Les amendements de Philippe Cochet pour ce dossier

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Monsieur le président, ma question s’adresse à monsieur le Premier ministre. Quelle est l’autorité de l’État quand un Premier ministre et son ministre de l’intérieur parlent de « sauvageons » quand ce sont des meurtriers qui attaquent les forces de l’ordre à Viry-Châtillon ? D’un point de vue pénal, ces auteurs peuvent être poursuivis pour ten...

Quand vous promettez des pare-brise anti-projection et des tenues ignifugées, la traduction directe des policiers a été de dire : « Ah ! c’est bon, on peut nous jeter des cocktails Molotov maintenant. » Mais pour qui prenez-vous les policiers ? ( Protestations sur les bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain.) Ils ne manifestent p...

Pour échanger régulièrement avec eux, je vous rassure : ils aiment leur métier et ils ne font pas de politique, contrairement à ce qu’affirme, en bon commissaire politique, le premier secrétaire du Parti socialiste qui, lui aussi, est complètement hors sol.

Ils sont simplement écoeurés, car vous les avez abandonnés avec votre politique laxiste en termes de sécurité. Face à une telle carence se pose très clairement la question de la légitime défense de nos forces de l’ordre. Le risque ne peut pas être uniquement du côté de ceux qui protègent les Français. Monsieur le Premier ministre, force doit r...

Alors que l’état d’urgence a été décrété, tous les jours des attaques en règle sont perpétrées contre les forces de l’ordre. Les policiers font face à des voyous armés de barres de fer, de harpons, d’acide et d’engins incendiaires, qui peuvent blesser, voire tuer, ces femmes et ces hommes défenseurs de la République. Stop à la haine anti-flic !

Où est l’autorité de l’État quand, face à des voyous, on vous entend donner des leçons, avec des déclarations magistrales non suivies d’effet ? Techniquement, l’État a la capacité de donner des ordres pour mettre ces voyous hors d’état de nuire. Où est l’autorité de l’État quand, chaque nuit, on voit dans certaines villes des regroupements res...

La réponse qui vient d’être donnée est absolument atterrante. Monsieur le Premier ministre, nous sommes en guerre et cette situation d’exception nécessite une information précise de nos compatriotes comme de la représentation nationale sur la réalité des attentats à venir en France. À la fin de l’année dernière, vous évoquiez des risques d’at...

Monsieur le Premier ministre, quelle est la réalité des informations que vous détenez concernant la sécurité des Français ? Nos services de renseignement sont-ils réellement débordés compte tenu du nombre de terroristes de l’intérieur et de l’extérieur ? Quelles mesures préventives de masse allez-vous mettre en oeuvre pour protéger nos compatri...

Monsieur le Premier ministre, notre pays est en guerre. Nos assemblées ont voté l’état d’urgence dans un esprit de concorde nationale. Dans ce contexte, la préfecture de police de Paris a interdit, dimanche 29 novembre, une manifestation. Vos discours martiaux et ceux du Président de la République se succèdent, mais que constatons-nous ? La ma...

…cagoulés ou masqués, ont pu se réunir et infiltrer cette manifestation interdite alors que nous sommes en plein état d’urgence. Ces voyous, ces ennemis de la République, ont saccagé le mémorial improvisé situé en plein coeur de Paris, place de la République, alors que les obsèques des victimes des attentats ne sont pas encore terminées. L’ab...

À ce jour, 317 interpellations ont eu lieu et 174 gardes à vue, dont 9 prolongées, ont été décidées. Une fois de plus, la réaction a eu lieu, mais après. Gouverner, c’est prévoir. L’autorité ne se paye pas de mots mais d’actes. Quand on est en guerre, on doit d’abord et surtout s’occuper de la protection des Français. Monsieur le Premier mini...

Monsieur le Premier ministre, il aimait sa famille, son entreprise, son quartier, sa ville et la France. Sa mère, sa femme, son fils, son frère et ses centaines d’amis ne le reverront plus. Il s’appelait Hervé Cornara et il a été décapité par un barbare nommé Yassin Salhi. Cet odieux crime djihadiste a été mis en scène de manière macabre. Nous...

La famille d’Hervé Cornara, les habitants de Fontaines-sur-Saône, les élus, tous ont fait preuve d’une grande dignité à l’occasion de la marche blanche de mardi dernier. Lors des obsèques, vendredi dernier, l’épouse d’Hervé a regardé en direction du ministre de l’intérieur en demandant aux dirigeants du peuple français : « Je vous en supplie, p...

Monsieur le Premier ministre, ne pensez pas un instant que la polémique concernant la réforme du collège va masquer le profond mécontentement des professionnels de santé. Je vous rappelle que le groupe UMP a voté à l’unanimité contre ce texte lors de son examen en première lecture à l’Assemblée. Avec ce premier vote, vous pensez avoir gagné vo...

Il n’en est rien. La colère des médecins et du corps médical est intacte. Pour preuve, dans ma commune, les membres de l’association des médecins de Caluire-et-Cuire, qui regroupe nombre de médecins généralistes ou spécialistes, ont voté à l’unanimité des présents une motion indiquant qu’ils n’appliqueront pas le tiers payant généralisé, notam...

Contrairement à ce que vous dites – puisque vous réduisez le débat à l’invective –, ces inquiétudes ne viennent ni de pseudo-intellectuels ni de pseudo-médecins. Quand je regarde le fronton de ma mairie où sont inscrits les mots : « Liberté, Égalité, Fraternité »,…

… je me dis que, vraiment, vous portez atteinte aux fondements de la liberté. Monsieur le Premier ministre, cessez vos leçons d’unité nationale avec des trémolos dans la voix, alors que vous mettez à mal l’un des fondements de notre République : la liberté.

Qui a déclaré, en mars 2012, devant l’Union nationale des associations familiales, qu’il ne toucherait pas aux allocations familiales, et que celles-ci : « ne seront pas soumises à condition de ressources » ? C’est François Hollande.

C’est un nouveau mensonge, c’est une tricherie, c’est un scandale ! Les socialistes seront à l’origine de la fin de l’universalité des allocations familiales. C’est la rupture brutale et injustifiable du pacte républicain entre l’État et les familles depuis 1945. Vous aurez, une fois de plus, trahi le peuple de France. Alors que vous réclamez ...

, alors que vous et votre gouvernement matraquez les familles, vous les malmenez, vous les caricaturez, vous voulez les déstabiliser, et maintenant vous instaurez deux types d’enfants : les enfants de riches et les enfants de pauvres. C’est tout simplement insupportable. Il y a quelques jours, des centaines de milliers de Français défilaient, ...