Et Staline, c’était mieux ?
Il a le sens de l’humour !
Les leçons, ça suffit !
Insupportable !
Cessez de jouer au magistrat !
Qu’il fasse plutôt reculer le chômage !
un modeste député de l’opposition ne pouvant avoir raison à vos yeux.Mais je reste à votre disposition car je peux vous aider. Voilà ce qui est mis en place par des entreprises, et je pense que cela peut servir d’exemple !
Je crains, madame la ministre, qu’une bonne idée ne finisse dans le tiroir des bonnes intentions pour cause d’impréparation, voire de posture politicienne,
Madame la ministre, ce qui était mauvais hier devient bon aujourd’hui, avez-vous répondu avec ironie à l’un de nos collègues, à l’article 11. Je voudrais reprendre votre phrase en l’appliquant cette fois-ci à l’expérimentation de la délivrance des médicaments à l’unité. Je m’en étais fait l’ardent défenseur il y a quelques années, et cela n’avait plu ni à gauche ni à droite. Aujourd’hui, vous avez évolué et j’applaudis.Malheureusement, à la lecture de l’exposé des motifs et des annexes, je constate que votre expérimentation, telle qu’elle est présentée, est quasi irréalisable, voire irréaliste. La mise en oeuvre de la ...
C’est lui qui s’emporte !
Bientôt il n’y en aura plus.
Vous voulez discuter, mais vous ne voulez pas agir. Cela fait un an que nous attendons votre action !
C'est du bricolage !
Il vous écoute mentir !
Le peuple vous écoute !
On va passer à autre chose ! Je l'ai dit hier !
Vous avez la mémoire courte !
C'est grave !
Comment peut-on dire cela ? Ce n'est pas possible !
Ces remerciements m'ont semblé un peu prématurés. En effet, l'élaboration d'une loi est quelque chose de très long ; ce soir, nous ne sommes pas encore à la fin.Je voudrais pour ma part remercier les nombreux Français qui continuent à nous faire confiance. Je veux qu'ils sachent que le chemin est encore long et qu'ils gardent confiance, parce que nous continuerons à nous battre contre ce projet funeste que la majorité nous a proposé dans cette première étape du processus législatif. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Votre façon juste et équilibrée de présider vous a contraint tout à l'heure, la mort dans l'âme, à me couper la parole. Quand je dis « la mort dans l'âme », c'est parce que vous avez bien senti que, sur les bancs de la majorité, certains étaient frustrés parce que je n'ai pas pu terminer mon propos. (Sourires sur de nombreux bancs.)Je profite de l'occasion que me donne l'amendement pour achever de citer ce magnifique livre d'Aldous Huxley, Le Meilleur des mondes, que François de Mazières et moi-même avons déjà cité. Écoutez-moi bien, c'est important : « Les utopies apparaissent comme bien plus réalisables qu'on ne le croyait autrefois et nous nous ...
Et j'ai le souvenir de sentiments partagés entre, d'un côté, une admiration pour les progrès scientifiques et, de l'autre, une forme de révulsion pour ce que pouvait être la société de demain. Permettez-moi de vous lire quelques extraits de ce qu'Aldous Huxley écrivait en 1951, vingt ans après la parution du livre – ce peut être l'occasion de se cultiver pour certains (Exclamations sur les bancs du groupe SRC) : « Aujourd'hui, il semble pratiquement possible que cette horreur s'abatte sur nous dans le délai d'un siècle ». Il évoque un « totalitarisme supranational, suscité par le chaos social résultant du progrès technologique ». Si M. le président ...
Mes chers collègues, voilà encore un article qui démontre combien votre loi est une révolution à l'envers. Pour aller dans le même sens que mes prédécesseurs, je dirai que vous pulvérisez non seulement le droit, mais aussi la famille. Et tout ceci par souci de clientélisme ; car ce n'est rien d'autre que cela !Mariage, adoption, PMA, GPA : voilà votre ligne d'évolution, votre ligne de progrès ! Depuis le début, depuis que nous abordons le sujet de la PMA et de la GPA, je pense au livre d'Aldous Huxley, Le Meilleur des mondes, (« Ah ! » sur les bancs du groupe SRC) que notre excellent collègue François de Mazières a évoqué il y a quelques jours et que j'ai ...
Je le disais il y a quelques jours : c'est une révolution copernicienne à l'envers. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)
Pour éviter toutes ces discussions, retirez ce texte qui n'a pas de raison d'être. C'est une fausse révolution.
En lisant cet article, dont nous souhaitons la suppression, je me disais qu'au motif de l'égalité et de la lutte contre les discriminations, vous créez des discriminations. Vous êtes, avec ce texte, en train de créer une usine à gaz, car sur le fond comme sur la forme vous faites défaut. Nous avons, au sein de l'opposition, d'éminents juristes. (Rires sur plusieurs bancs du groupe SRC.) Ils ont démontré qu'ils avaient des arguments. Nous aurions pu les mettre à votre disposition pour mieux échafauder ce texte.J'ai envie, sous forme d'humour, de vous faire une proposition. Puisque vous êtes constamment obligés de prévoir des dispositifs particuliers – à ...
C'est moins sûr !
…qui déstructureront bien plus la famille que l'impossibilité pour deux hommes ou deux femmes de se marier ou d'adopter un enfant.Madame la garde des sceaux, je veux citer un homme politique que vous connaissez trop bien pour l'avoir fait perdre hier, Lionel Jospin : « Il n'est pas nécessaire d'institutionnaliser automatiquement les moeurs », disait-il. Que votre projet de loi fasse encore perdre la gauche demain ne me gêne pas. Ce qui me dérange plus, voire ce qui me révolte, c'est que toute notre société y perdra.Chers collègues de la majorité, vous avez peut-être la force du nombre mais vous n'avez pas la puissance de la raison. (Applaudissements sur les ...
L'autre argument de la majorité est celui de l'égalité, ou de la suppression des discriminations. Il me semble pourtant que nous allons créer encore davantage de discriminations. Notre collègue vient d'en faire la démonstration sur le problème de la mobilité. Mais les discriminations entre les couples d'hommes et les couples de femmes posent aussi question.Quant à l'égalité, elle n'est pas toujours synonyme de justice. Ne pensez-vous pas qu'il eut été prioritaire de travailler sur d'autres engagements du candidat Hollande, notamment l'emploi. Le chômage crée davantage d'inégalités,…
Élu à 61 %, je pense avoir au moins la légitimité de défendre ici les valeurs que j'ai défendues pendant ma campagne devant mes concitoyens. Je ne suis pas le seul à être dans ce cas. Acceptez donc que nous répétions sans cesse nos arguments.
Un des arguments de la majorité en faveur de ce projet de loi consiste à dire que ce texte était une promesse du candidat François Hollande. C'est juste, mais c'est un peu court. Le Président a été élu avec cinquante et quelques pour cent des voix. C'est encore un peu court, mais cela confère une petite légitimité.
Exactement !
Contre les Français !
Cela ne veut rien dire !
Il est défendu.
Je sais que le droit est difficile et qu'il est parfois tordu, mais la morale peut le tirer vers le haut. Les socialistes font l'inverse, ils le tirent vers le bas : (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP.)(Les amendements identiques nos 2298, 2449 et 3227, ne sont pas adoptés.)
Je dirai même que, plus ils écoutent l'opposition, plus ils ont conscience que ce projet de loi est funeste, néfaste et contre-nature ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Il est vrai que nous faisions face parfois, hier, à de l'indifférence, parce que nos concitoyens ne mesuraient pas les conséquences de ce texte. C'est parce que l'opposition sait mettre le doigt sur les incohérences de ce texte et sur son impréparation que les Français en prennent aujourd'hui conscience. Un grand débat sous la forme d'états généraux aurait été nécessaire.Mme la garde des sceaux insistait hier sur le sens des mots ; aujourd'hui, elle s'en affranchit bien facilement. ...
Même si elle n'a été rattachée qu'en 1766, la Lorraine n'en demeure pas moins une terre de valeurs traditionnelles à l'image de la Bretagne et de la Normandie !Notre collègue Marc Le Fur a signifié, en début de séance, combien les Français manifestaient de l'intérêt à nos débats.
Je ne vous parlerai pas de la Lorraine, mes chers collègues…
Ce n'est pas acceptable, monsieur le président ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
C'est ce que nous proposons par cet amendement, qui pose tout naturellement le principe de l'altérité pour l'adoption, comme pour le mariage.
D'ailleurs, mes chers collègues de la majorité, et je le dis avec courtoisie, prenez un petit moment de réflexion objective. Affranchissez-vous des doctrinaires qui vous embrigadent ! Écoutez la loi qui vous parle ! Platon, dans le Criton, faisait parler les lois : c'est ce qu'on appelle la prosopopée des lois, c'est-à-dire leur personnification. La loi que vous nous proposez hurle déjà son indignation, souffre dans ses articles et vous supplie de ne pas l'adopter, un peu comme un enfant supplierait d'être adopté par un papa et une maman.
…d'une idéologie qui se veut révolutionnaire et progressiste, cette loi emmènera nos valeurs sur l'échafaud. J'ai une terrible révolte au fond de moi, comme mes collègues de l'opposition, et comme nombre de concitoyens que nous côtoyons au quotidien, dont mon chauffeur de taxi d'hier. (Rires sur les bancs du groupe SRC.) Eh oui ! Les taxis, c'est une bonne caisse de résonance, vous le savez bien !
J'ai dit que cette loi déstructurait totalement notre société. J'ajouterai ici que, par la grâce de la dictature…
Prenez les baïonnettes !
Mais ce n'est pas une révolution copernicienne ; Mme Taubira n'est ni Copernic, ni Galilée. Alors que cette révolution-là nous a ouvert la voie de la vérité, vous, députés de la majorité, faites à nouveau tourner le soleil autour de la Terre ! Quelle révolution que celle d'emmener notre société dans les sens interdits de notre civilisation !Quant à votre argument de l'égalité, je vous rappelle qu'égalité n'est pas justice et que l'égalité a pu créer dans notre société de nombreuses situations contraires au bon sens, voire injustes. Dans le cas qui nous occupe, en raison de l'insuffisance du nombre d'enfants à adopter, je crains qu'on ne brandisse ...
La majorité se plaint souvent que l'opposition répète inlassablement les mêmes mots, ce qui génère chez elle les mêmes maux. Mais repetitio mater studiorum est (Exclamations sur les bancs du groupe SRC), l'art de la pédagogie, c'est la répétition. À l'époque reculée où j'étais enseignant, il m'arrivait de répéter plus souvent à certains élèves. Permettez– d'autres auraient dit « souffrez » – qu'à propos de cet amendement je répète que ce projet de loi, non seulement irresponsable mais aussi funeste, organise – je reprendrai les mots du chauffeur de taxi qui m'emmenait hier à l'Assemblée – « la décadence de notre société ...