie, de vous donner le temps du dialogue, de vous donner le temps de la concertation pour éviter à la fois les amalgames et les caricatures. C'est ce que nous avions fait pour les lois...
Ils méritent une concertation élargie et un débat public organisé. Organisez-le. La loi le permet aujourd'hui, nous l'avons votée ensemble et à votre demande. Ce qui était possible hier, pourquoi ne le serait-il pas aujourd'hui ? Monsieur le Premier ministre, auriez-vous peur du peuple français ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et...
Monsieur le président, mes chers collègues, ma question s'adresse à M. le Premier ministre. Nous traversons une crise d'une exceptionnelle gravité, même le Président de la République l'a reconnu, tardivement. Dans ce contexte de crise européenne et de crise économique française, parce que, à l'UMP, nous pensons que l'intérêt de notre pays est ...
Aujourd'hui, j'ai l'impression, monsieur le Premier ministre, que vous n'avez pas la même unanimité ou la même force à l'intérieur de votre majorité, en particulier à l'intérieur de votre gouvernement.
Comment peut-on à la fois, comme Mme Duflot, appartenir à un gouvernement et être en contradiction avec les grands textes que vous proposez ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. Exclamations sur plusieurs bancs du groupe SRC.) Il y a va de la cohérence et de la loyauté. Mais cette cohérence et cette loyauté, ne les avez-vous pas v...
N'y a-t-il pas là une incohérence et un manque de loyauté vis-à-vis de votre majorité, que vous payez aujourd'hui,
ainsi qu'un manque de loyauté et de sincérité vis-à-vis des Français, que vous paierez demain ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)