À mon tour de vous remercier, monsieur le président et madame la rapporteure générale, et de saluer le travail des équipes de la commission des finances.J'aimerais faire une remarque finale. L'application de l'article 40 nous conduit à parler beaucoup de fiscalité et pratiquement jamais de dépenses. Elle implique un déséquilibre : il nous est impossible de faire une quelconque proposition s'agissant des dépenses alors que nous pouvons toujours en formuler en matière de fiscalité en ayant recours au fameux contournement de l'augmentation du prix du paquet de cigarettes.Ne faudrait-il pas favoriser un minimum de souplesse, non pour ouvrir les vannes à toutes ...
J'ai participé à un petit-déjeuner avec des assureurs vie qui voulaient savoir où en étaient nos travaux sur les contrats en déshérence. Ils m'ont fait valoir que ces recherches coûtaient cher aux compagnies d'assurance vie et m'ont indiqué que leur principal problème est qu'ils n'étaient pas informés des changements d'adresse. Ils m'ont demandé – je n'ai pas répondu, mais je voudrais l'avis des rapporteurs – s'il ne leur serait pas possible de bénéficier, dans des conditions strictes, des informations du fichier fiscal. C'est effectivement le seul endroit où les adresses des personnes sont actualisées. Il s'agirait non pas, évidemment, de ...
Peut-on connaître les chiffres des recettes et des dépenses ?
Le déficit du CAS Pensions diminue de 92 millions d'euros ?
Nous sommes d'accord.
Je vous ai connu faisant preuve de plus de bonne foi, monsieur le président. Les chiffres, que cela plaise ou non, témoignent d'une évolution pour le moins « raide » des finances publiques. Vous avez mis en valeur, monsieur le secrétaire d'État, les politiques gouvernementales qui se traduisent par une hausse de la dépense ; or, les chiffres que vous nous présentez aujourd'hui font état d'une baisse, d'une année sur l'autre, de 4 milliards d'euros du champ « zéro valeur » ! C'est sans précédent. Où ces économies ont-elles donc été réalisées ? Encore une fois, je n'ai jamais observé une telle baisse des dépenses pilotables depuis que je suis les ...
Je vous remercie pour ce rapport d'autant plus utile que la fiscalité locale reste, malgré tous les efforts des spécialistes de notre commission, un sujet mal compris par nos concitoyens.Je n'ai trouvé aucune mention, dans votre rapport, du cas des locataires. Spécificité de la taxe d'habitation, c'est au propriétaire d'informer l'administration fiscale du départ du locataire pour que celui-ci ne reçoive plus l'avis d'imposition. Selon vous, les propriétaires sont-ils informés de cette obligation ? Il se pourrait, à mon sens, qu'il y ait un lien entre le nombre de ceux qui l'effectuent et le volume des recours.Vous faites un point rapide sur la taxe foncière sur ...
Dans mon rapport spécial,j'ai conclu qu'il n'existait aucun texte distinguant les pays en situation corrective des pays en situation préventive, étant donné qu'aucune des personnes à qui j'en ai adressé la demande officielle ne me l'a fourni et que je ne l'ai pas trouvée non plus de mon côté. Par conséquent, monsieur le commissaire, si vous l'avez, je suis preneuse ! (Sourires)
Vous avez sans doute suivi, dans l'actualité française, la saisine du Conseil constitutionnel sur la loi « Sapin 2 » la semaine dernière, double saisine par la droite et le Gouvernement – c'est original – qui a conduit à la censure du reporting public des grandes entreprises. Dans la foulée, le Conseil constitutionnel a même censuré le reporting public des banques issu de la directive européenne de 2013. Que se passe-t-il quand une mesure d'une directive européenne est censurée par le Conseil constitutionnel français ?Une communication du mois de novembre indiquait que le conseil Ecofin de décembre devait aboutir à une proposition de coopération ...
Il n'a pas été voté ! Il a été adopté par la procédure de l'article 49, alinéa 3, de la Constitution.
Il se trouve, madame Dalloz, que je fais partie des parlementaires socialistes qui ont voté contre l'instauration d'un tel « reporting ». Le débat était d'ailleurs très vif dans nos rangs, à tel point que la rapporteure générale a été attaquée à plusieurs reprises parce qu'elle campait elle aussi sur cette position. Ne confondez donc pas les positions des uns et celles des autres !La décision du Conseil constitutionnel pose un vrai problème, monsieur le président, qui n'est pas un problème politique ; c'est un problème de compatibilité du droit européen avec la Constitution française. Contrairement à ce qui a été dit, notamment par notre collègue ...
Pensez-vous que la logique de la concurrence européenne puisse résoudre à terme toutes les problématiques de non-coordination en matière de fiscalité ou en matière de lutte contre la corruption ? Tandis qu'à l'heure actuelle chaque État membre a sa propre fiscalité, et que la France vient, par exemple, de se doter de ses propres mécanismes de lutte contre la corruption, y compris extraterritoriaux, la Commission européenne estime que la logique européenne fonctionne car elle garantit que les mêmes règles soient appliquées à toutes les entreprises. Cette logique peut-elle contraindre les États membres à une convergence de leurs fiscalités, de leurs normes ...
C'est donc la fiscalité qui explique ce chiffre.
Je me permets d'ores et déjà de répondre, monsieur le président : la revalorisation de 1 % du point d'indice de la fonction publique représente une dépense supplémentaire d'environ 1 milliard d'euros pour l'État.Cela étant, je poserai deux questions.La première porte sur les crédits de la mission Écologie, développement et mobilités durables. D'après vos calculs, madame la rapporteure générale, les crédits utilisables seraient finalement de 118 % des crédits votés en loi de finances initiale. Je ne comprends pas, car le projet de décret d'avance ne fait état que de la participation du ministère concerné à la réduction des crédits ouverts. Comment ...
Fin 2015, le nombre de fonctionnaires qui partaient à la retraite dans la fonction publique d'État, la fonction publique territoriale et la fonction publique hospitalière s'élevait à 97 000 ; le chiffre atteint même 100 000 si l'on y ajoute les militaires. Pourriez-vous nous confirmer que, fin 2016, le flux de départs est du même ordre dans les trois fonctions publiques confondues ? Les projections laissent-elles supposer qu'il restera stable dans les années à venir ? Si tel est le cas, la suppression de 500 000 fonctionnaires signifierait donc qu'aucun des fonctionnaires ayant quitté l'une des trois fonctions publiques ne serait remplacé dans les cinq prochaines ...
Chacun aura noté que Lionel Tardy veut supprimer définitivement toute forme de financement de la création cinématographique en France.
Mais non, tout le monde paie la même taxe !
L'article 44 vise ni plus ni moins qu'à accentuer encore les baisses de cotisations patronales, en portant le taux du CICE de 6 % à 7 % de la masse salariale. Depuis le début, je fais partie de ceux qui sont convaincus que ce n'est pas sur le coût du travail que les entreprises fondent leurs décisions d'investissement. Le dernier rapport du Conseil d'analyse économique dénonce le fait que le CICE n'a favorisé ni l'emploi ni l'investissement. Par conséquent, l'article 44, à mes yeux, ne sert à rien, si ce n'est à diminuer les rentrées fiscales de notre pays, et je voterai contre à titre personnel.
Nous l'avons vu, la loi permet de moduler le taux au sein du couple en fonction du salaire de chacun, et c'est essentiel. Il n'est pas question de remettre en cause le mécanisme de calcul de l'impôt, qui reste familial et conjugal, mais nous proposons que, dans sa communication, le Gouvernement insiste sur cette possibilité nouvelle que le dispositif du prélèvement à la source offre aux couples.
Je suis un peu étonnée de ces éléments de réponse.Tout d'abord, il n'est absolument pas question d'inverser de la charge de la preuve dans cet amendement. Il n'est pas non plus question de divulgation d'informations.La question est de savoir si la connaissance du taux d'imposition d'une personne peut modifier le comportement de son employeur lors de négociations salariales. Comme nous ne nous sommes jamais retrouvés dans cette situation jusqu'à présent, il me paraît important que la loi prévoie cette situation. Nous allons mettre en place un système nouveau, jusqu'à présent, l'employeur ne connaissait pas le taux marginal. Il est important de préciser que ...
Ce n'est pas une obligation !
Et pourquoi pas en Italie ?
Lors du premier débat que nous avons eu sur le prélèvement à la source, nous avons indiqué que la grille proposée à ce stade pour le taux neutre n'était pas satisfaisante pour au moins deux raisons. D'une part, elle se décompose en marches avec des taux marginaux très élevés à chaque franchissement. D'autre part, elle ne correspond pas du tout aux taux qui s'appliquent aux personnes célibataires.Je propose donc avec Pierre-Alain Muet de préciser que le taux neutre n'est ni plus ni moins que le taux appliqué à une personne célibataire d'un point de vue fiscal. C'est d'autant plus simple que Mme la rapporteure générale propose par ce même amendement de ...
Elles sont chères, vos fenêtres !
Non : il faut être prêt à assumer un manque à gagner de 5 à 10 milliards en 2018, quel que soit le gouvernement en fonction à cette date.Imaginons, monsieur le président, que nous trouvions un accord sur l'application d'un taux prenant en compte les réductions et crédits d'impôt : l'opposition serait-elle alors prête à accepter le principe du prélèvement à la source ?
Si le prélèvement à la source se base sur un taux net, comme le propose Marc Le Fur, alors le gouvernement au pouvoir en 2018 – l'année de transition – subira un manque à gagner de plusieurs milliards d'euros, puisqu'il faudra tout de même rembourser les crédits d'impôt valables pour 2017. C'est une décision politique que, sur un tel sujet, nous devrions sans doute prendre tous ensemble.
Très juste !
C'est très simple : si vous pensez, monsieur Mariton, que ce changement de mode de prélèvement aura un impact sur les décisions individuelles, celles-ci seront prises en 2017, de janvier à juin. La possibilité pour une nouvelle majorité de changer éventuellement ce système n'interviendrait qu'en juillet. La moitié de l'année serait passée : par conséquent, le Conseil constitutionnel considérerait qu'il y a grande rétroactivité.
Sur la question de la réversibilité, mes chers collègues, je vous invite à plus de cohérence. Tous ceux qui viennent de s'exprimer nous ont dit que, pour différentes raisons, la situation allait créer un choc considérable sur l'organisation de la vie quotidienne et sur la relation au salaire de nos concitoyens. Personnellement, je ne le crois pas, mais si vous en êtes persuadés, si vous pensez véritablement que ce changement de mode de trésorerie et de ponction va provoquer un choc majeur à partir de 2018, cela veut dire que la façon dont les Français vont anticiper l'évolution de l'impôt sur le revenu en 2018 aura un impact en 2017. Auquel cas, monsieur le ...
Il s'agit d'un effort de clarification du pouvoir d'achat dans notre pays, au sens le plus général du terme, c'est-à-dire y compris pour les ménages très aisés, compte tenu du fait que l'impôt sur le revenu est dégrevé dans nombre de situations.
Pas du tout, puisqu'aujourd'hui, l'impôt sur le revenu est familial. S'agissant des cadres supérieurs qui négocient leur salaire, c'est bien l'impôt sur le revenu au regard de leur structure familiale qui est intégré.
… ce qui est refusé à l'ensemble des Français de la classe moyenne qui, eux, n'ont pas le droit de venir dans l'entreprise pour discuter de leur salaire brut et du paiement de l'impôt sur le revenu.
Si vous avez eu des expériences dans des entreprises privées, monsieur Mariton, vous devez savoir que, pour les cadres supérieurs, la négociation se fait aujourd'hui en prenant en compte l'impôt sur le revenu,…
Ce débat est effectivement très important et nous avons tous intérêt à renoncer aux postures politiciennes pour réfléchir à ce qui est le plus utile pour notre pays en ce qui concerne l'impôt sur le revenu.La commission des finances est bien placée pour savoir à quel point l'impôt sur le revenu a souvent été instrumentalisé pour servir d'autres objectifs connexes. La contribution à la collectivité via l'impôt devient ainsi de moins en moins compréhensible pour nos concitoyens, tant elle est perturbée par d'autres enjeux.Il y a un autre phénomène : avec le décalage d'un an, on ne peut jamais savoir quelle sera sa situation personnelle au moment où il ...
Impossible !
Karine Berger, rapporteure spéciale
Karine Berger C'est une proposition ambitieuse. Je ne suis pas sûre que la référence aux plafonds d'emplois soit pertinente car j'ai eu l'occasion de vérifier qu'ils ne sont jamais atteints. Je propose de ne pas retenir un amendement qui me semble difficile de mettre en oeuvre.
Karine Berger Je remercie M. le secrétaire d'État pour ses clarifications. J'aimerais revenir sur un point qui ne suscite pas à ce stade mon adhésion : la décision de la France ne pas recourir à la clause de flexibilité du Pacte de stabilité. J'ai dit dans mon exposé qu'une telle décision ne pouvait être motivée par une raison juridique. Ce n'est pas par hasard : Pierre Moscovici lui-même, que nous avons auditionné pour la préparation du rapport, l'a affirmé. Si vos services disposent d'une réponse de la Commission européenne n'allant pas dans le même sens que les déclarations du commissaire européen aux affaires économiques, je serais très intéressée d'en prendre ...
Karine Berger Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, après avoir étudié, au cours des années précédentes, le pilotage des recettes fiscales et celui de dépenses, nous nous sommes interrogés cette année sur le point de savoir si les règles budgétaires européennes facilitaient ou non le pilotage des finances publiques.Nous avons donc, tout d'abord, retracé l'évolution de ces règles, du Pacte de stabilité et de croissance jusqu'au Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), en passant par les deux réformes du Pacte de stabilité et de croissance, le « Two Pack » et le « Six Pack ». Qu'avons-nous découvert ? ...
Madame Pinville, vous avez évoqué le projet de crédit d'impôt pour l'économie sociale et solidaire. Le Gouvernement s'est engagé à ce que ce crédit d'impôt soit mis en place au 1er janvier 2017. Quand cette mesure sera-t-elle présentée au Parlement : dans le cadre de la deuxième partie du projet de loi de finances pour 2017, ou dans celui du projet de loi de finances rectificative pour 2016 ?Ensuite, quel est le mécanisme envisagé pour que la mesure soit applicable en 2017 et pas en 2018, puisque, à la différence de l'impôt sur les sociétés, la taxe sur les salaires ne peut être mobilisée en année « n – 1 » ? Cette mesure est très attendue par ...
Je soutiens cet excellent amendement et je voudrais savoir quand le Gouvernement confirmera l'affectation des 270 millions d'euros supplémentaires à la politique du développement.
La première réaction de nos collègues de droite, c'est de mettre en vis-à-vis l'avantage fiscal récupéré par une poignée de personnes à la tête de multinationales et les revenus extrêmement modestes des retraités. Alors que tout à l'heure les mêmes nous ont indiqué qu'un gain de 2 000 euros par mois n'était pas un salaire élevé, discuter du pouvoir d'achat de ceux qui perçoivent une retraite de 1 000 euros relève véritablement de la démarche la plus naturelle politiquement.Il s'agit ici de corriger une évolution qui a été largement provoquée par les décisions fiscales passées, celles prises en 2010 et 2011 notamment. Monsieur le rapporteur, vous ...
Il faut absolument parvenir à organiser un prélèvement social sur l'ensemble de ce que l'article appelle économie collaborative et qui, pour moi, n'en est pas. On parle d'économie collaborative lorsqu'il n'y a pas d'échange d'argent. On vise ici une activité, certes modeste, mais qui n'en est pas moins capitaliste.Je prends toujours l'exemple du système Uberline à San Francisco : la personne vient vous chercher au pied de votre immeuble, vous conduit n'importe où à San Francisco à deux heures du matin et cela ne vous coûte que 2,10 dollars, soit moins cher que le prix du ticket de bus en pleine journée dans cette ville de Californie ! La personne qui m'avait ...
La structure dont il est ici question est chargée de l'organisation de l'ensemble des foires, des événements professionnels concernant la mode en France. Vous pensez tous, évidemment, à la Fashion Week ; mais l'ensemble des mécanismes de la grande distribution de mode sont concernés, toutes marques et toutes catégories confondues. C'est en effet la structure qui vend et qui met en valeur la production de mode française partout dans le monde. C'est la seule. Elle a un tout petit budget alimenté par les contributions des entreprises de production de mode. Et c'est sur ce petit budget que l'ensemble des mécanismes d'exportation de la mode française est construit.Une ...
Cet amendement propose de soumettre au taux réduit de TVA les sièges auto destinés aux enfants de moins de dix ans – sièges naturellement obligatoires.La question de la sécurité routière est essentielle, nous en sommes tous d'accord. Des efforts ont été faits, et le nombre de morts sur les routes a diminué, mais le nombre d'enfants tués ne bouge pas depuis quinze ans : chaque année, quatre-vingt-dix enfants meurent dans des accidents de la route. Il s'agit, par cet amendement, d'envoyer un message très simple : la sécurité des enfants dans la voiture est absolument primordiale.J'ajoute que le taux réduit s'applique déjà à certains équipements de ...
Elle l'est d'autant plus qu'il existe déjà une taxe sur les recettes publicitaires.
La remarque de notre collègue est très juste. L'amendement I-CF424 a en effet était jugé irrecevable au titre de l'article 40 de la Constitution. Celui que je présente n'est pas un amendement d'appel. La taxation que je propose représente de faibles sommes. Nous devons envoyer un signal à ces grandes entreprises, souvent américaines, qui gagnent de l'argent grâce à la publicité et en utilisant gratuitement des oeuvres culturelles, notamment de la musique française et des créations vidéo françaises, et leur signifier que cela ne peut pas continuer, qu'elles doivent participer, comme n'importe quel éditeur culturel, à l'effort de la nation.Je précise que nous ...
L'action numéro un du plan de l'OCDE visant à lutter contre l'érosion des bases fiscales – le fameux programme BEPS – est de trouver une façon de lutter contre les techniques que mettent en oeuvre les plateformes numériques pour échapper à l'impôt. Il n'y a pas de solution simple et facile. Quelle que soit la bonne volonté de la commissaire européenne, Mme Vestager, nous savons que nous n'y parviendrons pas avec les outils classiques de la lutte contre l'évasion fiscale. Aussi cet amendement vise-t-il à obliger les plateformes numériques à participer au financement des services publics en instituant une taxe très modeste sur la vidéo publicitaire ...
Le principe même du crédit d'impôt international est excellent dès lors qu'il défend la culture, la langue ou le patrimoine français, comme le souligne avec insistance l'exposé sommaire de cet amendement. Mais je me permets de rappeler au président Le Roux que ce crédit d'impôt international ne soutient pas uniquement la culture française. À sa demande, l'Assemblée nationale en a élargi le bénéfice aux besoins de prestation d'effets spéciaux numériques, qui ne se rattache à aucun élément de la culture française, du patrimoine français ou de la langue française.Je sais que cela ne concerne qu'une toute petite partie de ce crédit d'impôt international, ...
J'étais plutôt convaincue par cet article, mais je suis troublée par notre débat, dont il ressort que, pour assurer une parfaite égalité, il manque une imposition des revenus de 2016 pour les élus qui ont choisi l'imposition au barème. Je partage la remarque de Christophe Caresche : il faut absolument éviter que la mise en place du prélèvement à la source se traduise par une exonération unilatérale, quand bien même elle serait marginale.Une remarque purement juridique à l'attention de mes collègues de l'opposition : si cette mesure est rejetée et le prélèvement à la source adopté, la non-adoption de cette mesure entraîne la rétroactivité de l'adoption ...
Je ne peux m'empêcher de souligner que ces amendements correspondent à la position que j'ai défendue désespérément dans l'hémicycle à l'époque. J'ai le souvenir de la réponse du ministre et d'un échange assez vif avec l'un de mes collègues du groupe. Puisqu'il n'était pas possible de faire une omelette sans casser des oeufs, il fallait, pour permettre à des start-up de se développer, défiscaliser l'attribution d'actions gratuites du CAC 40 !Après deux ans d'expérimentation de ce dispositif, qui ont consacré l'explosion de la distribution d'actions gratuites, je suis absolument ravie de ce retour à la raison et de la prise de conscience que ce dispositif ne ...