Les amendements de Dominique Lefebvre pour ce dossier
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La France de 2015, enfin, c’est une France dont les finances publiques se redressent, le déficit structurel étant au plus bas depuis l’an 2000, la dépense publique maîtrisée et la dette quasiment stabilisée.
Pour cela, monsieur le ministre, des efforts importants ont été demandés aux Français qui attendent légitimement des résultats et veulent que ces derniers soient partagés.
Ma question est donc simple, monsieur le ministre : comment avec le projet de loi de finances pour 2016 poursuivrons-nous le redressement…
Monsieur le Premier ministre, l’Europe et le monde ont les yeux rivés sur la Grèce, qui n’est pas aujourd’hui en mesure de faire face à ses échéances financières, et qui se trouve théoriquement en défaut de paiement. Depuis de longs mois, la France est à pied d’oeuvre, avec ses partenaires européens, afin de trouver une solution aux difficulté...
Notre engagement se fonde sur quelques principes simples, largement partagés, je crois, sur ces bancs. D’abord, le Grexit serait une erreur historique pour la Grèce comme pour l’Europe. Ensuite les choix démocratiques des Grecs, qu’ils soient issus d’élections générales ou de référendums, doivent être respectés, tout comme la Grèce doit respect...
Monsieur le président, monsieur le ministre des finances et des comptes publics, monsieur le secrétaire d’État chargé du budget, monsieur le président de la commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire, madame la rapporteure générale, mes chers collègues, nous allons dans quelques instants adopter la première partie...
Il était encore des nôtres l’année dernière et connaît donc bien notre procédure parlementaire. Il n’a évacué aucun débat et a de ce fait pleinement et complètement respecté le Parlement. À ce titre, il mérite donc nos applaudissements.
Trois enseignements peuvent être tirés de ce débat. D’abord, la droite, dans son ensemble, confirme qu’elle est amnésique, incohérente et inconséquente, et qu’elle n’est vraiment pas prête à revenir aux responsabilités.
Amnésique, la droite n’a toujours pas assumé sa responsabilité dans le triple déficit financier, de croissance et de compétitivité dans lequel elle a laissé le pays. Incohérente, la droite, qui appelle à une politique d’austérité mortifère avec 100 à 130 milliards d’euros de coupes dans les budgets publics, a voté contre toutes les mesures d’éc...
Inconséquente, la droite, alors même qu’elle dénonce le matraquage fiscal sur les classes moyennes, a voté contre la baisse de l’impôt sur le revenu, justement pour les classes moyennes et les ménages modestes. Elle a surtout proposé, fidèle en cela à sa politique de classe habituelle, la suppression de l’impôt sur la fortune et d’autres mesure...
La mise en place du nouveau crédit d’impôt pour la transition énergétique, qui accompagne le vote, survenu la semaine dernière en première lecture, du projet de loi pour la transition énergétique, est une autre mesure phare de cette première partie du projet de loi de finances, que je veux également souligner. Le troisième enseignement de ce d...
Monsieur le ministre des finances et des comptes publics, depuis 2012, sous l’impulsion du Président de la République, le Gouvernement et notre majorité parlementaire ont engagé le redressement du pays.
Sur le plan budgétaire tout d’abord. Après les dérives des deux précédents quinquennats, qui se sont traduites par le doublement de la dette en dix ans – 900 milliards d’euros, excusez du peu –, nous avons réduit de moitié le déficit structurel, lequel s’était constamment aggravé entre 2007 et 2011, et nous avons divisé par trois le rythme d’év...
Ma question s’adresse à M. le ministre délégué chargé du budget. En juin 2012, la situation de la France était, et c’est peu de le dire, extrêmement dégradée : une croissance nulle en moyenne au cours des cinq années précédentes, un chômage en augmentation continue, un déficit extérieur de 72 milliards d’euros et un état des finances publiques...
Les choix budgétaires et fiscaux de la majorité précédente avaient conduit à une augmentation des dépenses publiques de 2 % par an en moyenne, à une dégradation du déficit structurel de plus de 2 points et à une explosion de la dette publique de plus de 600 milliards d’euros. Mes chers collègues, s’il y a incompétence et arrogance en matière d...
La réalité, c’est que depuis vingt mois, le Gouvernement conduit une politique exigeante et rigoureuse de redressement de nos comptes publics,
une politique indispensable à la sauvegarde de l’indépendance financière de la France et au retour de la croissance. (Mêmes mouvements.)
Dans son rapport annuel 2014 qui vient d’être rendu public, la Cour des comptes reconnaît l’ampleur des efforts réalisés, des efforts qu’elle juge « considérables ». Son Premier président parle même dans un journal du soir d’un effort inédit.
Le déficit budgétaire a baissé de 12 milliards d’euros en 2013 et la dépense publique a été parfaitement maîtrisée.
La charge d’intérêt de la dette a même diminué, preuve, s’il en est, de la confiance des investisseurs dans la politique poursuivie et dans notre pays.