Les amendements de Julien Aubert pour ce dossier
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Cet amendement est très important, parce qu’il remet de l’ordre dans la boîte à outils dont je vous ai parlé tout à l’heure, madame le ministre, entre les véritables objectifs et les objectifs secondaires. Notre diagnostic est le suivant : le principal objectif, le seul qui tienne, doit être de respecter nos engagements de réduction des gaz à e...
Oui, il faut les deux. Mais si nous avons un choix à faire, ce sera plutôt celui du CO2.
Ce n’est pas contradictoire. Je ne vous dis pas que l’on ne peut pas obtenir la réduction des émissions de CO2 par les énergies vertes. Monsieur Baupin, soyez de bonne foi ! Je vous dis qu’il ne faut pas confondre le cheval et le cavalier : le cavalier, c’est la baisse de 40 % et le cheval, c’est le moyen d’y parvenir, soit la part des énergies...
C’est pour cela que nous proposons sept trajectoires différentes, qui n’ont pas d’objectif contraignant, ainsi que la remise d’un rapport sur l’évolution des politiques menées.
Madame le ministre, ce sont les premières félicitations que je reçois aujourd’hui, elles me vont droit au coeur !
Peut-être que cela n’est pas assez clair, mais nous proposons deux types d’amendements : ceux qui visent à corriger des aspects du texte que nous jugeons problématiques et ceux qui expriment la doctrine que nous avons élaborée à la suite de notre concertation sur la transition énergétique et qui a sa cohérence. C’est pour cela que nous n’avons ...
…qui marche, parce que nous avons l’exemple concret sous nos yeux : une augmentation de 2 % des émissions de CO2. Tant que M. Baupin viendra me dire que c’est bel et bien ce qui marche, je lui rappellerai cette augmentation de 2 %.
Monsieur Brottes, il y a plus de cohérence sur l’énergie au sein de l’UMP qu’au parti socialiste sur les questions budgétaires et sociales.
Nous, nous n’avons pas de frondeurs. Et puis surtout, à l’UMP, nous ne coupons pas les têtes.
J’ai été interpellé par votre question, monsieur le président Brottes, et je vais vous répondre sur le fond. Vous avez tout de même dit une énormité en laissant entendre que si on exploitait le gaz de schiste ou le pétrole de schiste, nous n’arriverions pas à remplir nos objectifs d’émission de gaz à effet de serre… Mais c’est un gros mensonge.
Il ne faut pas laisser dans le doute le public qui nous écoute : je vais donc faire de la pédagogie. Aujourd’hui, nous consommons beaucoup de gaz et de pétrole, ce qui nous coûte très cher, près de 70 milliards d’euros. Par conséquent, substituer, à consommation constante, une production domestique à une production provenant de l’extérieur est ...
Au passage, je signale qu’on n’a pas exactement compris où était le curseur du Gouvernement et de la majorité en matière de financement en ce domaine, mais voilà quelle est notre position sur le pétrole de schiste.
Il vous a peut-être échappé que le groupe UMP a une position sur l’exploration des gisements de pétrole de schiste.
Par ailleurs, à l’extérieur de cet hémicycle, il y a des candidats qui ont sur certains sujets des positionnements différents.
Demain, si l’UMP change de président, le nouveau président pourra dire : « Moi, je considère que… » Mais le vrai clivage, président Brottes, est entre ceux qui veulent adopter la position de l’autruche, c’est-à-dire se planter la tête dans la terre, mais ne surtout pas creuser trop profond de peur d’y trouver du gaz de schiste, et ceux qui est...
Monsieur Mamère… « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ! » Je suis donc revenu exprès pour vous. Votre problème, c’est que vous voulez faire le contraire de ce que vous dites car ce que vous proposez, c’est en fait l’économie du charbon.
Je vais rappeler ce qui s’est passé en Allemagne : ils sont sortis du nucléaire, ont fait les énergies vertes et augmenté la consommation de charbon. C’est d’autant plus paradoxal et ironique qu’ils l’ont augmentée parce que les Américains, ne pouvant vendre leur gaz de schiste, ont vendu leur charbon, pas cher, aux Européens. Notre divergence,...
Comme nous sommes de vrais écologistes, nous voulons une vraie diminution des gaz à effet de serre. Prôner un modèle inspiré de l’exemple allemand, qui va augmenter de 2 % les émissions de CO2 en augmentant la consommation de charbon, c’est le pire des services que vous pouvez rendre à notre pays. Arrêtez de faire des focalisations. Je note au ...
Tout d’abord, un point de méthode : certains ont la sobriété heureuse ; nous, les Méridionaux, avons le débat heureux. Je suis heureux de débattre avec vous, monsieur Mamère, parce que j’aime bien la confrontation d’idées. En outre, je souris la plupart du temps – c’est peut-être un défaut, mais je considère que c’est toujours plus agréable pou...
Mais nous ne parlons pas de la même chose, monsieur Mamère : pour moi, l’important n’est pas tant de baisser la consommation d’énergie que de prendre en considération l’urgence. Je vous rappelle la phrase de Jacques Chirac : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. » Il ne faisait pas référence au fait que l’on consommait trop d’énergie...