Les amendements de Annie Genevard pour ce dossier

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J'y reviens parce que la comparaison avec le système canadien est intéressante. Dans ce collège de la banlieue défavorisée de Toronto, les professeurs sont presque tous bivalents. Ils enseignent, par exemple, les mathématiques et la musique, ou les mathématiques et l'informatique, deux disciplines qui ne sont pas totalement étrangères l'une à l...

dans la réflexion sur la refondation de l'école. Permettez-moi donc de revenir sur la question des RASED. Je vous rappelle que pendant les questions-cribles, vous avez eu sans doute un moment d'abandon. (« Oh ! » sur les bancs du groupe SRC.)

À une question de notre collègue Marie-George Buffet, vous avez répondu : « J'ai demandé, car les résultats n'étaient pas aussi bons qu'on aurait pu le souhaiter, qu'une étude soit réalisée pour conforter les réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté ». J'insiste sur le terme « conforter ». Cela m'inspire deux remarques. D'abord, v...

Là, vous convenez que le système n'est pas aussi performant qu'il y paraît. Deuxièmement, monsieur le ministre, cela interroge tout de même, quand il faut conforter une structure qui est elle-même chargée de conforter les élèves en difficulté.

Le rapport c'est qu'il n'y a pas de sujet tabou et que, non seulement l'on peut mais l'on doit s'interroger par exemple sur la question de la bivalence et sur celle des RASED. (L'amendement n° 700 n'est pas adopté.)

Certes, je souscris à un certain nombre d'arguments qui viennent d'être exposés, par sympathie pour mes collègues alsaciens et parce que je connais la vitalité de la langue alsacienne

et de la langue bretonne : je ne doute pas que l'apprentissage de ces langues puisse être bénéfique pour les petits Alsaciens et les petits Bretons. Cependant, je vois aussi que dans les communautés d'origine étrangère, l'absence de maîtrise de la langue française par les parents

et la difficulté de maîtrise de cette langue par les enfants sont des facteurs qui empêchent le progrès. La maîtrise de la langue française est un prérequis indispensable de la réussite scolaire ultérieure.

Je ne vous cache pas mes doutes. Je ne peux pas affirmer que la réflexion exposée dans l'exposé sommaire de l'amendement de Mme Bechtel est totalement infondée.

Monsieur le ministre, je ne vous résume pas mon argumentation : vous l'avez entendue, n'est-ce pas ? Je vous prends en flagrant délit : il m'a semblé que vous n'écoutiez pas beaucoup ! (Sourires.)

Par cet amendement, je propose d'ajouter le mot « personnelles » après le mot « professionnelles ». Il n'existe pas de domaine professionnel où, lorsque l'on est confronté à une situation de recrutement, l'on ne s'interroge pas sur l'adéquation entre la personne et le poste proposé. Aussi, je propose que l'appréciation des qualités professionn...

Juste une chose, monsieur le ministre : si l'on met en place l'enseignement d'une langue étrangère dès le début de la scolarité obligatoire, il faut en évaluer très précisément les conséquences potentielles sur le déroulement de la scolarité des enfants.

Avec cet amendement, j'ai conscience d'ouvrir une brèche, de heurter profondément les habitudes pour ne pas dire le code génétique de la pensée socialiste. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Et pourtant, c'est une vraie et juste question. Évidemment, vous n'allez pas dire à un candidat qui a réussi le concours : nous ne pouvons pas vo...

Il faut se poser cette question-là. Vous savez comme moi que la profession compte des enseignants qui ont eu de brillants résultats au concours et qui se révèlent être de très piètres pédagogues.

Je pense qu'il faut que l'on puisse se poser cette question. Je crois volontiers que l'on apprend à devenir un bon professeur mais il faut aussi reconnaître que certaines personnes, en dépit d'un apprentissage sérieux, ne deviendront jamais de bons enseignants.

Au moment où l'on recrute, il faut se poser cette question. Elle n'est pas taboue ; elle fait partie des éléments de la refondation de l'école.

Sur cette question du redoublement, je voudrais vous faire partager quelques réflexions. Si l'on peut considérer que le redoublement n'est pas forcément une réponse univoque aux problèmes rencontrés par un élève, on ne peut pas non plus partir du principe que l'objectif est de le réduire jusqu'à extinction. On ne peut concilier à la fois la r...

Cet amendement rend encore plus difficile l'hypothèse du redoublement. Dans votre exposé sommaire, vous signalez, madame Dufour-Tonini, la souffrance des enfants qui redoublent et qui perdent l'estime d'eux-mêmes. On peut entendre cet argument, mais je voudrais mettre cette souffrance en regard de celle de ces jeunes qui, sans avoir redoublé, s...

Je propose de supprimer l'alinéa 219, qui vise à supprimer les internats d'excellence. L'actuelle majorité a la volonté de faire systématiquement table rase des réformes engagées par le précédent gouvernement, au mépris de la continuité de l'action de l'État. Je citerai la suppression du Haut conseil de l'éducation, l'abrogation de la loi visa...

Je suis pour ma part favorable à la semaine de quatre jours et demi. Je l'ai toujours été et j'avais considéré que le passage à la semaine de quatre jours n'était pas une bonne chose. Mais, comme beaucoup de maires, je me suis livrée à un petit calcul : cela fait 5 % de masse salariale en plus, si tant est que l'on arrive à trouver la main-d'oe...