Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier
33 interventions trouvées.
Madame la présidente, plus personne ne sait où on en est. On ne peut pas travailler dans ces conditions, et vous pourriez prendre l'initiative de nous accorder quelques minutes pour régler tout ça. Merci d'avance. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Monsieur Vidalies, j'ai la plus grande estime pour vous, mais ce soir je suis déçu (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe SRC), car nous avons été témoins d'événements.
Vous êtes venu, monsieur Vidalies, avec une dépêche de l'AFP sur un tout autre sujet. Je n'ai rien à dire sur cette affaire, puisque je n'en ai pas été le témoin ; par contre, j'ai été le témoin de faits très précis qui se sont produits aux Invalides entre minuit moins le quart et minuit et demi. Avec un certain nombre de mes collègues, je me s...
et ne portaient ni masque, ni casque, ni bottes. Ces jeunes s'étaient allongés par terre et ils se tenaient par la main dans un mouvement fraternel de solidarité. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Ils ont été encerclés par un nombre de policiers disproportionné. Quand on assiste à une telle scène, monsieur le ministre, on est choqué !
On est choqué de voir que de telles méthodes sont encore utilisées de nos jours ; on est choqué devant une telle disproportion ; on est choqué de constater que nos forces de l'ordre, qui nous font défaut dans les banlieues, dans les campagnes ou chaque fois que nous sommes confrontés à de vraies violences, sont ici gâchées et utilisées pour des...
de personnes sur l'avenue de la Grande-Armée était une erreur qui aurait pu être dramatique. Répondre de manière aussi violente à des jeunes, à des jeunes filles qui, j'en suis convaincu, constituaient la majorité de cette foule ! On a vu des jeunes filles portées, tirées par des policiers. On a vu d'autres jeunes très violemment tirés par les...
Il faut que l'on sache, que ces jeunes sachent que vous riez, que vous vous moquez d'eux, que vous n'avez aucun respect à leur égard !
Riez, mais la jeunesse vous a fui ! D'autres que moi ont été les témoins de cette affaire. Alors que notre pays connaît une crise considérable et qu'il est au bord de la crise de nerfs, nous vous demandons de faire passer un message au ministre de l'intérieur. Qu'il cesse sa politique ! Qu'il comprenne la situation et sache respecter le droit à...
Nous sommes là au coeur du sujet. Structurellement, les législateurs sont méfiants à l'égard des ordonnances, une procédure qui leur retire momentanément leur pouvoir de légiférer pour le conférer au Gouvernement. Cela constitue en soi une difficulté. Mais cette disposition en présente d'autres. Premièrement, elle est extrêmement large. Résult...
Voilà donc les quelques éléments que je voulais vous indiquer. Je ne prétends pas être sûr de moi, mais j'ai la conviction qu'un problème constitutionnel se pose. Vous vous êtes embrouillés en vous demandant s'il fallait afficher les choses en rayant dans tous les textes les notions de « père » et de « mère » ou s'il fallait les dissimuler. Vo...
vous vous êtes pris, passez-moi l'expression, les pieds dans le tapis. Madame la ministre, à force de bricoler en catimini et de jouer au plus malin, on finit par perdre. Il faut être clair, cohérent, et vous ne l'avez pas été. Je tenais, dans le temps de parole qui est, comme chacun sait, limité, à poser ce problème majeur en termes de consti...
Mes chers collègues, quelles sont les grandes écoles fondatrices de la pensée moderne ? (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe SRC.) J'ai évoqué le structuralisme en rapportant une citation on ne peut plus précise de Claude Lévi-Strauss, ce qui n'a suscité aucune réponse. C'est indiscutable. L'autre école fondatrice, peut-être davantage p...
Vous le niez, monsieur Gille ? Dans ce cas, expliquez-nous, nous sommes preneurs ! Je cherche quelqu'un pour débattre. Notez, madame la présidente, que M. Gille souhaite s'exprimer. (Rires sur plusieurs bancs du groupe SRC.) J'en viens aux propos d'une psychanalyste de terrain, Mme Chan, qui a travaillé au service d'aide sociale à l'enfance et...
Pour le petit garçon qui, autour de trois ans, tombe éperdument amoureux de sa mère, le rival naturel, c'est le père. Pour mieux concurrencer ce dernier, il va petit à petit se comparer à lui et se former par mimétisme à son égard. Cet élément sera déterminant dans sa formation à la fois intellectuelle, physique et morale. Nous avons là les élé...
Mon intervention a deux objets, monsieur le président : d'abord vous présenter mes respects du soir et saluer l'ensemble des personnes présentes et en particulier Mme la ministre chargée de la famille. Deuxième raison : obtenir une réponse à une question que j'avais posée à l'occasion d'un précédent rappel au règlement que j'ai effectué à 16 he...
S'il s'était agi d'une initiative gouvernementale, je n'aurais rien à dire, mais il s'agit bien d'une initiative parlementaire. Or nous sommes soumis à l'article 40, qui nous interdit d'être à l'initiative de dépenses publiques. Ma question est précise, elle a été formulée dans les mêmes termes à 16 heures. Je comprends parfaitement qu'on n'ai...
Je tiens tout d'abord à vous présenter mes respects de l'après-midi, monsieur le président, et à saluer l'ensemble des personnes présentes. Nous apprécions le retour de la ministre de la famille. Je constate que ceux qui sont là étaient également présents ce matin à huit heures Mon rappel au règlement a trait au respect de l'article 40. À la...
Monsieur le président, ce vrai rappel au règlement a deux objets. En effet, je voudrais, d'une part, vous exprimer de manière très républicaine mes respects du matin et, d'autre part, m'interroger sur les conséquences financières du prolongement de nos travaux le soir, le samedi et le dimanche. Nous avons la chance de compter parmi nous le prem...
Je veux vous remercier, monsieur le président, d'avoir accordé du temps à notre collègue Noël Mamère pour exprimer sa position. Vous avez bien fait. Cela a eu le mérite de poser le débat. Je veux vous dire une chose très simple : le sujet dont nous parlons est complexe, il exige de la nuance. En deux minutes, ce n'est pas possible. En deux min...
Moi, je ne doute pas de la bonne foi de notre collègue Guedj. Mais je voudrais qu'il m'accorde quelques moments d'attention. Je ne doute pas qu'il le fera. Un enfant, ce n'est pas une page blanche, lorsqu'il naît. Et encore moins lorsque ses parents disparaissent. Je ne voudrais pas que mon propos revête une connotation exagérément personnelle...