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Un mot enfin sur la question, qui a été parfois abordée, des territoires périphériques des régions. Les régions ne sont pas aujourd’hui des territoires fermés. Elles ne le seront pas plus demain même si elles sont plus grandes, et les coopérations interrégionales continueront à exister. Aujourd’hui, on peut aller faire ses courses, étudier ou travailler dans la région voisine. Si demain nous ne fusionnons pas avec elle, rien ne nous empêchera de continuer à le faire ! Le Centre a pour les transports des coopérations avec l’Île-de-France, destination importante dans les trajets domicile-travail de notre territoire. Nous avons aussi des coopérations avec les facultés de Limoges ou de Poitiers pour que nos jeunes puissent y étudier, parce que nous avons le devoir d’ouvrir nos territoires. Demain,...
...a bien sûr le projet de constitution d’une université Bretagne-Loire, ou la création du pôle agronomique de l’ouest, qui concerne l’agriculture et l’agroalimentaire de ces deux régions. En matière de transports, elles se sont engagées aussi dans le projet de nouvelles liaisons afin d’améliorer l’accessibilité à l’ouest de l’Europe. Les Bretons revendiquent, à raison, leur périphéricité, mais une fusion avec les Pays de la Loire ne peut-elle pas favoriser leur désenclavement ? Comme vous, monsieur le ministre, je défends l’intérêt général au travers de cette réforme et plus particulièrement de cet amendement.
Cet amendement, que je présente avec Yannick Favennec, a pour objet de fusionner la Bretagne et les Pays de la Loire. Ce projet est soutenu à l’unanimité par le conseil régional des Pays de la Loire.
Pour avoir été très attentif à l’ensemble de cette discussion, j’en arrive à la conclusion que la fusion ne s’impose vraiment pas spontanément. La réforme que je souhaitais, comme mes collègues du MRC, aurait consisté à voir naître des régions sans régionalisme, en conservant les départements. En effet, mes chers collègues, la France n’est pas un État fédéral comme l’Allemagne ni une république régionalisée comme l’Italie.
...ue l’architecture institutionnelle et territoriale de notre pays doit se moderniser, comme cela a été dit à plusieurs reprises au cours des dernières heures. Nul n’ignore non plus que cela passe avant tout par les compétences et le fonctionnement de nos collectivités mais que cela peut aussi concerner les territoires, que ce soit par une évolution de leur périmètre, par des absorptions ou par des fusions. Or, pour donner une chance de réussite à ces modifications, il faut qu’elles correspondent à des réalités territoriales et qu’elles entrent en synergie avec des volontés locales. Par ces amendements, nous souhaitons que chacune et chacun d’entre nous perçoive que ces conditions ne seront pas réunies dans le cas d’une fusion entre Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, deux régions qui, si elle...
On ne pensait pas, en écrivant cet amendement, qu’il serait examiné à six heures du matin…Le sujet est d’importance, car le fait de fusionner des régions ne préjuge pas du nom de la région nouvelle. Comme l’on peut déjà considérer que l’alliance de l’Auvergne et de Rhône-Alpes est chose faite, un travail a été effectué sur la question et nous souhaitons que les noms soient replacés dans l’ordre habituel plutôt que dans celui fixé aux articles 1er et 6.