Les amendements de Pierre Morel-A-L'Huissier pour ce dossier
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Monsieur le Premier ministre, le 13 novembre 2013, à l’appel du syndicat Alliance, 5 000 policiers avaient manifesté. Il y a trois ans. Un an plus tard, le 13 novembre 2014, 8 500 policiers ont défilé à Paris pour « dénoncer leurs conditions de travail et le mal-être dans la police ». Il y a deux ans. En octobre 2015, une autre manifestation ...
Enfin, en juin 2016, lors d’une cérémonie d’hommage au couple de policiers assassinés à Magnanville, un policier a refusé de serrer la main au Président de la République. Vous devez vous en souvenir personnellement, vous y étiez. Il y a simplement cinq mois. Si je reprends ces différents événements, c’est pour vous faire comprendre que les man...
Monsieur le Premier ministre, vous avez récemment présidé, à Privas, en Ardèche, un énième comité interministériel aux ruralités. Cela pourrait être enfin le signe d’une véritable prise en considération de la situation des territoires ruraux, d’autant qu’un tel comité n’a été réuni ni en 2012, ni en 2013, ni en 2014. Hier, interrogé à ce sujet...
Les annonces faites ne sont en réalité qu’un catalogue à la Prévert, qui reprend des mesures bien connues, désuètes, en matière tant de démographie médicale que de numérique, de services publics et d’éducation. Le contrat de ruralité, qui semble être la mesure phare, constitue un nouveau carcan que vous allez imposer aux acteurs ruraux. La ru...
Monsieur le Premier ministre, aujourd’hui se tient le salon de l’agriculture. Que voyons-nous ? Un Président de la République insulté,…
…un Premier ministre interpellé violemment, un stand du ministère de l’agriculture démoli par des agriculteurs. Depuis des mois et des mois, nous vous le disons, depuis des mois et des mois, les agriculteurs vous le disent, chacun à leur façon, dans les provinces et sur l’ensemble du territoire : si votre ministre de l’agriculture n’aime pas ce...
L’agriculture, ce sont des combats, au niveau national, au niveau européen, au niveau international. Il faut être présent partout, à tout moment. La crise est grave et le désespoir, total. C’est le secteur qui enregistre le plus fort taux de suicides. Le Président de la République lui-même déclare s’être rendu au salon pour « entendre ces cris ...
Il faut enrayer le déclin de la France sur la scène européenne, dont le conseil des ministres de l’agriculture du 15 février a été le révélateur, puisque notre pays n’y a rien obtenu. Tout le monde agricole vous demande de faire des efforts pour obtenir des prix rémunérateurs, d’instaurer une vraie transparence sur les marges, de tenir compte ...
Ma question est simple : êtes-vous aujourd’hui en mesure de comprendre les réalités du monde agricole et d’apporter des réponses concrètes à leurs problèmes ?
Monsieur le Premier ministre, comme vient de le dire Georges Fenech, cela fait deux ans que François Hollande est responsable des affaires de la France. Cela fait deux longues années que, mois après mois nous ne pouvons que constater les ravages de votre politique, notamment en matière d’éducation nationale. Et ce n’est pas l’interview de ce ma...
Depuis deux ans, votre politique est un échec patent. Nous avons changé de Premier ministre et dans le même temps de ministre de l’éducation nationale. Nous pouvions espérer un changement de politique ; il n’en est rien. Le directeur général de l’enseignement scolaire vient de démissionner. C’est dire ! Votre prédécesseur, Vincent Peillon, ava...
Monsieur le président, mes chers collègues, ma question s’adresse à M. le Premier ministre. Durant cinq ans, vous n’avez eu de cesse, en tant que président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, de dénoncer la politique de l’ancienne majorité vis-à-vis des territoires ruraux. Mais où sont aujourd’hui les réouvertures de tribunaux ? Où s...
Qui remet en cause l’exonération des charges sociales en zone de revitalisation rurale ? C’est encore vous !
Je parle au nom de ces 11 millions d’habitants qui représentent 80 % du territoire et que vous maltraitez ! Je parle au nom de ces 20 000 maires ruraux, aujourd’hui réunis en congrès, qui ne ménagent ni leur temps ni leur peine, pour moins de 500 euros par mois. Ces maires qui crient aujourd’hui leur exaspération face aux normes sur lesquelles ...
Nous, élus UMP, ne vous laisserons pas faire et nous saisirons le Conseil d’État de plus de mille recours ! Nous ferons capoter votre réforme pour sauver l’avenir de la ruralité !
Monsieur le Premier ministre, vous êtes aujourd’hui totalement hors sol : vous n’entendez plus les citoyens ni les territoires, pas même vos préfets qui vous communiquent pourtant des notes confidentielles. Vous n’avez apprécié ni les « bonnets rouges » ni les « bonnets bleus ». Par votre politique vous conduisez à des blocages et allez jusqu’à...
Monsieur le Premier ministre, je m'adresse aujourd'hui à vous non pas à cause de l'absence physique de M. Le Foll, mais parce que certains s'interrogent sur le rôle exact du ministre de l'agriculture qui s'occupe semble-t-il plus de politique politicienne que de l'agriculture française.
Le monde de l'élevage est en ébullition. Dimanche, la FNSEA et les Jeunes agriculteurs ont organisé à Paris une manifestation qui a rassemblé 11 000 personnes. Les éleveurs souffrent ; ils rencontrent de grandes difficultés : augmentation des coûts de production, baisse des marges, fixation des prix agricoles, manque de visibilité sur les aides...
craintes quant à la nouvelle PAC. Le monde agricole attend aujourd'hui des actes et non des paroles. Il attend également du ministre de l'agriculture un vrai investissement et non le dilettantisme que dénonce Xavier Beulin, président de la FNSEA.
L'élevage est une chance pour la France et pour nos concitoyens en termes de qualité et de traçabilité. Ceci doit s'entendre dans une complémentarité entre céréaliers et éleveurs. L'élevage est également une réponse aux zones de montagne qui, à défaut, connaîtraient déprise et friche. Monsieur le Premier ministre, après avoir remis votre minis...