Les amendements de Catherine Lemorton pour ce dossier
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Aux dires de M. Mariton, nous avons insulté les familles. Or pour 90 % des familles de notre pays, rien ne changera, absolument rien – ni la prime à la naissance ni l’augmentation des allocations familiales à l’âge de 14 ans. C’est sans doute ce qui explique la faible mobilisation, dimanche dernier, des fameuses familles « plumées », lesquelles...
Les Français ont très bien compris de quoi il s’agissait et ils ont préféré se promener en forêt ou faire du vélo, et ils ont eu raison. Je me félicite de la qualité des débats en commission. À cet égard, nous assistons toujours au même paradoxe : en commission, les choses se passent très bien car les députés, de fait, sont des connaisseurs et...
Cela explique peut-être pourquoi les interventions dans l’hémicycle de certains députés, de l’opposition comme de la majorité, sont parfois décalées par rapport à leurs interventions en commission. Quoi qu’il en soit, je remercie les députés qui ont participé à nos débats en commission, d’autant qu’ils se sont parfois poursuivis tard dans la n...
Ce n’est pas en éloignant une femme du travail qu’on va lui permettre d’obtenir une promotion !
Nous avons juste expliqué qu’en cette période difficile, il fallait prendre des mesures pour sauver la branche famille, que vous aviez laissée en déficit en 2012. Nous avons donc choisi de fixer un premier plafond à 6 000 euros pour un ménage ou une personne avec deux enfants. Je rappelle aux collègues qui n’étaient pas là lors de la première ...
Plus on éloigne les femmes peu diplômées et subissant des temps partiels imposés du monde du travail, plus elles éprouvent des difficultés à y revenir. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi de diviser le congé parental en deux, le premier parent pouvant en bénéficier pendant deux ans, le deuxième pendant un an. Et cessons de graver d...
Non, ce peut être le père. Heureusement, notre société avance un peu ! Si vous avez suivi nos débats et connaissez les décisions actées par le Gouvernement, vous savez que nous allons augmenter le nombre de places à l’école pour les enfants de deux ans.
Il est par ailleurs plus facile de trouver un mode de garde pour un enfant de deux ans que pour un bébé de trois ou quatre mois.
Je remercie M. le président pour cette interprétation souple de notre règlement. Je me dois de répondre à M. Lurton parce qu’il a remis en cause le fonctionnement de la commission. S’agissant des suspensions lors des débats, je rappelle que je me tiens à la disposition des députés. Si demain, en commission, certains d’entre vous me demandent ...
Monsieur Vercamer, vous voyez bien qu’il est exagéré de dire que ce rapport a été distribué après le débat, puisque vous en disposez aujourd’hui, et que cela fait près d’une heure que nous débattons ! Plus sérieusement, je rappelle que ce rapport était déjà disponible lorsque nous avons commencé l’examen du PLFSS. Il l’était même lorsque la co...
J’ai bien compris que vous n’avez pas fait cet effort. Nous, députés de la majorité, depuis que nous avons demandé ce rapport sur les franchises, nous allons le chercher nous-mêmes à la distribution.
Excusez-moi, monsieur Accoyer : je me contente de dire à M. Vercamer – qui, lui, est toujours de bon esprit – qu’il aurait pu trouver ce rapport plus tôt. Par ailleurs, j’ai répondu à une demande très pertinente formulée par notre collègue Rémi Delatte en commission. Perdu au milieu des nombreux rapports demandés par les parlementaires siégeant...
Cet article va dans le bon sens. Souvenez-vous de ce cas qui s’était présenté il y a trois ans environ : nous devons tout faire pour assurer l’indépendance des associations de patients.
Je comprends bien les problèmes que vous soulevez, mais voyez les difficultés auxquelles est confrontée régulièrement la Haute autorité de santé lorsqu’elle doit réévaluer les médicaments. Avant même de rendre son avis, elle subit les pressions d’associations financées par les industries pharmaceutiques qui commercialisent ce produit et se serv...
Il est normal que des personnes atteintes de maladies graves ou chroniques, difficiles à supporter, éprouvent le besoin de se réunir pour en parler et il est regrettable que des industriels exploitent leurs peurs pour défendre leurs intérêts.
Monsieur Barbier, quel mépris pour vos collègues de la commission ! Il n’y aurait pas de débats au sein de la commission parce que certains collègues de la majorité ne parleraient pas ?
Qu’est-ce que cela veut dire, monsieur Barbier ? Toutes les réponses que vous vouliez ont été apportées par les rapporteurs et par les collègues de la majorité. Ensuite, vous montrez du doigt des collègues de la majorité qui ont déposé des amendements. C’est leur droit ! C’est absolument leur droit !
Qu’a fait votre groupe ? Je vous donne les chiffres : nous sommes passés de près de 300 amendements en commission à plus de 750 amendements en séance publique.
Ces amendements ne viennent pas uniquement du côté gauche de l’hémicycle, ils ont principalement été déposés par votre groupe.
Arrêtez donc de donner des leçons à notre groupe parlementaire ! S’agissant des changements qu’il y a eu dans ma commission, je me suis exprimée en temps et en heure. La polémique est terminée, et je vous demande de ne pas la rouvrir – cela signifierait que vous n’avez rien à dire aux Français, que vous n’avez rien à proposer.