Les amendements de Michèle Delaunay pour ce dossier

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Madame la ministre, nous ne pouvons pas vous suivre quand vous voulez exclure des dispositions d’une loi relative à la santé certains produits dommageables à la santé. C’est le cas des maladies comportementales et des maladies du travail, mais aussi bien évidemment des substances psychoactives à caractère addictif que j’évoquais tout à l’heure....

En second vient l’alcool, j’en suis tout à fait d’accord, monsieur Debré. Nous ne pouvons laisser les familles, les proches et bien souvent les malades eux-mêmes – car il ne faut pas prendre en compte que la mortalité due au tabac, mais aussi sa morbidité – seuls face aux multinationales du tabac. Le déséquilibre qu’évoquait Gérard Bapt est ic...

Les circonstances des prélèvements sont en effet dramatiques, monsieur Robinet, car il s’agit souvent de sujets jeunes, morts très brutalement. Comme M. Debré, je connais un peu cette question mais je considère pour ma part que demander à la famille de prendre la décision est un deuxième deuil. On constate que 30 % refusent sur le coup, mais q...

Cet amendement vise à proposer un principe clair : à argent public, contrôle public. Nous proposons que les personnes morales de droit privé à caractère sanitaire ou médico-social, qui représentent une part très significative de l’offre de soins et d’hébergement et qui reçoivent à ce titre d’importants financements de l’État, des collectivités...

Contrairement à ce que laissent entendre M. Vigier et M. Door en évoquant le président Mitterrand, nous n’abordons pas le moins du monde ce sujet d’un point de vue idéologique, mais de façon purement pratique : cet ordre répond-il aux attentes que l’on est en droit d’avoir à l’égard de ce type de structures ?

Sa représentativité est-elle forte ? Bénéficie-t-il une adhésion importante de la part des infirmiers, ou au contraire introduit-il une différence – voire une séparation – entre les infirmiers salariés et les infirmiers libéraux ? Pour recevoir bien souvent des membres du personnel soignant ou des équipes médicales, je peux affirmer que, malgr...

Je comprends bien l’objectif qui sous-tend cet amendement. En effet, le coût d’une hospitalisation en hôpital public se compose de deux éléments : le prix de journée et les coûts des soins qui ont été dispensés – qui sont inclus dans le prix de journée, mais qui coûtent à l’hôpital et dépassent même parfois le prix de journée. Prenons l’exempl...

Tout d’abord, je veux saluer l’évolution des positions de nos gouvernements successifs et l’avancée majeure que représente le présent article. Mais je rejoins complètement M. Richard et ceux qui ont présenté cet amendement nouveau car je pense vraiment que ce total annuel apportera, s’il est détaillé, des informations complémentaires. Il perme...

…rendrait compte, d’une part, de la répartition de ces coûts et, d’autre part, de la somme totale. J’entends ce qui est dit : Pierre, qui n’aura pas été malade, risque de se demander pourquoi il cotise. Mais, dans la famille de Pierre, il y a toujours – hélas ! – quelqu’un souffrant d’une pathologie importante : cela peut être sa vieille maman...

En pratique, les lettres sont faites, mais le problème est qu’elles arrivent en retard. Reconnaissons qu’il y a un engorgement des secrétariats, qui sont extrêmement réduits, bien souvent, par les contraintes budgétaires. On ne peut pas demander à tous les médecins de faire leur courrier. Dans mon service, j’envoyais plusieurs centaines de let...

Même s’il ne contient pas de mesures spectaculaires, cet article est important. À cet égard, je veux rendre hommage au rapport remis à Mme la ministre en janvier 2014, qui ouvrait la voie à ces mesures. Il s’agit de donner l’élan à un vrai changement culturel et à une réelle modification des pratiques, conduisant les professionnels à travaille...

J’aborderai deux points. Le premier a déjà été évoqué par Mme Allain et Mme Dubié. Pensez-vous que réflexion de la femme ne commence pas tout de suite, vraiment tout de suite, dès l’instant où elle a le résultat de son test de grossesse ? Et pensez-vous qu’entre les deux consultations nécessaires, deux au moins, elle ne soit pas non plus en ré...

Je voulais dire que les députés de sexe masculin qui ont fait l’exégèse de la loi Veil ont appelé l’attention sur le fait que la parole de Mme Veil appelait elle-même à l’humilité. Eh bien, je veux seulement dire, mais vraiment du fond du coeur, que les premiers à devoir être humbles sur ce sujet, ce sont justement les hommes.

Mais bien sûr ! Nous recommandons aux Français de prendre de l’héroïne tous les jours !

Nous savons tous que la prévention, qui est le maître mot de ce projet de loi, se décompose en prévention primaire, secondaire et tertiaire.

Nous savons aussi que la médecine ploie sous le poids des maladies comportementales, qui sont principalement des maladies addictives. Aujourd’hui où nous abordons ce très beau sujet de la réduction des risques, nous devons nous poser la question suivante : devons-nous laisser en dehors du champ de la prévention et de la politique de réduction d...

Je ne fais aucune distinction entre les malades ou les personnes en difficulté, et je suis sûre que vous faisiez de même dans votre exercice professionnel.

J’ai discuté de cette question avec des juristes. Vous savez que tout un chacun, et le corps médical en particulier, peut voir sa responsabilité engagée s’il n’a pas porté secours à une personne en danger. En dehors même du cadre de cette expérimentation, on pourrait ainsi incriminer quiconque ne porterait pas assistance à une personne se faisa...

Votre test est positif, monsieur Dhuicq : tout le monde ici se souvient que vendredi dernier, vous aviez déjà fait référence à l’anosognosie. Personne n’en est victime !

J’appelle l’attention de mes collègues de droite sur le risque de « dhuicisation » des esprits et des discours. Même M. Debré, que je respecte beaucoup, y a cédé !