Les amendements de Michel Vergnier pour ce dossier

12 interventions trouvées.

Je dois dire que je suis extrêmement surpris de l'argumentation utilisée. Il s'agit là d'un manque de confiance totale envers le métier d'enseignant tel qu'il est. Vous qui avez supprimé la totalité de leur formation pendant les trois dernières années où vous étiez au pouvoir alors que

Je souhaite pouvoir m'exprimer dans le calme. Je ne sais pas comment M. Breton va trouver dans le débat sur la réforme bancaire le lien avec la précédente loi, mais comment peut-on proposer d'ajouter de telles phrases quand on sait que la principale qualité des enseignants est justement de prendre les enfants là où ils en sont, avec leurs diffi...

Votre majorité a en plus supprimé tous les postes d'aide aux enfants je pense aux RASED , qui permettaient de combattre l'échec scolaire. Alors entendre aujourd'hui M. Breton et ses collègues dire l'inverse de ce qu'ils ont fait me laisse incrédule.

Parce qu'il ne s'agit de rien d'autre que de pédagogie, et que la pédagogie, ça ne se duplique pas !

Ce débat est tout de même étrange. Sur un certain nombre de points, on pourrait finalement accepter vos propositions. Le problème, c'est qu'elles sont déjà dans le texte ! Cela devient vraiment le débat du repentir : vous parlez de formation continue, vous y êtes favorables, comme nous tous mais vous ne l'avez pas faite lorsque vous pouviez ! ...

Aujourd'hui, nous la faisons figurer dans notre texte et vous trouvez encore que ce qui est proposé n'est pas de la qualité que vous souhaiteriez ! Il y a vraiment dans ce débat des éléments que je ne connais pas. Vous ne cherchez pas à améliorer le texte, vous en faites simplement ressortir la qualité Je vous en remercie d'ailleurs très sinc...

Oui, ce texte est un texte fondateur. Prenez-le comme tel. Essayons de l'améliorer encore ensemble, si c'est possible, mais vos tentatives actuelles ne servent qu'à mettre en valeur des initiatives que vous avez vous-mêmes totalement abandonnées ! (L'amendement n° 1127 n'est pas adopté.)

Monsieur le ministre, il y a des moments où on a envie de se pincer pour être sûr de ne pas rêver, quand on entend certains propos de nos collègues de l'opposition. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Les critiques qu'ils formulent sont à la marge, et les conseils qu'ils vous donnent masquent un véritable repentir de dix années de ges...

Je ne veux pas parler d'un temps passé où tout aurait été parfait et l'opposer à un autre, mais je sais que le métier d'enseignant est un métier qui s'apprend avant qu'on puisse l'exercer. J'ai pesté, au cours de ces dernières années, en voyant la formation réduite, puis finalement sacrifiée.

Quel triste constat que de voir fleurir des petites annonces dans les journaux pour recruter des enseignants : « Recrute professeur de lettres, sérieux si possible. » Et quelle désolation que d'assister, après quelques semaines, à de nombreuses démissions devant les difficultés insurmontables de la tâche. Oui, il faut remettre l'école de la Ré...

Monsieur le ministre, cette dépense-là, ce n'est pas une vraie dépense : c'est un investissement pour l'avenir de nos enfants. Je ne suis pas de ceux, voyez-vous, qui cantonnent l'école primaire à apprendre à lire, écrire et compter.

L'école de la République, c'est l'école de l'apprentissage à la citoyenneté. Ces trois notions en sont la base, mais il y en a bien d'autres. Éduquer, c'est apprendre aussi à analyser, à choisir, à proposer. Elle est belle, notre école, quand elle met l'enfant au centre du dispositif, quand elle le guide dans sa future condition de citoyen resp...