Les amendements de Julien Aubert pour ce dossier

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Excusez-moi, mais depuis le début de ce débat nous essayons de faire triompher le bon sens. Vous voulez des exemples ? Je vais vous en citer d’autres. Tout à l’heure, les écologistes nous ont expliqué que le taux d’effectivité du nucléaire de 80 % était lié au vieillissement des centrales. Cela n’a rien à voir ! Je vous rappelle que ce taux att...

Devant le tsunami de votre mauvaise foi, les experts doivent s’arracher les cheveux. Pour en revenir à la filière nucléaire française…

Monsieur Baupin, je vous renvoie au rapport de l’OPECST, puisque vous demandez ma source ; et je suis certain que si Christian Bataille était présent dans l’hémicycle il vous aurait répondu. En l’occurrence, vous comprenez bien l’idée qui sous-tend notre amendement, chers collègues. Nous parlons, nous, des vrais gens, de la vraie filière qui e...

J’ai demandé la parole car M. Chassaigne nous a mis en cause tout à l’heure. Je voudrais que les choses soient très claires. L’opposition, dans la Cinquième République, ne contrôle pas grand-chose, comme chacun sait.

Nous ne contrôlons pas la procédure d’urgence, qui nous a été imposée, ni celle du temps programmé.

Elle nous a été imposée alors qu’initialement Mme le ministre avait exclu d’y avoir recours afin de ne pas nous infliger la double peine une fois retenue la procédure accélérée. Le groupe UMP a très sérieusement préparé le débat et d’ailleurs les participants du monde de l’énergie nous l’ont dit. Cela ne s’est jamais vu au groupe UMP…

Voilà les quolibets ! Nous avons pris six mois et quarante-cinq heures de débat, qui n’ont pas été une succession de monologues comme l’a été le débat sur la transition énergétique au cours duquel les gens lisaient leurs papiers, non ! Après quarante-cinq heures de débat avec une centaine d’entités, nous sommes arrivés à un diagnostic qui a fai...

De ce dialogue de sourds, chers collègues, si vous avez bien réfléchi et bien écouté tout à l’heure, nous avons eu tout à l’heure un exemple à propos d’un amendement important pour nous, relatif au potentiel nucléaire. À ce que nous concevions comme une main tendue pour mener une coconstruction, la majorité n’a répondu que par la caricature de ...

Si le Gouvernement veut rédiger une loi par la coconstruction, l’opposition est là. Mais nous accuser de consommer notre temps libre – notre temps de parole pour partir en week-end…

Qui peut penser cela ? À un moment donné, il faut placer les gens devant leurs responsabilités ! En commission spéciale, nous vous avons proposé de faire une nuit blanche, de continuer l’examen du texte jusqu’au bout de la nuit et de faire le maximum pour voter ensuite ! Mais la majorité s’en fichait et vous vous êtes sentis très à l’aise de te...

Et tous seuls, car vous n’avez ni les radicaux, ni l’UDI, ni l’UMP, ni le parti communiste, mais ça ne gêne personne ! Dès lors, quelle est la valeur d’une loi examinée dans des délais compressés ? Je ne jette d’ailleurs pas la pierre au président Brottes, car il essaie de faire avec ce qu’on lui donne, mais en réalité, même avec toute la bonne...

Il y a dans cette loi la magie des chiffres : 20 % en 2020 ; 30 % en 2030 ; 40 % en 2040 ; 50 % en 2050. Ce que je regrette, c’est que tous ces chiffres qu’on avance ne reposent sur aucune étude d’impact, que rien ne les explique. Pourquoi 55 % ?

J’aimerais qu’on réponde à cette question. Pourquoi pas 49 %, 56 %, 54 %, 60 % ou 90 % ? D’où vient ce chiffre ? Je pose une seule question : d’où vient ce chiffre ? Il y a sans doute une raison qui l’explique. Vous avez parlé de corrélation, mais la corrélation ce n’est pas précis. L’idée est qu’il y a une tendance qui est mauvaise et qu’il f...

Nous avons donc franchi la première étape : c’est le GIEC qui est la source de ce chiffre de 55 %. Là où je ne vous suis pas, monsieur Mamère, c’est que le GIEC ne dit pas que la France, avec ses spécificités, ses singularités, doit réduire ses émissions de 55 %.

Non, mais, attendez : on n’est pas en train de faire une loi européenne, on n’est pas au Parlement européen, on est au Parlement français ! On est en train d’essayer d’établir une trajectoire française, par rapport à une économie française. Premier argument, nous ne sommes pas l’Allemagne, nous ne sommes pas les autres pays, nous partons d’un n...

Si, c’est vrai : 90 % de l’électricité produite en France est décarbonée. Le taux d’émission de CO2…

Je ne vais pas vous le refaire à chaque fois, vous allez m’accuser de faire de l’obstruction, mais j’entends M. Mamère dire que ce n’est pas vrai, que l’économie française n’est pas décarbonée. Sur la partie électrique, nous sommes largement décarbonés.

Merci, monsieur le président. Si on était logiques, on fixerait évidemment un objectif européen mais on ne demanderait pas la même chose à ceux qui polluent beaucoup et à ceux qui polluent moins.

On ne part pas de la même base. On ne peut donc pas dire : que tu pollues beaucoup ou que tu pollues, que tu aies une électricité carbonée ou une électricité décarbonée, tu dois atteindre exactement le même objectif. Voilà un premier argument contre votre amendement. J’en viens à un deuxième. Pendant que la France dit qu’il faut augmenter les ...

C’est pourquoi la France s’est exclue de ce mouvement. Transposons les choses au domaine qui nous occupe. Aujourd’hui, les géants, ce sont les États-Unis et la Chine. Nous, nous comptons quasiment pour epsilon, pour une virgule, dans le problème du réchauffement climatique.