Les amendements de André Chassaigne pour ce dossier
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Comme vous, je crois que lorsque l’on gouverne, lorsque l’on est responsable, il faut toujours être au rendez-vous face à nos concitoyens. C’est pourquoi il est utile de rappeler que ce renoncement a compromis d’emblée tout changement.
Comme vous, monsieur le Premier ministre, je crois que lorsque l’on gouverne, lorsque l’on veut être responsable, il faut sortir des postures, des mots et des facilités.
Or, comment prétendre réorienter l’Europe quand, jour après jour, vous mettez en oeuvre une politique qui répond aux injonctions de Bruxelles, de la réforme des retraites à la réforme territoriale en passant par la déréglementation du travail ? Parce que nous refusons de nous enfermer dans une simple posture, parce qu’au Front de gauche nous s...
Monsieur le ministre des affaires étrangères et du développement international, Gaza est le théâtre d’une tragédie humaine, celle d’une prison à ciel ouvert dont la population subit les bombardements massifs de l’armée israélienne. Censée neutraliser les tunnels et les roquettes du Hamas, l’opération militaire détruit mosquées, maisons, écoles,...
Et pourtant, cette énième opération militaire israélienne à Gaza bénéficie du soutien des dirigeants occidentaux, qui conforte le sentiment d’impunité du gouvernement israélien. Quand le président Hollande a manifesté sa solidarité au gouvernement israélien, en l’habilitant à « prendre toutes les mesures pour protéger sa population », il a oub...
Cette position rompait avec la traditionnelle solution des « deux États pour deux peuples », seule à même d’instaurer une paix juste et durable. Nous avons pris acte, monsieur le ministre, de votre position plus équilibrée. Mais il faut aussi rappeler que l’actuel gouvernement israélien est l’émanation d’une droite nationaliste extrême qui pou...
…le blocus inhumain de Gaza et l’emprisonnement arbitraire de Palestiniens au mépris du droit international. Ma question est précise : quel a été ou quel sera le vote de la France sur la résolution discutée aujourd’hui même à l’ONU demandant la protection internationale des Palestiniens…
Il y a aujourd’hui, alors que cette réforme arrive en discussion dans cet hémicycle, une grève qui est conduite par des organisations syndicales, CGT et Sud-Rail, qui sont majoritaires chez les cheminots.
Je voudrais d’abord dire avec solennité que les mises en cause du droit de grève qui peuvent s’élever chez certains sont contraires à un droit constitutionnel et que le droit de grève dans notre pays doit être respecté, parce qu’il s’agit de nos valeurs républicaines.
Mais je voudrais dire aussi qu’il ne s’agit pas de diaboliser les revendications qui sont portées par les organisations syndicales. Elles ne répondent pas à un intérêt corporatiste, elles répondent à l’intérêt général.
Elles répondent à l’intérêt général, par exemple, quand elles disent qu’il faut dans notre pays un service public ferroviaire unifié et que le texte de loi, tel qu’il est aujourd’hui, ne permet pas de garantir ce service public unifié. Il faut que ce texte puisse évoluer, pour que des verrous empêchent, demain, l’éclatement de ce service public...
Monsieur le Premier ministre, à force de renoncements à ses promesses de campagne, François Hollande et son Gouvernement portent la responsabilité du cataclysme électoral de dimanche.
Malgré cette défaite, malgré le score historique du Front national, le Gouvernement nous annonce qu’il va poursuivre sa politique d’austérité, une politique qui fait payer au peuple la facture d’une crise dont il n’est ni responsable, ni coupable. Vous persistez et vous restez sourds à nos alertes et à toutes les alertes.
…qui a manifesté une colère sans perspective, une colère issue d’une souffrance, une colère qui appelle un changement radical ! Les députés du Front de gauche ne renoncent pas à construire une alternative de progrès social.
Nous en appelons à tous ceux qui, à gauche, particulièrement dans cet hémicycle, souhaitent rompre avec la dérive libérale actuelle. Je le dis solennellement, je le dis avec gravité : oui, une alternative est possible à gauche. Pour la faire vivre, il faut que chacun prenne ses responsabilités.
Ma question s’adresse à vous, monsieur le Premier ministre, et à ceux qui soutiennent votre politique : en affirmant qu’il n’y a pas d’alternative possible, mesurez-vous que vous plongez plus encore le peuple dans le désespoir ?
Monsieur le Premier ministre, de nombreuses voix s’élèvent à gauche, sur tous les rangs de la gauche, pour contester le plan d’économies de 50 milliards d’euros que vous allez soumettre à la Commission européenne et au vote purement consultatif des députés. Ces voix estiment ce plan d’économies dangereux. La baisse de 41 milliards d’euros des ...
Monsieur le Premier ministre, le Président de la République a annoncé hier un programme d’accélération des réformes libérales. Il n’entend plus corriger les excès du marché, comme le veut la traditionnelle posture social-démocrate, mais bel et bien permettre au marché d’asseoir la suprématie de ses intérêts sur l’ensemble de la société.
Il a ainsi annoncé une baisse de 30 milliards d’euros des cotisations familiales. Il est illusoire de croire que cela créera des emplois, tant nos entreprises sont durablement sous le joug de la finance, qu’il avait justement désignée comme l’ennemi lors de la campagne présidentielle.
Il a, par ailleurs, fixé comme objectif une baisse de 50 milliards d’euros des dépenses publiques, par la réduction des dépenses de santé et le corsetage des collectivités territoriales. Or près d’un quart du pouvoir d’achat des ménages résulte de la prise en charge publique des frais de santé, d’éducation, de logement et de transports. Ce fai...