Les amendements de Julien Aubert pour ce dossier

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Je ne sais pas si mon discours ressemble à du Jacques Bodoin, mais le vôtre ressemble à de la musique un peu trop moderne, c’est-à-dire qu’il fait beaucoup de bruit et qu’on ne comprend pas les paroles.

Mais en l’occurrence, puisque vous m’avez attaqué et que l’heure du repas approche, je ne peux pas laisser sans réponse de tels propos avant la fin de la séance : nous avons défendu des amendements sur la biomasse, sur l’hybridation, expliquant à de nombreuses reprises que ces énergies vertes devaient figurer comme une priorité dans la loi. Vou...

Il faut que cette nouvelle stratégie énergétique aille au plus près du tissu économique constitué par nos PME, qui sont aujourd’hui très durement touchées par la crise. Je pense notamment à celles qui oeuvrent dans le secteur du bâtiment, particulièrement concernées par la transition énergétique. Il me semble que cette forme de reconnaissance e...

Merci, madame le président. Je trouve que cet amendement, comme le précédent, est important, parce que derrière les termes, se cache une philosophie. On le verra ensuite avec la notion de « sobriété énergétique ». Nous devons nous demander si l’avenir de la stratégie énergétique pour la France consiste à réduire la demande d’énergie et la prod...

Le gaullisme n’a jamais été d’extrême droite, vous devriez le savoir. Il s’agit d’une logique pragmatique qui épouse les besoins. Nous savons qu’il y a une forme d’incertitude. Nous l’avons vu dans les hypothèses. Le Gouvernement fait l’hypothèse que la consommation d’énergie va stagner, voire décroître. Il y a des scénarios dans lesquels, au ...

Merci, madame le président. Cet amendement vise à supprimer la notion de « sobriété énergétique ». C’est un débat que nous avons eu en commission spéciale.

Justement, l’hémicycle est fait pour les collègues qui ne siègent pas en commission spéciale et qui découvrent le sujet. Nous avons essayé d’appeler votre attention sur la définition de la transition énergétique. À force de ne pas réfléchir sur les termes, on ne dit pas ce que véritablement on vise.

Le lecteur un petit peu distrait voit les termes « sobriété » et « efficacité » se répéter comme s’il s’agissait de Romulus et de Remus : des jumeaux. Eh bien non ! Nous, nous sommes favorables à l’efficacité énergétique, qui consiste à dire qu’il faut consommer moins pour produire autant. C’est réduire l’intensité énergétique du PIB : ça, oui...

C’est l’idée que le stoïcisme dans la consommation doit conduire à une nouvelle société, à une sortie du capitalisme tel qu’il est actuellement, mais sur un mode quasiment monastique.

Nous sommes défavorables à ce terme. Peut-être madame le ministre aura-t-elle l’occasion de nous donner une définition de ce qu’elle appelle la sobriété énergétique. Qu’est-ce que cela veut dire, « consommer peu » ? Ce n’est pas très précis. Consommer moins, on peut comprendre : moins qu’aujourd’hui. Mais où débute le « peu », personne ne nous...

En ce qui me concerne, j’applique les règles définies par l’Académie française, « madame la présidente » désignant l’épouse du président.

Nous avons déjà débattu de cette question lorsque vous étiez dans l’hémicycle et vous savez qu’il y a là un point de désaccord. Vous voulez politiser une question qui relève simplement de la grammaire française.

Je ne vois pas où il est précisé que l’on doive dire « madame la présidente », mais enfin… L’amendement 129 vise à inscrire très précisément dans la loi les termes efficacité « énergétique active et passive ». En effet, nous avons l’impression que ce texte se concentre beaucoup sur l’efficacité énergétique passive alors que les gains de produ...

Je suis heureux d’entendre les voix de la raison s’exprimer dans toutes les parties de l’hémicycle. Ce que nous disons à l’UMP est repris à l’UDI ainsi que dans les propos du député Bataille et même par l’extrême-gauche car il s’agit d’un discours de réalisme. Même si nous avons des divergences du fait de nos sensibilités politiques évidemment ...

Le principal point négatif de cet article, c’est évidemment l’horizon 2025. Nous ne sommes pas accrochés au nucléaire par idéologie.

La seule idéologie présente dans cet hémicycle s’exhale des bancs écologistes qui sont là pour faire un retour sur investissement puisque l’accord que ceux-ci ont conclu avec Martine Aubry leur permet d’être ici en nombre et de représenter ainsi de manière pléthorique leurs 2 % d’électeurs (Exclamations sur les bancs du groupe écologiste),…

…avec un coût pour la transition énergétique de 290 milliards d’euros, ce qui fait tout de même très cher du député écologiste.

Nous défendons le nucléaire parce que nous pensons que c’est la meilleure manière d’avoir une énergie à bas coûts à la fois pour le consommateur et pour nos entreprises. La date butoir de 2025 pour limiter le nucléaire à 50 % de la production d’électricité est irréalisable parce que supprimer 20 gigawatts d’origine nucléaire en dix ans signifie...

Il est possible d’atteindre le seuil de 50 % de nucléaire, mais pas en 2025. Vous auriez proposé, madame le ministre, la date de 2040, quand l’allongement de la durée de vie des centrales sera achevé et que se posera la question de la quatrième génération, pour réfléchir si on ne doit pas avoir moins de nucléaire dans le mix énergétique françai...

…alors qu’elles baissaient de 2 % sur l’ensemble de l’Europe. Vous avez aussi oublié de dire que le plan énergétique allemand est estimé entre 500 milliards et 1 000 milliards d’euros. De même, vous avez omis de rappeler que les besoins de consommation des industries intermittentes électriques allemandes ont provoqué un afflux de charbon, et qu...