Ma question est simple : monsieur le Premier ministre, avez-vous conscience de votre responsabilité dans cet abandon de certains des plus beaux fleurons de notre industrie française depuis cinq ans ?
Les raisons de ce fiasco ? La multiplication des normes et des règles nouvelles – comme le compte pénibilité – et le matraquage fiscal des entreprises et des consommateurs.Je veux également dénoncer avec force l’abandon répété de fleurons industriels dont François Hollande mais aussi son fils spirituel Emmanuel Macron et ses amis partagent la responsabilité. C’est ainsi qu’ils ont signé tous ensemble l’arrêt de mort de la branche énergie d’Alstom, cédée à l’Américain General Electric, alors qu’il s’agit d’un secteur stratégique dans lequel la France a toujours été leader. On nous promettait la création de mille emplois : mille ...
Pourtant, tous les indicateurs étaient au vert : prix du pétrole bas, taux d’intérêt proches de zéro, euro relativement faible. Mais, alors que l’industrie représente 30 % du PIB en Allemagne et 24 % en Italie, en France, sa part est tombée à 19 % et nous avons perdu 170 000 emplois industriels entre 2012 et 2016, sans compter les emplois de service qui en dépendent.
Ma question s’adresse au Premier ministre.Lors de son élection, en 2012, François Hollande avait promis de se consacrer au redressement productif du pays : l’industrie allait être une priorité du quinquennat. Qu’en est-il cinq ans après ? Force est de constater que, sur ce plan aussi, le bilan est particulièrement désastreux.
Avec M. Antoine Herth, qui encadrait les députés du groupe Les Républicains, nous voulons vous adresser nos remerciements sincères. M. François Brottes et vous-même avez su animer cette commission dans le respect des différents groupes, dans l'esprit insufflé par M. Patrick Ollier. J'ai pu constater votre sens de l'écoute lors des réunions du bureau de la commission. Je remercie également les administrateurs et tous les fonctionnaires de la commission. Mes remerciements s'étendent également aux députés de tous les groupes. Nous ne sommes pas toujours d'accord, mais c'est la grandeur de la démocratie que de permettre à des débats de fond de se tenir dans ...
Voilà un rapport d'information sur lequel nous pouvons tous nous rejoindre, en effet.Si l'on ne peut pas rétablir les outils initiaux de la PAC, les nouveaux outils efficaces permettant de préserver notre agriculture, nos agriculteurs et le revenu agricole ne sont toujours pas en place. Il faut que les producteurs éparpillés puissent s'associer pour affronter la puissance d'achat des grandes surfaces. La question de la concurrence sur laquelle vous faites des propositions est majeure. Une véritable évolution du droit français et du droit européen est nécessaire. De nouveaux outils doivent aussi être imaginés pour faire face aux aléas climatiques. Sur de ...
Au nom du groupe Les Républicains, je me réjouis que nous débattions aujourd'hui d'un avis du CESE. C'est trop rare, car il y a là une matière première très intéressante ; les liens entre nos deux institutions devraient être renforcés.Nous partageons, bien évidemment, les objectifs exprimés ici. Nous souhaitons tous une meilleure rémunération des agriculteurs, et donc une meilleure maîtrise de la plus-value et un meilleur retour vers les agriculteurs des efforts qu'ils consentent. En 2016, un agriculteur sur trois a gagné moins de 354 euros par mois : des solutions doivent être trouvées, ce qui passe par des produits de meilleure qualité, mieux ...
Je salue le travail accompli. J'approuve les grandes lignes du rapport et les propositions qu'il contient. Je partage le point de vue que les Vingt-Sept doivent rester unis face à un Royaume-Uni qui cherchera à les diviser et à engager des négociations bilatérales ; il en va de l'avenir de l'Union. J'approuve aussi l'idée qu'un État sorti de l'Union ne saurait bénéficier des mêmes avantages que ceux qui y restent. En serait-il autrement que d'autres pays nous quitteraient. La division, d'une part, l'éventualité qu'un État ayant quitté l'Union soit mieux loti en dehors d'elle qu'en son sein, d'autre part, sont pour l'Europe deux dangers mortels. Aussi ...
Maire du Touquet-Paris-Plage, je reçois de plus en plus de plaintes de touristes qui ne peuvent utiliser leurs véhicules électriques sur notre territoire communal, faute de bornes de recharge en nombre suffisant. J'invite vigoureusement à ce que l'on n'oublie pas d'équiper les lieux touristiques. On mentionne trop rarement que le tourisme représente 7 % de notre produit national brut et que son développement est étroitement lié à la question du transport.Invité par SNCF Mobilités à assister à une conférence portant sur les nouveaux usages en matière de transport, j'ai entendu les acteurs de l'économie collaborative exposer que le rapport à l'automobile ...
À défaut d’une solution durable, autoriserez-vous de nouveau la chasse au gibier d’eau en février comme vous l’avez fait en 2015 et en 2016, même si cette solution est juridiquement très fragile ?Enfin, madame la ministre, voulez-vous vraiment aider les chasseurs ou êtes-vous déjà tellement absorbée par votre soutien à M. Emmanuel Macron que vous n’avez plus le temps de vous occuper d’eux ?
Nous sommes nombreux, sur tous les bancs de l’Assemblée nationale, à vous avoir interpellée depuis plus de deux ans sur ce sujet. Plus personne ne conteste en effet que les oies sont très abondantes et à l’origine de nombreux dégâts dans plusieurs pays européens. Sous la pression des parlementaires et des chasseurs, vous avez trouvé une solution provisoire : en 2015 et en 2016, vous avez demandé aux services de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage et à ceux de la gendarmerie de ne pas sanctionner les chasseurs entre le 1er et le 10 février : un braconnage « légal » en quelque sorte !Alors que la fin du mois de janvier approche, j’ai ...
Madame la ministre de l’environnement, de l’énergie et de la mer, dans la réponse que vous avez apportée hier à la question de mon collègue Marc Laffineur, vous avez rappelé, je cite, « la compétence et l’expertise des chasseurs qui connaissent parfaitement bien la nature ». Quel décalage pourtant entre ces belles paroles et la réalité !Je ne reviendrai pas sur les nominations des anti-chasse, à qui vous avez fait la part belle au sein de l’Agence française pour la biodiversité, et vous interrogerai plutôt sur votre attitude concernant les dates de la chasse au gibier d’eau.
Mesdames les présidentes, mes chers collègues, je tiens à rappeler que le PIA 1 a été lancé en 2010, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, et à saluer le travail accompli par Alain Juppé et Michel Rocard. Nous avons besoin de conserver et même demain de renforcer nos capacités d'investissement : l'État ne saurait seulement se limiter à des dépenses de fonctionnement. À l'instar des collectivités, il doit miser sur l'investissement et faire le pari de l'innovation.Monsieur le commissaire général, j'aimerais avoir quelques précisions.Le PIA 3 entend soutenir les territoires innovants en matière d'urbanisme et de transports. Qu'entendez-vous par là ? ...
Ne dites pas cela ! Cela fait des années que je me bats sur ce sujet !
Je l’ai toujours été !
Alors faites un choix ! Ne vous retranchez pas derrière le refus de l’ingérence !
Mais je soutiens le quatrième Plan Autisme !
…en traitant comme ils doivent l’être les enfants autistes de France ; soit on continue à tergiverser, soi-disant pour apaiser les débats, mais en réalité simplement pour gagner du temps, et nous mettrons vingt ou trente ans à parcourir le chemin que d’autres pays ont déjà fait depuis longtemps.
Osez aller au bout de la démarche ! Je sais qu’au fond de vous-mêmes, vous êtes d’accord avec moi ! Le choix est clair : soit on va au bout de la démarche, en répondant aux attentes des familles,…
Soit on préconise ces méthodes : dans ce cas, il faut aller au bout de la démarche ; c’est ce que j’entends faire au moyen de cette proposition de résolution. Soit un reste complètement neutre : mais alors il faut l’être aussi dans le cadre du Plan Autisme, et dans le cadre du site internet dont j’ai parlé !
Vous ne pouvez pas dire qu’il ne faut pas s’ingérer dans le choix des thérapies, et en même temps préconiser les méthodes éducatives et comportementales – comme vous l’avez fait récemment, avec courage, via un site internet.
De la même manière, lorsque dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, vous faites adopter des moyens financiers pour soutenir tel ou tel traitement, telle ou telle méthode, eh bien vous faites des choix ! On n’arrête pas de faire des choix, ici ! Simplement, nous devons opérer ces choix à la lumière de la science, comme l’a fait la Haute Autorité de santé dans ses recommandations de bonnes pratiques éducatives et comportementales.
Pourquoi donc défendre la psychanalyse et la psychiatrie pour traiter une maladie qui n’est pas une psychose ?Ce n’est pas une maladie psychiatrique, c’est un trouble envahissant du développement. Il faut donc faire comme la Belgique : utiliser massivement les méthodes éducatives et abandonner les méthodes inappropriées, qui n’ont pas à être employées dans ce contexte.Vous nous dites : il ne faut pas s’ingérer dans le choix des thérapies. Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Madame la secrétaire d’État, c’est complètement contradictoire ! Vous avez avec courage, dans le cadre du Plan Autisme, décidé que tous les moyens supplémentaires ...
Mais non ! Je suis désolé, madame Guittet, le choix est strictement binaire : ou c’est une psychose, ou ce n’est pas une psychose. Or les instances internationales qui se sont penchées sur cette question et la Haute autorité de santé sont unanimes : ce n’est pas une psychose, ce n’est pas une maladie psychiatrique.
Non ! En revanche, s’ils avaient choisi les méthodes que défendent certains d’entre vous, ils auraient bénéficié d’une prise en charge totale. Ce n’est pas normal, et cela me révolte. C’est cette colère des familles dont je veux me faire le porte-parole aujourd’hui, et je regrette votre position.Quant à la liberté de prescription, ne défendez pas mon texte ! Bien évidemment, et cela a été cité à plusieurs reprises, il s’agit de respecter la liberté de prescription des médecins, mais dans les limites de la science. Je demande simplement que les professionnels de santé français tiennent compte des avancées de la science et empruntent le ...
Ces familles attendent que nous prenions des décisions courageuses et que nous allions de l’avant. Ce texte est certes imparfait ; il est dommage qu’on ne puisse pas travailler en commission pour amender les propositions de résolution. On aurait pu faire progresser le texte ensemble. En attendant, il est là et moi-même et mon groupe le défendons.Certes, des progrès ont été accomplis. Je ne veux pas faire de politique politicienne sur ce sujet ; si j’ai créé, en 2011, le groupe d’études sur l’autisme, j’en ai proposé la coprésidence à Gwendal Rouillard. J’ai toujours refusé de faire de la politique politicienne dans ce domaine ; c’est ...
Madame la ministre, vous m’avez énormément déçu. Non seulement certains propos relevaient plus de la basse politique que du débat en cours, mais surtout vous avez passé votre temps à parler des professionnels et non des familles. Je suis heureux d’avoir fait entendre, dans cet hémicycle, la voix de ces dernières, et j’aurais aimé vous en entendre parler plutôt que de vous voir vous livrer à un exercice de défense des professionnels. D’ailleurs, la plupart des collègues qui sont intervenus l’ont fait pour défendre ces professionnels, mais à aucun moment l’on n’a évoqué la souffrance des familles et la réalité qu’elles vivent.
Vous ne parlez que des médecins. Parlez plutôt des familles !
Bien sûr, c’est ce que je demande de respecter !
Voilà ! Dans les limites fixées par la loi !
Ne caricaturez pas mes propos ! Je m’attendais à autre chose de votre part, madame Neuville. Vous faites de la politique politicienne de bas étage !
C’est l’application du droit commun.
Ne faites pas de politique sur un sujet pareil ! Vous me décevez, madame Neuville.
Mais elles sont déjà prises en otage par les professionnels !
Mais ce n’est pas une maladie psychiatrique ! Comment peut-on dire des choses pareilles ? C’est n’importe quoi !
Je sais lire ! Je sais très bien ce qui s’est passé et les pressions qu’il y a eu !
On n’arrête pas de le faire !
Bravo ! C’était lucide et courageux !
La pire des choses, ce serait de ne rien faire ! La France n’est pas près de progresser !
Qu’il ait du talent, c’est une chose ! Mais qu’il dise des choses exactes, c’en est une autre…