Interventions sur "électricité"

251 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Sordi :

...ranches de centrale dans le cadre d’un accord électoral. La fermeture de Fessenheim était une promesse du candidat Hollande, elle résulte d’un accord électoral mais ne correspond pas à la réalité technique et financière de la centrale. Voilà ce que je regrette. Cette mesure risque de coûter 5 milliards d’euros à EDF, donc aux contribuables et à celles et ceux qui paient chaque mois leur facture d’électricité. Pour de la pure idéologie, ce n’est pas acceptable. Tout à l’heure, M. Baupin a évoqué la balance des exportations et importations d’électricité entre l’Allemagne et la France. Il est vrai que l’année dernière, quantitativement, nous avons importé d’Allemagne un peu plus d’énergie que nous n’en avons exporté. Mais il faut tout dire. Ainsi, lorsque les Allemands produisent trop d’énergie éolienn...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartial Saddier :

...sécurité en matière nucléaire, qui a animé notre assemblée durant plusieurs jours et plusieurs nuits. Là encore, vous ne pouvez pas affirmer que c’est aujourd’hui la première fois que, grâce à vous, le nucléaire serait abordé. Enfin, je tiens à dire à M. le président de la commission spéciale, afin que cela figure au compte rendu de nos débats, que le résumé qu’il a fait de la question de l’hydroélectricité est un peu fort de café. Chers collègues de l’UDI, vous savez en effet que nous avions décidé, avec M. Jean-Louis Borloo, d’aller vers l’harmonisation de l’hydroélectricité, où les concessions avaient alors des durées différentes. Ces durées n’ayant pu être harmonisées à l’époque, M. Borloo avait proposé et obtenu un compromis pour attendre cette harmonisation. J’en viens maintenant à l’amendeme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...e 2007 à 2012, au sein de la commission des finances, je sais que vous êtes rigoureux en la matière. Chers collègues de l’UMP, entre 2007 et 2012, années où vous étiez aux responsabilités, je ne pense pas que vous ayez souhaité réduire la part du nucléaire ni développer les énergies renouvelables, car vous avez étranglé successivement l’éolien et le solaire. Durant cette période, les tarifs de l’électricité pour les particuliers ont augmenté de 6,3 % par an, soit en cinq ans 35 % d’augmentation de la facture pour les Français ! C’est concret, précis et irréfutable. Vous le voyez, monsieur de Courson, les chiffres que vous avanciez tout à l’heure pour faire peur sont donc finalement en ligne avec ce qui s’est produit ces dernières années. Pour ce qui est des coûts de production de l’électricité nucl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Je tiens à exprimer mon désaccord avec la position de Mme la ministre et de M. le président de la commission spéciale, pour qui l’amendement est satisfait. Se fixer pour objectif de « réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité de 50 % à l’horizon 2025 », comme le fait l’alinéa 2 de l’article 1er, n’est pas la même chose que de viser à réduire la part du nucléaire en fonction de l’amélioration des performances économiques et techniques des énergies renouvelables. Ce sont là deux évolutions différentes. Notre volonté est en effet de lisser le processus dans le temps, et, plutôt que de mettre en place des objectifs a prio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

... il n’y a pas trente-six solutions pour y parvenir : faire des économies d’énergie, ou accroître la part des énergies renouvelables. Mauvaise pioche ! Depuis deux ans et demi, en matière d’énergies renouvelables, c’est la catastrophe ! Excusez-moi de vous le dire ainsi ; nous en débattrons plus tard si nous en avons encore le temps. On supprime le principe de bonification des tarifs d’achat de l’électricité et l’on constate que l’on a complètement décroché ces dernières années. François de Rugy objectera que c’est en raison du moratoire sur le photovoltaïque, décidé sous l’ancienne majorité. Ne refaisons pas l’historique, tout le monde connaît la raison de ce moratoire : en un ou deux ans de temps, nos objectifs en matière de photovoltaïque avaient doublé. Une pause s’est donc imposée. À l’époque, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Je voudrais d’abord vous dire, madame la ministre, que mon amendement n’est pas satisfait, puisqu’il vise à se substituer à l’objectif des fameux 50 % en 2025. Je ne le retirerai donc pas. Pour la quatrième ou la cinquième fois, je vous demande de nous dire de combien il faut augmenter le tarif d’électricité pour atteindre l’objectif de la réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % en 2025. M. de Rugy a rappelé que le tarif avait déjà augmenté de plus 6 % par an ces cinq dernières années, soit de 35 % au total. M. Pancher a indiqué que, selon les experts, l’augmentation devait être d’au moins 10 % par an. Pouvez-vous répondre à cette question, puisqu’elle ne figure pas ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Non, pas du tout. Le projet de loi porte à plus de 80 % sur les problèmes d’électricité. Alors, ne dites pas qu’il s’agit d’un grand texte ! Par ailleurs, vous ne répondez pas à toutes mes objections, et tentez de vous en tirer en critiquant le bilan du gouvernement précédent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Mais cela fait déjà deux ans et demi que vous êtes au pouvoir ! Vous ne pouvez pas vous en tirer comme cela, vous devez répondre aux questions. Vous ne voulez pas vous attaquer aux problèmes de fond, qui ont trait à l’économie, à l’équilibre, dans l’espace et le temps, entre l’offre et la demande d’électricité. En d’autres termes : comment peut-on avoir un système régulé, au tarif le plus bas pour le consommateur ? C’est cela, une bonne politique énergétique ! Enfin, monsieur de Rugy, vous avez évoqué le rapport de la Cour des comptes, mais en omettant de rappeler quelques chiffres, tant sur le nucléaire que sur l’éolien et le solaire. La Cour des comptes n’a pas dit que le coût de l’éolien, même dans...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel, rapporteure de la commission spéciale :

Monsieur Saddier, je voudrais rectifier vos propos concernant l’hydroélectricité, sujet que je connais un peu. Le président Brottes a expliqué ce qui s’était passé lorsque nous avons transformé l’entreprise EDF en SA. Nous aurions dû prolonger l’ensemble des concessions hydroélectriques du parc, comme l’ont fait de nombreux pays européens, pour ne pas nous trouver dans la situation que nous connaissons aujourd’hui, à nous questionner sur le renouvellement des concessions et s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel, rapporteure de la commission spéciale :

Je vous assure que cela s’est bien passé ainsi. Vous pouvez d’ailleurs le demander à M. Straumann qui a rédigé avec moi le rapport d’information relatif à l’hydroélectricité. Vous y retrouveriez, parmi les observations sur lesquelles nous avions insisté, la liste des inconvénients que présentait cette remise en concurrence pure et simple. Nous avons d’ailleurs réfléchi ensemble aux moyens de s’attaquer au renouvellement des concessions hydro-électriques en s’adaptant à la spécificité de chacune des vallées pour préserver cette industrie dont l’excellence est reconnue...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...’ai déjà expliqué à M. Baupin, qui souffre vraiment d’amnésie à court terme, que ce chiffrage prenait en compte le coût du Grand Carénage proprement dit et des investissements que l’on devait forcément réaliser en parallèle. Je maintiens par conséquent mon chiffre de 35 milliards d’autant plus qu’il ne vient pas de moi – je n’ai malheureusement pas vos compétences – mais de l’Union française de l’électricité. Quant au scénario exploratoire, je vous l’ai dit à plusieurs reprises, 190 milliards d’euros d’éolien et de photovoltaïque seraient nécessaires pour remplacer 20 gigawatts de nucléaire. Ce chiffre provient d’un scénario pensé par l’Union française de l’électricité à partir des chiffres de la commission de régulation de l’énergie, la CRE, et de la Cour des comptes. Expliquez-moi, à partir du cal...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Je regrette à nouveau que Mme la ministre ne réponde toujours pas aux questions qui lui sont posées : de combien le tarif de l’électricité augmentera-t-il ? On retrouve un brin de Coluche chez le président Brottes, c’est formidable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Il nous dit qu’il ne peut nous répondre parce qu’il ne sait pas. Vous allez tous voter en sachant que vous ne savez pas. C’est formidable ! Vous ne savez pas de combien augmentera le tarif de l’électricité si on porte la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude de Ganay :

...s. Chaque centrale contribue en moyenne à hauteur de 30 millions d’euros par an de taxes et d’impôts locaux et irrigue en emplois l’économie locale. Bon nombre des 2 500 entreprises de la filière sont implantées dans des territoires qui connaissent des difficultés économiques et industrielles. Le système français comporte de nombreux mécanismes de solidarité entre territoires, par des échanges d’électricité et une péréquation tarifaire, à laquelle les Français sont très attachés. L’Association des maires de France a voté récemment à l’unanimité en faveur de la préservation de « cet outil de solidarité entre territoires urbains, ruraux et ultramarins ». Le présent amendement tend à assurer une transition énergétique compatible avec le développement harmonieux des territoires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Heinrich :

Une étude de M. Rémy Prud’homme, professeur d’économie à l’Université de Paris-XII, démontre que la fermeture de la centrale de Fessenheim provoquerait la perte de près de 14 000 emplois, outre les 2 000 emplois situés sur place. Selon lui, en effet, cette centrale produit environ 13 millions de mégawatts-heure d’électricité à un coût extrêmement faible, de l’ordre de 25 à 30 euros par mégawatt. Cette énergie sera remplacée par celle que produisent des centrales à gaz ou des éoliennes, à des coûts allant de 70 à 150 euros par mégawatt, disons un coût moyen de 80 euros.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Heinrich :

Un simple calcul démontre donc que la production d’une électricité de remplacement coûterait en réalité 650 millions, ce qui correspond à peu près à 12 000 emplois. En règle générale, on estime qu’une augmentation des taxes de l’ordre d’un milliard d’euros équivaut à la perte de 18 000 emplois ; à 650 000 euros, ce nombre est de 12 000 environ, auquel il faut ajouter les 2 000 emplois supprimés dans la centrale elle-même – soit une perte totale de près de 14 000...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude de Ganay :

... nucléaire offre des emplois durables non délocalisables. L’attrition y est de 6 %, soit trois fois moins que la moyenne dans l’industrie. La France maîtrise l’ensemble de la chaîne de valeur de la production nucléaire, ce qui permet de capter une plus grande proportion des emplois. Un euro investi dans le nucléaire crée jusqu’à trois fois plus d’emplois que dans une autre filière de production d’électricité. Les perspectives de croissance pour les entreprises de la filière à l’étranger sont excellentes et pérennes. Les industriels français sont internationalement reconnus sur un marché en forte croissance qui compte 430 réacteurs en exploitation – qui sont autant de clients en biens et services – et plus de 70 réacteurs en construction. L’ensemble de la filière exporte des biens et des services pou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

... les extrapolations ! Il vous appartient de répondre et d’assumer. J’en viens à l’amendement. M. le président de la commission spéciale nous déclare que les prix vont baisser ou tout au moins se stabiliser. Dans ce cas, il ne verra aucun inconvénient à adopter le présent amendement qui vise à préciser que l’on réduit la part du nucléaire « sous réserve qu’il n’y ait aucun impact sur le prix de l’électricité, ni sur les émissions de gaz à effet de serre ». Ainsi, nous allons enfin retrouver le consensus énergétique qui manque tant dans cet hémicycle ! Si, au contraire, vous émettiez un avis défavorable à cet amendement, alors il y a un loup. Derrière l’objectif de 50 %, vous nous cachez quelque chose concernant les moyens. Or, le rôle de la représentation nationale est d’éclairer, y compris concerna...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...que la méthode Coué fait parfois partie intégrante du discours politique mais, en l’occurrence, vous aurez bien du mal à convaincre ! Le seul projet d’exportation de l’EPR concerne le Royaume-Uni, et vous savez qu’il est extrêmement contesté, y compris devant les instances européennes, sans doute en raison de subventions cachées, en dépit desquelles EDF affiche tout de même un prix de sortie de l’électricité très supérieur – je le dis à M. Abad – au prix actuel de l’éolien terrestre. La comparaison est simple : le prix actuel de l’éolien terrestre est nettement inférieur à ce que serait dans dix ans le prix de l’EPR britannique. Certes, M. Aubert trouve normal que le prix de l’EPR français ait été multiplié par trois.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

Je rappelle que M. Oursel lui-même, le président directeur général d’Areva, qui construit l’EPR, a évoqué un dérapage ou un accident financier concernant ce projet, que ce soit en France ou en Finlande. Chacun sait donc bien que les perspectives à l’exportation sont sinon nulles, tout au moins mauvaises. S’agissant de l’emploi, monsieur de Ganay, sachez que la production d’électricité éolienne crée trois fois plus d’emplois que le nucléaire et que la production d’énergie solaire en crée neuf fois plus, pour une raison simple qui tient à une loi de la physique et du capitalisme, et j’espère que M. Aubert le reconnaîtra : c’est que la production d’énergie nucléaire est une industrie extrêmement capitalistique qui exige des investissements très lourds, et de ce fait une centrale ...