Déposé le 25 novembre 2014 par : M. Abad, M. Le Fur, M. Aubert, Mme Marianne Dubois, M. Frédéric Lefebvre, M. Foulon, M. Cinieri, M. Marty, M. Martin-Lalande, M. Dord, M. Terrot, M. de La Verpillière, Mme Grosskost, M. Deflesselles, M. Le Mèner, M. Morel-A-L'Huissier, M. Jacquat, M. Verchère, M. Dassault.
Au deuxième alinéa de l'article L. 146‑1 du code de l'action sociale et des familles, les mots : « peut être » sont remplacés par le mot : « est ».
Le présent article vise à rendre obligatoire la saisine du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) préalablement à toute réforme susceptible d'avoir des implications pour les personnes handicapées.
Aujourd'hui, les associations œuvrant en faveur des personnes handicapées ne sont pas impliquées dans la réflexion relative à la prise en compte du handicap dans l'élaboration des projets de réforme prévue par la circulaire du 4 septembre 2012.
C'est pourquoi il apparaît indispensable que le CNCPH dont le rôle, défini par la loi, est d'« assurer la participation des personnes handicapées à l'élaboration et à la mise en œuvre des politiques les concernant » soit effectivement « consulté par les ministres compétents sur tout projet, programme ou étude intéressant les personnes handicapées », alors que cela n'est aujourd'hui qu'une faculté.
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