Les amendements de Julien Aubert pour ce dossier

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Merci, monsieur Plisson, je constate qu’avec toute votre science, nous assistons à une forme de renversement. Un gouvernement qui peut s’appuyer sur les ministères et des experts dépose un projet de loi, et lorsque l’opposition demande combien cela coûte, sa réponse consiste à dire : « À vous de chiffrer vos amendements » ! C’est très fort, vou...

…c’est vous qui avez choisi d’accélérer le débat, c’est vous qui avez choisi d’engager la procédure accélérée, c’est vous qui avez choisi le nombre d’amendements. Vous aviez tous les outils à votre disposition : c’est donc vous qui porterez la responsabilité de ce texte.

D’ailleurs, vous aurez bien compris qu’au fil des débats, nous n’avons pas été convaincus par vos arguments.

Vous nous demandez combien ça coûte. Puisque vous n’avez pas la réponse, je vais essayer de vous proposer un chiffrage. Je ne vous dis pas que j’ai tous les éléments, mais au moins, il y a quelque chose. Nous avons évalué le coût total de votre plan à 290 milliards d’euros, dont 100 milliards pour la fermeture des centrales – je l’ai déjà expl...

Ah oui ? Il n’y a aucune indemnisation de l’opérateur ? Alors là, c’est encore plus grave que je ne le pensais : non seulement il n’y a pas d’étude d’impact dans votre texte, mais en plus, il n’y a même pas d’étude d’impact dans votre tête !

C’est très grave de constater que le rapporteur n’a visiblement pas prévu que quand on ferme une centrale, cela a un impact économique.

En face de cela, j’évalue le coût du grand carénage, c’est-à-dire du choix de maintenir le réseau nucléaire actuel en lui apportant des améliorations, notamment en termes de durée de vie des centrales. Je prends le chiffre avancé par la Cour des comptes, qui est de 110 milliards d’euros pour nos cinquante-huit réacteurs. Il s’agit de prolonger ...

Votre argumentation m’a d’autant moins convaincu, madame la ministre, qu’elle me semble trahir un malentendu quant au fond de nos amendements. Le problème doit venir de nous puisqu’André Chassaigne, dont j’apprécie au plus haut point l’honnêteté intellectuelle, n’a pas non plus, de toute évidence, compris notre proposition. Je vais donc essayer...

Il s’agit de prolonger les réacteurs. Si vous ajoutez au débat la question des horizons… Mais je pense que vous aurez l’occasion d’apporter des précisions dans le cadre de votre réponse.

Si de si nombreux députés ont voulu appeler votre attention, c’est parce que nous sommes très sérieux.

Non, pas jusqu’en 2050. Si vous aviez lu notre amendement, vous auriez vu que nous fixons plutôt l’horizon à 2040 ou 2045 – disons 2045. Le coût du grand carénage est donc évalué à 110 milliards d’euros, selon l’estimation de la Cour des comptes. Je vous fais un tarif global : je n’essaie même pas de faire un abattement.

Il arrive un moment où il faut se demander si l’on parle pour faire du théâtre, pour se faire plaisir, ou pour traiter le sujet.

Votre plan coûte donc 290 milliards d’euros, tandis que le nôtre coûte 110 milliards. Pour que votre pari économique soit réalisé, il faut donc que les coûts de production de l’énergie verte électrique soient divisés par trois. Si vous réussissez le pari de diviser par trois, par rapport à la situation actuelle, le prix de l’éolien et du photov...

En ce qui nous concerne, madame le ministre, nous avons entendu votre souhait de coconstruction. Nous l’avons entendu, nous nous y sommes préparés, nous avons travaillé et nous avons déposé dix amendements clés. Celui-ci en est un. Il trace une ligne rouge. D’un côté, il y a ceux qui sont contre le nucléaire et qui souhaitent le moins de référe...

Nous pensons que c’est un point dur. C’est pourquoi nous avons demandé un scrutin public : les gens qui s’intéressent à cette question sauront qui défend ici les emplois dans le nucléaire et l’avance en recherche et développement, et qui en réalité, sans le dire, veut tout simplement sortir du nucléaire.

J’ai dit deux choses. Premièrement, on a fait le choix de grouper les amendements, ce que je ne conteste pas, même si cela donne l’impression d’une accélération du débat. Deuxièmement, Mme le ministre a fait le choix d’accélérer la procédure en déclarant l’urgence sur ce texte.

Je n’ai pas compris pourquoi M. Bouillon n’aimait pas Apollinaire : peut-être parce qu’il est mort avant d’avoir rejoint l’Académie française ? Mais à citation, citation et demie. Qui a dit : « Je ne crois pas que l’objectif des 50 % de part du nucléaire dans l’électricité française soit réalisable. Moi, je ne suis pas président, je ne suis pas...

Que la majorité souffre notre existence ! Madame le ministre, la caricature des positions de l’opposition que vous venez de faire est incroyable. Vous persistez…

Vous remarquerez, madame le ministre, que nous vous avons écoutée en silence ! Vous persistez donc à répéter en boucle qu’à l’UMP, certains seraient favorables au tout nucléaire. Chers collègues de l’UMP, certains d’entre vous défendent-ils cette option ?

Vous avez osé dire que nous avions déposé un amendement pour interdire les énergies vertes électriques. Chers collègues, vous souvenez-vous que nous ayons défendu un tel amendement ?