Cela nous ramène à un débat qui s'est tenu en séance publique. M. Baupin avait soutenu la même proposition, que je trouve intelligente mais en contradiction flagrante avec la « voiture d'avenir » que le Gouvernement annonçait dans le même temps. J'étais intervenu pour expliquer que nous étions condamnés à l'échec dans la compétition sur le marché de l'automobile étant donné la typologie des voitures actuelles : nous n'aurons pas la capacité de concurrencer tous ces pays qui se sont mis à fabriquer les mêmes choses que nous. Le Gouvernement a raison lorsqu'il affirme que la valeur ajoutée de notre pays doit s'affirmer dans les nouvelles technologies ...
Je tiens à féliciter le Premier président pour ce rapport et son objectivité désormais légendaire.M. Muet ou Mme Berger donnent l'impression d'être encore en campagne : ont-ils compris qu'ils avaient gagné les élections ? Les comptes doivent être aussi sincères que possible, bien entendu ; à cet égard, monsieur le Premier président, le discours de politique générale de M. Ayrault vous a-t-il semblé répondre aux questions que pose la Cour sur la situation de notre pays ?
C'est faux !
Vous cherchez une porte de sortie !
C'est vrai !
Et les enfants uniques ?
C'est faux !
Ce n'est pas vrai !
Monsieur le Premier ministre,…
Très bien !
Ils ne doivent pas être nombreux !
C'est important, monsieur le président.
Quelle justice ?
J'espère que vous les avez !
Il devient votre référence
Ils n'ont pas été prélevés !
C'est le plus juste !
Soyez juste !
Très juste !
Les départements l'attendent !
Je suis déçu que vous retiriez cet amendement aussi rapidement ! (Rires sur les bancs du groupe SRC.) Je suis favorable à ce que vous proposez. Il est regrettable qu'un tel mécanisme soit, dès son instauration, assorti d'exceptions. Nous savons tous qu'elles induiront des comportements et que le trafic s'en trouvera modifié. Il ne faut pas lâcher. Cela fait dix ans que j'entends cette même histoire que vient de raconter M. Cahuzac : retirez vos amendements, il seront examinés ultérieurement, de façon plus globale.
Ce sont les mêmes pratiques. En vérité, on ne reviendra plus sur ces exceptions, elles seront même étendues à d'autres territoires. Madame la députée, vous faites une erreur en retirant cet amendement, mes collègues et moi-même l'aurions sans doute voté. Je le reprends.(L'amendement n° 181 n'est pas adopté.)
Ce n'est pas grave !
Monsieur le président, chers collègues, je vais soutenir cet amendement, que je trouve très intéressant. Je suis surpris, du reste, que M. Baupin ne soit pas allé jusqu'au bout de son explication.Dès aujourd'hui, nous prenons le Gouvernement en faute (« Ah ! » sur les bancs du groupe SRC). M. Ayrault nous a expliqué qu'il fallait nous diriger vers les nouvelles technologies et M. Claeys nous a rappelé, tout à l'heure encore, que la France devait évoluer. D'ailleurs, si l'entreprise Peugeot rencontre aujourd'hui des problèmes, c'est parce qu'elle continue de vendre des voitures qui fonctionnent à l'essence et au gazole. Demain, avec les véhicules hybrides, ...
Voici un bon moyen de réduire la dépense publique, facile à mettre en oeuvre.
Il y a là une contradiction évidente qu'il vous faudra assumer tôt ou tard. Car je vous le dis, ce n'est pas en créant une injustice nouvelle que vous créerez des emplois.Ne nous dites pas que vous allez limiter la casse par un effet de seuil. Ce n'est pas vrai. M. Poisson l'a démontré tout à l'heure, les effets de seuil ne fonctionnent pas.Vous n'avez pas dit non plus que cette mesure avait permis d'assurer le fonctionnement des hôpitaux. Je préside depuis onze ans le conseil de surveillance d'un établissement hospitalier. Je connais le mal qu'ont fait les 35 heures aux hôpitaux en France.
Vous dites que vous allez continuer cette politique salutaire, au moins dans certains ministères.Vous le savez, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur général, j'ai passé beaucoup de temps sur ce rapport. Ce dossier, je peux vous dire que vous le traitez mal. Vous opérez une confusion entre les heures supplémentaires nouvelles créées après 2007 et les heures supplémentaires structurelles générées par la mise en place des 35 heures.Monsieur le ministre, au nom de la justice sociale et dans l'intérêt de nos services publics – car s'il y a moins de fonctionnaires, ceux qui restent doivent être mieux payés en échange de leurs efforts –, je ...
Je voudrais répondre à M. Muet, qui a tendance à aborder tous les problèmes par la macroéconomie : derrière ces heures supplémentaires, il y a de l'humain. Et d'ailleurs, à la fin de l'épisode 1997-2002, où les 35 heures avaient été abordées aussi par la macroéconomie, c'est ceux qui ont été touchés qui vous ont sanctionnés.Mais vous évoluez tout de même. Vous admettez deux choses. D'abord, que ce type de dispositif peut servir en cas de croissance.
Non, c'est faux !
Avant de poser ma question, je voudrais rappeler au Gouvernement que, durant la campagne présidentielle, on nous avait promis qu'il n'y aurait plus de plans sociaux en France après l'élection. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Regardez où nous en sommes ! C'est à vous de régler le problème de PSA. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)Monsieur le Premier ministre, il y a toutes les semaines un nouveau bouc émissaire ! Entre le PLF et le PLFSS, tout le monde y passe : les familles, les créateurs d'entreprises ou les professions libérales. Taxes sur la bière ou sur les cigarettes, c'est un véritable catalogue et un matraquage fiscal sans ...
Très bonne question !
Si j'ai bien compris vos propos, madame la ministre, aujourd'hui, le dispositif privilégié pour traiter les dossiers d'emprunts toxiques s'appuie sur un médiateur qui intervient au cas par cas. Or la commission d'enquête sur les produits financiers à risque souscrits par les acteurs publics locaux, dont j'étais le rapporteur, avait relevé qu'à raison d'une intervention par semaine, le médiateur mettrait plus d'un siècle pour régler le cas des 4 000 collectivités concernées. Le texte proposait de résoudre le problème par une méthode globale, sur laquelle tous les membres de la commission s'étaient mis d'accord.Aujourd'hui, avec l'aboutissement de ...
Quand on entend que l'on baissera en 2013 le déficit d'1,5 point et que l'on constate que les prélèvements obligatoires augmenteront de 1,4 point, on comprend bien que 93 % de l'effort demandé sera supporté par les ménages et les entreprises.L'État compte freiner l'augmentation de son rythme de vie, ce qui est louable. Reste que sur les 30 milliards d'euros à trouver, 27,3 milliards seront fournis par les ménages et les entreprises. Il est tout de même incroyable d'expliquer aux Français que 10 milliards d'euros seront économisés par l'État, 10 milliards apportés par les ménages et 10 milliards par les entreprises ! Le budget triennal s'engage donc sur un ...
Mon prédécesseur, Pierre-Alain Muet, a parlé d'effet d'aubaine. Eh bien, je pense qu'il y a une confusion terrible sur ce rapport que je conseille de lire. M. Eckert nous dit qu'il n'y a pas eu d'heures supplémentaires supplémentaires. Mais si cela a coûté 4,5 milliards d'euros, c'est bien que certains en ont profité !
Laissez-moi terminer !Quand nous avons analysé cela dans notre rapport – il est dommage que Jean Mallot ne soit pas là, car il aurait pu en témoigner – nous avons été très surpris de comprendre qu'il n'y avait pas eu d'heures supplémentaires supplémentaires, mais qu'en revanche le pays avait dépensé 4,5 milliards d'euros. En réalité, quand la France est passée aux 35 heures, 15 millions de Français sont passés aux 35 heures, et 9 400 000 personnes ont continué à travailler 39 heures en bénéficiant de quatre heures supplémentaires. Le phénomène d'aubaine est là : au moment où le dispositif de l'article 1 de la loi TEPA a été mis en ...
C'est à eux que vous allez prélever 450 euros par an. Vous parlez de justice, mais voilà, pour moi, une première injustice !
Deuxième injustice importante : en réalité, l'article 1 de la loi TEPA a surtout profité – lisez notre rapport ! – à la fonction publique, et en premier lieu à la fonction publique hospitalière, désorganisée depuis les années 2000 par le passage aux 35 heures. C'est dans le rapport, il n'y a pas de contestation sur ce point.Une deuxième chose importante concerne la fonction publique d'État où la décision de ne pas remplacer le départ d'un fonctionnaire sur deux à la retraite a entraîné une désorganisation. Les heures supplémentaires ont alors été un outil d'accompagnement de cette décision. Si j'ai bien compris, vous allez appliquer la ...
…à la fonction publique hospitalière, à la fonction publique d'État, et aussi beaucoup à l'éducation nationale. Je vous mets donc en garde !J'ai bien aimé ce qu'a dit M. Muet : ce dispositif a été institué en 2007 lors d'une période de croissance…
…et il a alors fonctionné, mais ensuite, à cause de la récession, il n'y a pas eu d'heures supplémentaires supplémentaires.
Mais ce dispositif a apporté beaucoup à des gens qui ont été laissés sur la route par les 35 heures. C'est pour cela qu'il aurait été bon d'attendre, ou, au moins, de traiter ces personnes de façon différenciée par rapport au reste de la population et d'adapter ce dispositif à l'évolution du contexte économique. Vous nous parlez de croissance : comme le disait M. Muet tout à l'heure, je pense que ce dispositif retrouvera tout à fait sa place dans un contexte de croissance retrouvée.
J'espère que sur ce point…
Mais non, ce n'est pas de l'argent public !
Vous mélangez tout !
Chasse aux sorcières !
Vous le verrez dans les urnes dimanche !
Pour la majorité, on est riche à partir de 4 000 euros par mois !