Les amendements de Julien Aubert pour ce dossier

539 interventions trouvées.

Nous avons un désaccord sur la procédure qui, de notre point de vue, devait nous laisser le temps d’examiner l’intégralité des articles. Je maintiens qu’en une journée, ça n’était pas possible. S’agissant de l’attitude de l’opposition, j’ai clairement expliqué à Mme le ministre que nos dix propositions clés, sous la forme d’amendements, étaien...

Je ne dis pas beaucoup de « bêtises », mais beaucoup de « coquilles » ! C’est tout simplement une question d’approche. Si Mme le ministre avait accepté de conclure un accord, l’opposition aurait pu s’abstenir. Elle aurait pu même voter pour si, par exemple, sur le nucléaire, qui est le point central du texte, nous étions parvenus à vous convai...

Mais cette démarche n’a jamais été initiée, ni en commission, où nous n’avons pu examiner que cinq ou six de nos propositions, ni dans l’hémicycle. Il ne faut donc pas vous étonner si, effectivement, nous en sommes venus à nous dire qu’il valait mieux se battre sur de grands principes, puisque, sur les points concrets, nous n’étions pas écoutés...

M. de Rugy semble se demander pourquoi nous ne vous avons pas soumis nos dix propositions. Vous verrez que les choses sont bien faites car, si la voix de l’opposition va s’éteindre, il n’en ira pas de même de ses idées. L’important est que les idées survivent. Par conséquent, nous vous avons facilité la tâche et vous trouverez dans les exposés ...

Non, car il ne s’agirait pas d’une administration nouvelle mais de la fusion de services existants qui, loin de provoquer un surcroît de normes, simplifierait au contraire le dispositif actuel. Au plan local, le réseau des sous-préfectures pose problème, notamment dans les zones rurales, et les sous-préfets s’interrogent. C’est à notre sens le...

J’ai également constaté une asymétrie dans la majorité : une hypermnésie du président Brottes et une forme d’amnésie de la part des écologistes qui ne se souviennent plus vraiment de ce qui s’est passé durant ces deux dernières années. Je mets cela sur le compte de la fatigue et par conséquent, bon soldat, l’UMP propose une pause de dix minutes...

Peut-on véritablement comparer le problème d’un prototype expérimental comme l’EPR avec les mesures que vous proposez ? Je ne le crois pas.

Oh, disons que c’est le premier prototype, le premier de la série en France si vous préférez. Il n’est jamais bon de se tromper dans un devis.

Cela étant, toute personne qui a un jour entrepris des travaux chez elle sait que la facture peut être différente du devis et qu’il faut rester prudent.

Je vois que vous avez envie de parler de l’affaire Cahuzac, mais vous ne m’attirerez pas sur ce terrain.

Oui, le coût a dérapé, mais notons tout de même que, s’il n’est jamais bon de se tromper dans le budget, vous ne pouvez pas comparer la mise en place d’un premier réacteur et la fermeture d’un réacteur, car, dans ce dernier cas, le coût n’est pas seulement budgétaire, il est aussi social. L’EPR crée de l’activité économique, de l’emploi. Certes...

Mais oui ! La Cour des comptes l’évalue à 110 milliards d’euros, mais j’ai déjà expliqué à M. Baupin, qui souffre vraiment d’amnésie à court terme, que ce chiffrage prenait en compte le coût du Grand Carénage proprement dit et des investissements que l’on devait forcément réaliser en parallèle. Je maintiens par conséquent mon chiffre de 35 mill...

Je ne comprends pas ce que la marmotte vient faire ici mais je vous laisse la responsabilité de vos propos. Vous avez un avantage, vous ne serez jamais contrôlés par la police du langage. Selon mes calculs, 70 gigawatts de photovoltaïque représentent 657 kilomètres carrés de panneaux photovoltaïques ! Rappelons qu’il y a environ 1000 kilomètre...

Ces débats ont au moins un intérêt : à défaut de chiffrages, nous approchons les mythes véhiculés par les écologistes. Il faut se serrer fermement les côtes pour garder son sérieux lorsque nous entendons M. de Rugy nous expliquer qu’une éolienne crée trois fois plus d’emplois que le nucléaire et le photovoltaïque en crée neuf fois plus ! Chers...

Mme Merkel ? Elle a bon dos ! Vous citez moins volontiers ses chiffres lorsqu’elle vous parle de rigueur ! Vous prenez en Allemagne les chiffres qui vous intéressent. Ce doit être une forme de schizophrénie… Lorsque quelqu’un cite un chiffre, j’aime bien savoir de quel document il provient. Je pourrais, moi aussi, affirmer que le nucléaire pro...

Je suis très heureux d’apprendre qu’une industrie crée des emplois, mais si c’est dans un autre pays, mon intérêt est amoindri. Je suis très content pour les Chinois, mais si nous faisons le calcul coût-avantages, le nucléaire l’emporte ; il s’agit d’emplois réels et d’une filière qui existe. La centrale de Cadarache, par exemple, emploie 4 500...

Ce sont de vraies personnes et une véritable économie, face à vos théories. En fait, ce que vous proposez, c’est de raser quelques centrales nucléaires en attendant vos 20 000 éoliennes qui produiront neuf fois plus d’emplois.

Il faudrait vous croire sur parole, mais lorsqu’on vous demande vos sources, vous nous répondez « Mme Merkel » ! Je vous cite des faits : quand Bosch est sorti du photovoltaïque en Allemagne, 3 000 postes ont été détruits, alors que le nucléaire est stable aussi en termes d’emplois. Lorsqu’une centrale existe, c’est pour 40 ans, et pendant ce ...

…il doit se demander, en entendant M. de Rugy dire que l’éolien produit trois fois plus d’emplois que le nucléaire, sur quelle planète il vit.

Il n’est pas nécessaire d’avoir fait Polytechnique ou l’ENA pour réaliser qu’une centrale, dont la durée de vie est de 40 ans et qui n’est pas délocalisable, crée plus d’emplois que vos panneaux photovoltaïques construits en Chine et qui subissent les variations du marché. J’en reviens à l’amendement.