Les amendements de Alain Tourret pour ce dossier

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Voyez aussi ce que dit M. Cameron, il est de votre bord ! L'ancien Premier ministre espagnol a parfaitement résumé notre position : « Grâce au mariage pour tous, la République française sera plus républicaine. » La France n'a pas à s'inquiéter, car elle n'innovera pas je ne citerai pas tous les pays où une telle loi est en vigueur. « En Esp...

Il se réfère au livre de la Genèse et passe rapidement sur les interdits homosexuels inscrits dans le Lévitique. Je me suis donc reporté à la Genèse et au Lévitique : voyez ce à quoi j'ai passé mes week-ends.

J'ai ainsi compris que le grand rabbin s'oppose radicalement à ce qu'il appelle le brouillage des généalogies, des statuts et des identités. Ce brouillage est préjudiciable, selon lui, à l'ensemble de la société, car il fait perdre de vue l'intérêt général au profit d'une infime minorité. Pour Gilles Bernheim, le mariage n'est pas la reconnaiss...

Notre opposition à cette thèse est de principe. Notre but n'est pas de consolider la société afin de la rendre éternelle et immuable ; il est au contraire de donner une réponse à tous ceux qui ne voient un modèle strict et absolu dans le couple père-mère, Adam et Ève. Cette terreur vis-à-vis de tout ce qui bouge, de tout ce qui ne s'inscrit pas...

Mme Danielle Hervieu-Léger a répondu dans un article du Monde au discours hostile de l'Église sur le mariage pour tous, qui confirme selon elle son inadaptation aux nouvelles voies de la famille. L'Église évoque en effet, pour faire entendre sa voix auprès de tous et non seulement des catholiques, une anthropologie dont la validité serait invar...

Les argumentaires mobilisés par l'Église fin de la civilisation, perte des repères fondateurs de l'être humain, menace de dissolution de la cellule familiale sont les mêmes que ceux qui ont été mobilisés, en leurs temps, pour critiquer l'engagement professionnel des femmes hors du foyer domestique ou pour combattre l'instauration du divorce...

Comment ne pas rappeler que l'adoption est actuellement ouverte aux personnes célibataires de plus de 28 ans ? Certains veulent revenir sur cette disposition j'ai lu des amendements en ce sens : nous avons de quoi être terrifiés.

Nous sommes en revanche interpellés par une réalité : l'adoption en France se trouve dans une impasse. Elle concerne environ 3 000 enfants adoptés, dont 800 viennent de France et 2 200 de l'étranger. Les opposants à l'adoption font dès lors remarquer que l'adoption

par les couples homosexuels imposera la création de quotas, ce qui réduira les possibilités d'adoption ouvertes aux couples hétérosexuels. Cette thèse des quotas relève du fantasme.

Le projet de loi va en réalité permettre : d'une part, l'adoption conjointe par un couple homosexuel marié et, d'autre part, l'adoption de l'enfant du conjoint dans les familles homoparentales.

Comme l'a fort bien remarqué Mme Clergeau, rapporteure pour avis de la commission des affaires sociales : « un grand nombre de parents sociaux vont enfin se voir reconnaître un lien de filiation

avec les enfants qu'ils élèvent ». Comme cela a pu être écrit, l'adoption était le parent pauvre de la filiation : elle pourra devenir le paradigme de toute parentalité

dans une société où le choix d'adopter son enfant, et donc de s'engager à son endroit, constitue le seul rempart contre les perversions possibles du « droit à avoir un enfant ».

La décision d'adopter est mûrement réfléchie, quand elle est prise. Pour y parvenir, il faut franchir de nombreux obstacles, monsieur Mariton, et les couples homosexuels auront par ailleurs à affronter les difficultés que ne manqueront pas de créer tous les pays où l'homosexualité continue d'être condamnée. Telle est la réalité. Nous avons cep...

Madame la présidente, mes chers collègues, notre collègue Guaino a voulu, avec des accents à la Malraux, défendre une société qui n'existe plus. Cette société, c'est celle de la reine Victoria. Il aurait pu d'ailleurs, tel Lord Melbourne en 1850, en être le conseiller, comme il a été celui du président Sarkozy. Cette société n'existe plus, cher...

Madame la présidente, mes chers collègues, on nous propose de l'obstruction et de la flibuste ! Or nous ne voulons ni l'une ni l'autre. Je rappelle à mes collègues de droite que nous avons entendu 120 personnes en commission ? J'ai assisté à presque toutes les auditions : où étiez-vous ? (Applaudissements sur les bancs des groupes RRDP et SRC.)

Pas souvent, monsieur Lequiller ! Nous avons reçu 850 pages de rapports. À cet égard, je tiens à souligner ici la qualité de notre rapporteur Erwann Binet (Applaudissements sur les bancs des groupes RRDP, SRC écologiste et GDR) et sa qualité d'écoute, comme cela a été indiqué par de très nombreuses personnes qui ont été auditionnées. À quoi ce...

et je veux le lui dire. (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP.) Mais il n'a pas peur du ridicule pour demander un renvoi en commission qui ne rime à rien. Nous voulons débattre, nous ne voulons pas renvoyer aux calendes grecques ce projet que la France attend ! (Applaudissements sur les bancs des groupes RRDP, SRC et écologiste.)