Les amendements de Dominique Lefebvre pour ce dossier
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Ma question s’adresse à M. le ministre de l’économie et des finances. Monsieur le ministre, vous avez présenté ce matin le projet de loi de finances pour 2017, le cinquième et dernier budget de cette législature. Ce projet de loi de finances poursuit le redressement des finances publiques avec, pour la première fois depuis 2008, un déficit pub...
Enfin, il poursuit la baisse des prélèvements obligatoires en faveur des entreprises mais également des ménages modestes et des classes moyennes par une quatrième baisse consécutive de l’impôt sur le revenu. J’ajoute qu’après quarante ans de projets de réformes avortées engagées par tous les gouvernements de la Ve République depuis Michel Debr...
Ce projet de loi est donc celui des engagements tenus : engagement tenu sur le redressement des finances publiques, engagement tenu sur les priorités de ce quinquennat – l’éducation, l’emploi et la sécurité –, engagement tenu sur la justice fiscale. Quel changement donc, après les errements des deux précédents quinquennats de Jacques Chirac et...
…dans la stratégie de redressement du pays engagé en 2012 sous l’impulsion du Président de la République et nous assurer de la poursuite du redressement des comptes publics dans la justice et au service du redressement du pays ?
Monsieur le secrétaire d’État chargé du budget, nous avons pris en 2012 un engagement simple et clair devant les Français : redresser la France dans la justice.
Les chiffres publiés par l’INSEE vendredi dernier mettent une nouvelle fois en valeur le contraste flagrant entre la gestion calamiteuse des finances publiques par la précédente majorité
Le déficit de l’ensemble des administrations publiques s’élève à 3,5 points de PIB, soit 0,3 point de mieux que prévu. La dette publique se stabilise, alors qu’elle progressait de cinq points en moyenne par an entre 2007 et 2012. Le rythme d’évolution de la dépense publique a été divisé en moyenne par quatre par rapport au précédent quinquennat...
Chaque dépense nouvelle – je pense notamment aux dépenses de sécurité et de défense – a été financée par des économies du même montant. C’est aussi le résultat des efforts demandés à nos concitoyens et à nos entreprises au début du quinquennat, efforts dont ils peuvent aujourd’hui mesurer les effets – sur le déficit public, certes, mais aussi p...
Surtout, ces efforts ont favorisé le retour de la croissance, ainsi que le financement de nos priorités politiques et la préservation de notre modèle social. L’économie française crée de nouveau des emplois. Le pouvoir d’achat progresse depuis deux ans et la compétitivité de nos entreprises se restaure, avec des taux de marges qui leur permette...
La France tient donc ses engagements. Elle n’est plus le mauvais élève de l’Europe. Elle est plus forte, plus crédible et pèse donc dans le débat européen.
Nous devons tous nous en réjouir et garder à l’esprit que cette amélioration réelle de nos finances publiques doit être confortée, ne serait-ce que parce que notre dette publique reste supérieure à 2 000 milliards d’euros. Monsieur le secrétaire d’État, ma question est donc simple : compte tenu de ces bons résultats pour 2015,
quelles sont, en matière de finances publiques, les perspectives que se fixe le Gouvernement pour les années 2016 et 2017 ?
Madame la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, vous étiez hier dans le Nord, à Beuvrages, pour présenter le dispositif « Parcours d’excellence », que pilotera Pierre Mathiot, ancien directeur de Sciences Po Lille. À compter de la rentrée prochaine, chacun des 350 collèges participant au programme «...
Mais une excellence qui ne résulte pas simplement des mécanismes de reproduction des élites entre elles, encore trop présents dans la société française. Une excellence qui ne se résume pas à une sélection des meilleurs en petit nombre dans une vision malthusienne. Non, ce que nous voulons, c’est une excellence ouverte à tous, qui tire tout le m...
Monsieur le ministre des finances et des comptes publics, en 2012, nous avons pris un engagement simple et clair devant les Français : redresser la France dans la justice et pour le progrès.
Pour savoir où l’on va, et comment on y va, il vaut mieux se souvenir d’où l’on vient, comme on dit chez moi à Cergy. Ainsi que j’ai pu le constater ce matin en lisant le journal et à l’instant encore dans cet hémicycle, d’aucuns, au premier rang desquels l’actuel chef de l’opposition, souffrent d’une surprenante amnésie du passé, d’une étonnan...
Je veux rappeler ici la situation de la France en 2012 et celle d’aujourd’hui. La France de 2012 était une France à la compétitivité et à l’économie durablement affaiblies ; près de 700 000 emplois industriels détruits, déficit record du commerce extérieur, taux de marge des entreprises historiquement bas.
La France de 2012 était une France où les inégalités s’étaient aggravées – 1 million de chômeurs de plus en cinq ans –, où la politique fiscale avait allégé l’impôt des plus riches et augmenté celui des classes moyennes et populaires au moyen du fameux bouclier fiscal.
La France de 2012 était une France dont les déficits publics et la dette avaient explosé ; le déficit nominal dépassait les 5 % du PIB, le déficit structurel était de 4 %, la dette atteignait les 600 milliards d’euros après cinq ans d’exercice du pouvoir du fait de la non-maîtrise des finances publiques. Quelle est la situation de la France au...
La France de 2015, c’est une France où les inégalités reculent, comme vient de le montrer l’INSEE, où le pouvoir d’achat des ménages progresse, et où l’indice de confiance de ces derniers est au plus haut depuis 2007.