C'est sa première question !
Elle n'a pas écouté une seconde le discours de M. Tian ! Pas de leçon à ce sujet ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP, protestations sur les bancs du groupe SRC.)
C'est élégant !
Un peu quand même !
Elle ne vous a pas entendu !
Bien sûr ! Il a raison !
Ah ! Il y a un « mais » !
C'est la réalité !
Posez votre question au Gouvernement !
Répondez à la question ! Le PLF !
Où en est, en particulier sur le plan financier, le projet Galileo – équivalent du Global Positioning System (GPS) américain –, qui représente un très grand enjeu pour les années à venir ? Dans deux jours, quatre satellites auront été lancés – il en faut dix-huit pour permettre une première opérabilité.En deuxième lieu, où en sont, avant le sommet prévu à Doha à la fin de novembre et au début de décembre, les négociations sur le climat ? L'Union européenne étant toujours volontariste sur ce sujet, quel est l'état d'esprit à Bruxelles à la veille de la réunion préparatoire à la Conférence des parties (pré-CoP) et de la ...
Monsieur le président, monsieur le ministre chargé des affaires européennes, monsieur le ministre chargé des relations avec le Parlement, mes chers collègues, mon groupe ne partage pas – vous le comprendrez, monsieur Cazeneuve – la vision angélique de l'action du Gouvernement que vous venez d'exposer.Pour la troisième fois en moins de quinze jours, nous nous retrouvons pour débattre des questions européennes. Il faut reconnaître que le sujet européen est au coeur de nos préoccupations depuis déjà de très longs mois.Tout d'abord, il y a eu la campagne électorale pendant laquelle vous nous avez expliqué à longueur de discours, mes chers ...
Vous nous avez dit ensuite – gonflant vos muscles – que vous alliez renégocier le traité que vos prédécesseurs avaient mis des mois à négocier et à signer, et qu'on allait voir ce qu'on allait voir… Mais on n'a rien vu ! (« Rien ! » sur les bancs du groupe UMP. – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Pour reprendre une phrase bien connue, vous sautiez sur vos chaises comme des cabris en disant « l'Europe ! l'Europe ! l'Europe ! » mais, au final, vous vous êtes déchirés sur le traité constitutionnel.Après six mois de présidence Hollande, à la veille de ce nouveau sommet européen, où en sommes-nous ?Le groupe majoritaire ...
Alors, si vous voulez vous gargariser, mes chers collègues, d'une réorientation de la politique européenne comme je viens encore de l'entendre – « Vaste programme ! » aurait dit un célèbre homme d'État –, faites-le, libre à vous ! Mais personne n'est dupe !Enfin, vous n'avez eu de cesse, depuis six mois, d'affaiblir le couple franco-allemand, dont tous s'accordent à dire qu'il est le moteur de l'Union. Les échanges aigres-doux que vous avez eus hier, monsieur le ministre, avec votre homologue allemand, Michael Link, au sujet des euro-obligations et de la supervision bancaire de la zone euro montrent une fois de plus que le fossé se creuse ...
Pour compléter ce bien pauvre bilan, nous avons assisté la semaine dernière, en direct, à l'échec d'un vrai projet en matière de défense européenne : la fusion EADS-BAE. Monsieur Cazeneuve, vous qui avez siégé à la commission de la défense, vous savez de quoi je parle : c'était un projet de souveraineté et de politique industrielle, un projet européen qui faisait sens. Lorsque l'Eurogroupe l'a annoncé, nous avons eu droit à un communiqué laconique prenant acte et annonçant que le Gouvernement se prononcerait le moment venu… Ce moment n'est apparemment jamais venu ! L'échec du projet symbolise votre manière d'agir ou plutôt de ne pas agir : ...
Monsieur le ministre, où sont les réponses de notre pays aux propositions du groupe sur le futur de l'Europe créé au début du printemps par le ministre des affaires étrangères allemand ?
L'essentiel est maintenant fait ; c'était l'étape primordiale qu'il fallait franchir. Vous aurez à appliquer et à mettre en oeuvre le travail que nous avions au préalable réalisé.Mais la France a-t-elle encore une voix qui porte en Europe ?
Y a-t-il un cap ? Y a-t-il une vision ? Y a-t-il un souffle que vous puissiez transmettre à nos compatriotes ?Nicolas Sarkozy n'est plus là pour servir de bouc émissaire. Vous êtes maintenant, monsieur le ministre, avec le Premier ministre et avec le Président de la République, face à vos responsabilités, responsabilités imminentes, responsabilités de faire. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Je conclus, monsieur le président (« Il serait temps » sur les bancs du groupe SRC.) Nos partenaires ne nous attendront pas pour avancer. Qu'avons-nous à leur dire ? Qu'avez-vous, monsieur le ministre, messieurs les députés de la majorité, à leur dire ? Là, est la seule question qui vaille. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Ça vous fait envie !
Et ça change, maintenant ?
L'opposition n'aurait pas la légitimité nécessaire pour contester les choix de la majorité ?
Il n'y a pas eu de crise, peut-être ?
Ne regardez pas toujours le passé !
S'exprimer, oui, mais sans que cela tourne au pugilat !
Il ne suffit pas de participer, il faut proposer !
On vous soutiendra comme vous nous avez soutenus lors des négociations sur le traité européen !
Vous ne vous êtes pas exprimé à ce sujet !
Vous aviez une occasion en or, il fallait la saisir !
Quelle est la position de la France sur la démocratisation générale du système européen ? Quelle est sa position sur l'élection du président de la Commission au suffrage universel et sur la création d'une véritable armée européenne ? Pendant que vous appeliez un à un vos députés récalcitrants et frondeurs à rentrer dans le rang, nos partenaires, eux, réfléchissaient et proposaient !Par ailleurs, je doute qu'en ces moments difficiles pour tous, ils apprécient vos déclarations, monsieur le président de l'Assemblée, sur le respect « absurde » de la règle consistant à ramener le déficit à 3 %. Chers collègues, quelle cacophonie ! Quel signal ...
Le budget que nous avons commencé à examiner hier en témoigne. Alors que tous nos partenaires s'imposent des efforts de redressement et procèdent à des réformes structurelles, la France prend des décisions altérant la compétitivité de ses entreprises, tout en ne diminuant pas suffisamment la dépense publique et en matraquant fiscalement les Françaises et les Français de toutes conditions. Après le choc de compétitivité promis, espéré, attendu… on évoque aujourd'hui une « trajectoire de compétitivité ». Quelle litote ! Espérons juste que cette fameuse trajectoire ne soit pas synonyme de décrochage de compétitivité, à l'instar de la ...
N'est-ce pas normal ?
Il était possible de faire les deux !
Avec vous, c'est l'impunité !
Vous ne répondez pas à la question !
Elle est belle, la majorité ! Elle est soudée !
C'est une imposture !
Répondez à la question !